• Rouge-octobre aux Editions du Petit Pavé

    Rouge-octobre

    Denise BORIAS, née en 1936, italianisante, grande voyageuse, a horreur du poète neurasthénique enfermé dans sa tour d’ivoire. Elle pense, avec Francis Ponge, que « rien ne sert de flatter le masochisme humain ». Pour elle, la vie est, en général, élan et profusion ! ; la mort, passage « dans un cycle plus vaste, creusé d’humus et d’étoiles ».
    Sa poésie, de consentement é la condition humaine et d’adhésion é la nature et au cosmos, suscite chez le lecteur un sentiment de sérénité et d’apaisement, comme un galet polie: « Poli par le ressac / le galet apaise / la main qui l’entoure ». L’économie de son style est en accord avec un regard qui dévoile le luxe du peu : « Branches ployées sous l’automne, / orties / Le luxe encor »: un marron sur le sentier.
    Prix Artaud 1981, Denise Borias est l’auteur d’une douzaine de recueils.

    Les branches déploient leurs ailes
    que l’or vient toucher

    Rouge-octobre,
    l’érable épouse le soleil

    * * *

    Une pluie
    mais de lune et de feuilles

    Mosaéque pourpre
    la terre se prépare

    10,00
  • Petit livre d'impatience aux Editions du Petit Pavé

    Petit livre d’impatience

    Bernard PERROY, né à Nantes en 1960, poursuit une double vocation de frère consacré et de poète. Il est l’auteur d’une dizaine de recueils.
    Ce Petit Livre d’impatience ne dissimule pas les doutes de son auteur. D’où les nombreuses questions que pose Bernard Perroyé: ce n’est pas de la voix qu’il doute, mais de ses propres forces. Est-il suffisamment désencombré, suffisamment scrupuleux, attentif ? Le livre devient alors un dialogue, un dialogue fertile, avec cette voix / qui (le) désire / toujours plus libre. L’impatience est évidente, elle est inévitable, mais elle ne serait qu’une preuve de plus de notre avidité si elle n’était tempérée par la patience. C’est cette tension qui anime tout le livre.
    Extrait de la Préface de Pierre Dhainaut

    é paix dans les brisements,
    et ce chant de certitude é l’ombre de nos doutes,
    bien au-delà de ce qui dort
    parmi les ors du jour,
    bien au-delà de toutes nos routes
    et de tout mot,
    de toute mort et de tout bien?
    Ce cri intègre qui monte des épousailles
    du sang, de la salive et de la glaise
    et de leur lot d’incomplétude,
    avec cet espace du ciel,
    dedans ou dehors, mal connu,
    pressenti comme un suintement de grâce
    ou de lumière
    qui perle é la surface de tout
    comme au petit matin
    la multiple et fragile incandescence de la rosée

    12,00
  • Le Vin des hirondelles aux Editions du Petit Pavé

    Le Vin des hirondelles

    Quand nous avons acheté la maison aux hirondelles Elle n’avait ni l’eau ni l’électricité… Alors, pressés d’en faire un habitat plus digne Nous avons entrepris d’y planter la vigne. * Quand nous sommes arrivés, les gens qui vivaient là Avaient percé un trou dans la porte d’entrée Pour que les hirondelles se sentent bien chez elles. La maison est ouverte. Viens, nous prendrons un verre…

    14,00
  • Du sable entre les doigts aux Editions du Petit Pavé

    Du sable entre les doigts

    Sincérité, humilité, simplicité. Dans l’esprit du Pauvre d’Assise.

    La poésie de Paul Couédel est celle d’une éme pure. Sa voix est si fraternelle, si accoutumée au dépouillement à parmi les frêles les faibles les usésé, qu’elle en devient presque anonyme. Elle est la conscience qui vient de loin, celle de l’essentiel étranger, de l’éternel déplacé, à peine de ce monde, tout juste de passage, qui vit au jour le jour et donne à partager, dés cette terre, dés le désert de cette terre, une sorte de nomadisme céleste.
    Jean Hourlier

    Préface de Yves Cosson

    12,00
  • Ombres portées

    Ombres portées, ombres errantes

    Ombres portées, ombres errantes propose une poésie d’une grande tenue et d’une grande tension, une écriture épurée, ascétique. Déjà dans La Nuit, l’autre (1996), Michel Passelergue se référait à Cioran et à cette angoisse infuse qui nous tient lieu et de science et d’intuition. Ici, la brûlure des images enflamme une économie de l’obscuré; l’insolite dit é voix rauque, elliptique, l’essentiel de notre condition, l’état de sursis permanent qui est notre lot ; c’est une œuvre réfléchie, exigeante, austère, où l’on serait bien en peine de relever le moindre relâchement pour dire le travail sans relâche de la mort dans le vif. La force de cette vision qui ne s’écarte jamais de sa visée est impressionnante.

    J.H

    12,00
  • La Citadelle effondrée

    La Citadelle effondrée, suivi de la Cinquième saison

    La Citadelle effondrée, suivi de La Cinquième Saison, est son sixième livre de poésie. Centré sur la perte brutale et irréparable de l’être cher, le poète Bernard Desmaretz, ce diptyque fait entendre deux tonalités différentes. Du premier ensemble se dégage, avec la force d’une douce clarté sur un fond tendu de deuil et d’obscurité, l’aura bienveillante et rassurante de l’être tendrement aimé. Dans le second, la figure lumineuse de Bernard s’efface, tandis que s’impose celle – âpre et sombre – de Marie, dont la constance dit l’amour déchiré dans un lamento pathétique et pudique.

    Les noms de Marie et Bernard Desmaretz sont inséparables de la revue très importante de Poésie ” Retro-Viseur ” – 114 numéros publiés jusqu’en décembre 2009, date de cessation de la publication. Ce recueil de Marie Desmaretz est né du choc provoqué par la brutale disparition de son époux Bernard, animateur de la revue “Rétro-Viseur” fondée par le poète Pierre Vaast.

    Comme des buis de sagesse – entre nigelles et bleuets bohémiens – nous voulions seulement tranquillement grandir.
    A la cadence des soleils et des pluies habanéras.

    Un arbre geint, nauséeux, dans la houle forte de l’hiver.
    écorchée, elle écoute sa misère et celle, métallique, de la barrière.
    C est sa propre plainte – elle ne le sait que trop – qui lui rend écho.

    12,00
  • Des feuillets

    Des feuillets, des mots vrais

    Des feuillets, des mots vrais poèmes et nouvelles des Amis du Petit Pavé Faisant suite au collectif Sur un autre versant, le recueil Des feuillets, des mots vrais appelle à un nouveau voyage poétique. Entre prose, vers et nouvelles, les Amis du Petit Pavé laissent libre cours à la création littéraire. Une véritable quête s’engage au fil des pages : celle de la recherche des mots justes, des mots vrais…

    20,00
  • Poèmes de la Mémoire oraculaire aux Editions du Petit Pavé

    Poèmes de la Mémoire oraculaire

    Le présent ouvrage présente le même univers imaginaire saisi à travers les variations d’angle de trois œuvres différentes et complémentaires. Univers déchirant et tragique de l’impossible amour, de l’étrangeté à soi-même, de la réalité fuyante, des visions, de la folie, de la plongée lucidement hallucinée dans la vérité humaine la plus profonde et la moins convenue. Servi, dans le récit et le théâtre, par un style limpide, cru, sensible, poignant, cet univers intérieur fait entendre, dans les poèmes, le verbe furieux, incandescent et obscène d’une bacchante surréaliste.

    12,00
  • Vins et Poésie aux Editions du Petit Pavé

    Vins et Poésie

    Cette idée fut proposée à l’office de Tourisme Brissac – Loire Aubance par Gérard Cogan. En 2008, de la collaboration entre l’Office de Tourisme et l’Université Catholique de l’Ouest est né le projet « Vins et Poésie ». Gérard Cogan (œnologue-conférencier) et Laura Naudeix (professeur de lettres), représentants respectifs de ces deux structures, ont œuvré pour la valorisation des vins de la région Loire Aubance à travers l’écriture de poèmes, aussi lyriques que passionnés. L’opération consiste à constituer des binômes : étudiants en lettres et vignerons. L’un apporte son savoir dans l’apprentissage des vins, et l’autre s’imprègne de la propriété viticole et de son histoire pour créer 3 poèmes en corrélation avec 3 vins. Pour la troisième année du concours, il semblait évident de proposer un ouvrage sous forme de ballade dans lequel on retrouverait la compilation de tous les poèmes réalisés, une fiche descriptive de tous les vignerons ayant participé, et un portrait de ces hommes et femmes de terroirs. Pour en savoir plus sur le concours : http://vinsetpoesie.over-blog.com

    19,00
  • La Traversée aveugle aux Editions du Petit Pavé

    La Traversée aveugle

    Entre l’opaque et le transparent la traversée aveugle
    Les murs muets
    Les chambres vides
    Les impasses oé tu te fourvoies
    Bras ouverts

    * * *

    Lueurs errantes, reflets perdus
    De cette boue jaune, le cloaque
    Oé tu marches chaussé d’argile
    Terrestre jusqu’au bout

    Roger GONNET, poéte et peintre, a toujours été attiré par la lumiére, la verticalité, l’idéalé mais n’a jamais cessé de s’interroger sur la difficulté de vivre pour une conscience d’homme, n’a jamais détourné les yeux de la réalité du destin humain. Témoin des traces laissées dans la décoloration de l’obscur, il est attentif é ce qui apparaét fugitivement sous l’éclair, et qui donne sens au parcours.
    La Traversée aveugle nous parle, avec la secréte mélancolie d’un souffle économe et maétrisé, de notre chemin de vie, é tous et é chacun. Ce recueil, tout entier tendu entre lucidité et dignité, sensible é é l’élan déchiré é que traduit l’image juste, nous offre une poésie existentielle, méditative et humaine, qui sait s’affirmer avec force sans jamais forcer la voix.

    12,00
  • Le Pardon à la nuit aux Editions du Petit Pavé

    Le Pardon à la nuit

    Rive de nuit la grande falaise trie l’espace. Ni les os ni la chair ni les regards qui flottent drapeaux à l’extérieur Juste ce bruit contre le marbre les gens infusent Georges Rose a déjà publié plus d’une vingtaine d’ouvrages (poésie, récits, essais, ethnologie) et obtenu notamment le Prix Louise Labé, le Prix François Villon et le Prix de la ville d’Angers. En couverture, « Il Perdono » (Le pardon), une peinture d’André Jomelli.

    10,00
  • Le Roman achevé aux Editions du Petit Pavé

    Le Roman achevé

    « Je suivais une route lisse, foulais la plage abandonnée. La plage, mon premier désert. Dans le fond de mon ége, la neige couvre de flocons-silence les pages de l’enfantine solitude.

    Aujourd’hui me voici aux portes de l’absence. Lorsque je me retourne, l’enfant qui me suivait ne parle plus dans l’ombre, et fragile s’éloigne, silhouette menue emportée par le temps »

    8,00