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L’insolite grotte des Korrigans
Il existe une Grotte des Korrigans sur la Côte Sauvage, juste à la sortie du Pouliguen… Une grotte bien ordinaire où jamais personne n’a aperçu le moindre korrigan !
Cependant, elle envoûte Renaud Lucas. Il y découvre, dans une sorte de transe, des pans entiers de l’histoire de sa presqu’île guérandaise, de plus de 6000 ans à nos jours – et même…
Et même au-delà, dans un avenir quelque peu inquiétant ! -
Dans les pas de Joachim du Bellay
Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé.
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année. -
Vendredi 13 novembre 2015
Cette anthologie de poésie engagée est dédiée aux victimes des attentats perpétrés à paris, au Nigéria, au Mali et en Tunisie, au cours du mois de novembre 2015
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La Sarthe en mots croisés
Retrouvez textes, contes, informations, sur les curiosités et le patrimoine de la Sarthe
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La fenêtre côté jardin
Au matin, une fenêtre s’ouvre sur un jardin. Des oiseaux le visitent au long de la journée, merle, moineaux, oiseau boute-feu, coucou, rouge-gorge, tourterelles. Le soir tombe. Voilà tout ; et là est l’essentiel.
Si la « vérité poétique » est dans l’adéquation rei et spiritus, c’est bien cette vérité qui est atteinte, ici, dans le livre de Bernard Bourel, écrit, et médité, à La fenêtre côté jardin. Le réel est saisi par l’observation créatrice, et s’installe dans le temps de la contemplation poétique au rythme d’une coulée sans hâte (« la coulée / De vivre »), d’une tension continue et tranquille, fluide jusque dans ses pauses. Une présence sans ostentation, presque immobile (« C’est seulement pour être de compagnie / Que je me retiens de bouger »), presque transparente (quoique le regard soit plus d’une fois empreint d’humour), se tient dans l’attente : non dans l’attente de l’événement, mais dans l’attente de l’attente, dans l’accueil, dans la paix de l’attente. Très exceptionnellement, il arrive que l’angoisse humaine affleure, révélant tout un arrière-plan de quiétude tumultueuse.
Cette poésie, économe de ses mots et de ses effets, qui traverse délicatement dans les deux sens La fenêtre coté jardin, est intense en raison même de sa retenue.J. Hourlier
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La vengeance du corbeau
La vengeance du corbeau est en quelque sorte la suite inattendue du Corbeau et du renard du grand fabuliste, Jean de La Fontaine.
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Le marcheur mutique
La marche comme fil conducteur.
Depuis les chemins creux de l’enfance désormais disparus jusqu’aux pistes ancestrales à travers le désert, entre Aïr et Ténéré au Niger.
L’essentiel est de cheminer, avec des poèmes pour viatique.
Et la poésie nous achemine peu à peu « là où les peuples s’abolissent aux poudres mortes de la terre » comme l’a si bien écrit Saint-John Perse (Anabase, VII), dans le plus grand silence, territoire de la contemplation ultime.
P.C.Préface de Eric Simon
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D’une ombre à la lumière
À partir de là, il mène un combat contre sa part d’ombre. évoquant des personnes qui le fascinent, des amis de passage, il invite le lecteur à le suivre sur un chemin éclairé par la conscience et l’amour de chacun, afin de bâtir ensemble un temple harmonieux de sagesse, de force et de beauté.