-
Fatrasie-Zanni
Zizanue : 1 – mauvaise herbe
2 – semer la ‘zizanie) discorde
(dix cordes = 40 stères de bois en Alsace)
C’est assez dire le sérieux du présent ouvrage
-
Se défaire
Se défaire, chronique d’une séparation inéluctable dédiée à la mère de l’auteur « dans son exil Alzheimer », est un vrai livre de poésie.
Tout y est juste : l’observation des réalités concrètes (des lieux, du corps), la perception des signes les plus ténus d’un esprit étonné livré à la démence, l’affleurement des souvenirs communs, la vision, à travers le prisme du cœur, d’un passé familial quasi légendaire, tout y est juste, c’est-à-dire simple, pudique, sans emphase.
Au-delà de la relation mère-fille, c’est quelque chose de la condition humaine, de l’universel humain, de l’expérience que fait chacun de nous du lien d’amour et de douleur entre deux êtres, que peint ici Elisabeth Launay-Dolet.
La force y est douceur, intensité dans la mesure, infinie tendresse, absorption de soi dans l’autre. Se défaire est une petite merveille de sensibilité empathique.
J. H. -
Vendée, Terre de cinéma – « Mon » dictionnaire du 7e Art en Vendée
La Vendée est riche en tournages de cinéma, et les références ne manquent pas, permettant même de remonter aux sources balbutiantes du 7e Art : des frères Lumière et l’ère du muet aux Vacances du Petit Nicolas, tourné en 2013 à Noirmoutier, en passant par La terre qui meurt (1925), avec Madeleine Renaud à Sallertaine, La ferme du pendu (1945) à Pouzauges, avec Charles Vanel et Bourvil à ses débuts, Les vieux de la vieille (1960) en pays apremontais et vicomtois avec le mythique trio de
pépés anars Gabin-Fresnay-Noël… -
Délits d’encre n°12
Ce numéro n’est bien sûr pas un pamphlet sur l’actualité bien trop complexe pour ces quelques pages, mais l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont et qui vont avec leurs mots briser les menottes de l’état de siège pour faire vivre la liberté, la beauté, la tolérance, la culture, la solidarité, seul rempart véritable contre la laideur et la haine, et surtout seul exemple qui peut donner aux terroristes habitués dans leur quotidien, comme nous désormais aux armes, aux interdits, l’envie de changer de camp.
-
Le murmure des éoliennes
Lorsque Paul, quarante-cinq ans, hérite d’un oncle dont il n’a jamais entendu parler, il n’imagine pas la façon dont sa vie va être bousculée. La côte atlantique, une maison au bord des marais, des perspectives qui miroitent sous la lumière du ciel, et des éoliennes comme des sentinelles.
L’endroit a un étrange pouvoir sur les êtres qui s’y croisent ou s’y retrouvent : conjuguer leurs désirs et libérer les secrets de leur existence. -
Paysages de Vendée et Gens de Vendée
Gens de Vendée, dont les fermes haut perchées, qui voient des étendues et reçoivent les premières le souffle des marées ; gens de chez nous, gens de partout, mais nés de la même souche antique, si j’ai accepté de vous présider ce soir, c’est que j’avais quelques petites histoires à vous conter.
-
Le manoir des cœurs perdus
Éminent chirurgien cardiaque, le docteur Yves Le Guelec’h souffre d’une ancienne blessure affective qui lui fait commettre inconsciemment des actes médicaux inadaptés.
Avec l’aide d’un ami psychiatre, le quinquagénaire essaie de se reconstruire en prenant sa retraite dans le manoir familial de « Ker-Guilhou » en Bretagne, près de Dinard. Le deuil de sa mère et la mort de la jeune et jolie Eurielle qui avait répondu à son souhait d’avoir des enfants le métamorphosent de « Docteur Jekyll » en « Mister Hyde ». -
Les seigneurs de Juvardeil
N’oublions pas non plus que Juvardeil vit naître Bonchamps, l’un des plus remarquables généraux de la Vendée militaire, passé à la postérité pour avoir gracié 5000 soldats républicains, alors qu’il était mortellement blessé.
Un autre enfant du village, notre contemporain celui-ci, Jean-Louis Pesch, auteur des bandes dessinées » Sylvain et Sylvette » et » Bec-en-Fer » a réalisé pour ce livre quelques dessins.
Dans cet ouvrage, vous découvrirez non seulement l’évolution de Juvardeil au fil des siècles, mais vous aborderez également d’une façon originale l’histoire de notre pays à travers la vie de ses seigneurs qui ont côtoyé nos rois.
-
La visiteuse
L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à la lumière de ce qu’il a deviné.La richesse de ce texte tient dans le vécu
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir -
Une année avec le Rouge
Ce livre est donc un Journal, une quête quotidienne, une rencontre avec cette couleur à la fois si redoutée, si aimée et si pleine de contradictions.
Le Rouge, couleur primordiale, n’est pas une couleur anodine.
ce livre en témoigne avec pertinence.