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Saint-Nazaire – Histoire ouvrière et mémoire populaire – T5
En 40 ans, l’association a joué un rôle central pour la connaissance du mouvement ouvrier local, un rôle irremplaçable car, en raison notamment de l’absence de faculté dans la ville portuaire, cette histoire a été plutôt délaissée par les universitaires. En outre, elle a assuré des parutions sur les réalités industrielles et les mobilisations ouvrières alors même que ces thématiques, tout comme la notion de classe sociale et singulièrement celle de classe ouvrière, étaient passées au second plan de l’agenda médiatique et académique dans les années 1980 et 1990. Depuis, les sciences sociales se sont à nouveau emparées de ces questions en explorant les mutations de la condition ouvrière et, plus généralement, les recompositions incessantes des classes populaires.
Construit initialement à partir d’un texte inédit de Jean Aubin sur les années 1960, qu’il avait rédigé pour le tome 4 de la série » essais et documents », ce livre, qui comprend un texte de Robert Gautier, également décédé, sur le mouvement coopératif, est une manière de rendre hommage à ces deux co-fondateurs de l’AREMORS. Il s’agit aussi de poursuivre un travail au long cours de recherches sur l’histoire d’une région ouvrière emblématique, adossé à des publications mêlant rigueur historienne et souci de s’adresser au plus grand nombre. Un projet d’histoire populaire qui n’a en rien perdu de sa pertinence.
Extraits de la préface de Julian Mischi
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Les années trente en Touraine
Qui n’a pas rêvé de découvrir la vie de son village cent ans auparavant ? Revenir sur les pas de nos ancêtres, pousser les portes des commerces et métiers oubliés, le nom d’un Maire ou d’un Curé de l’entre-deux guerres. Avec cet ouvrage l’auteur l’a rendu possible.
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Catastrophes et cataclysmes dans l’île de Noirmoutier depuis le IIIe siécle
Plaisancier averti, observateur passionné du monde et de la mer en particulier, l’idée originale d’un répertoire des tempêtes survenues localement au cours des âges prit forme il y a une quinzaine d’années. Enrichi au gré de nombreuses lectures et d’essais de documents, ce qui n’était qu’une distraction passagère devint la monographie et l’essai présentés dans cet ouvrage.
Cette réalisation s’est affirmée comme un devoir à remplir, comme une nécessaire contribution parce qu’il est, plus que jamais, impérieux de faire face à la réalité du changement climatique, en particulier dans l’ile de Noirmoutier, qui va continuer à subir la montée des eaux, inéluctablement.
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La guerre scolaire : les rouges contre les chouans
Les lois républicaines et laïques de 1881 et 1882 mettent fin au monopole de l’église sur l’enseignement, rendant l’école gratuite, obligatoire et laïque dans notre pays. Toutes choses qui semblent normales de nos jours ont déclenchés en cette fin du XIXè siècle jusqu’au milieu du XXè siècle une violence verbale et parfois physique dans tout l’ouest de la France entre les Républicains et les autres.
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Se (re)former dans l’humour
Communiquer, écrire, jouer, dessiner, apprendre dans l’humour, c’est possible. Cet ouvrage propose des démarches, les illustre par de nombreux tableaux, fiches d’activités, dessins. Accessible à tous quel que soit le niveau scolaire, cet outil de travail donnera » de l’oxygène » à la relation éducative. En effet, l’humour conjure le désespoir, fait la nique aux mauvaises » humeurs » : où l’on boude et pontifie, il traverse et transperce les ténèbres de l’ennui avec astuce, doigté, intuition parfois. L’humour conduit à la joie de se dépasser et permet de surmonter les obstacles rencontrés tant par l’élève que l’enseignant dans différentes disciplines.
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Paris Humilié – 1940-1941 –
Les images de Paris en 1940-1941 sont trompeuses. Plusieurs photographes ont été sélectionnés par les autorités d’occupation afin de présenter une ville apaisée et calme. Hors cette » accréditation » il est interdit de prendre des photos à l’extérieur des habitations… Et d’ailleurs, le matériel nécessaire à la prise de vue est strictement contrôlé par la Propaganda Abteilung directement rattachée à Joseph Goebbels. Les photographies de ce livre ont été prises clandestinement par un inconnu, disparu et probablement déporté en 1941. Elles ont été sauvées par son amie qui a rédigé, sur-le-champ, des commentaires politiques au dos de chacune d’elles en indiquant lieu, date et heure de la prise de vue.
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Les fusillés de Belle-Beille
Entre le 21 février 1942 et le 7 juin 1944, 46 résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille à Angers. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 67. Ils étaient étudiants, instituteurs, ouvriers, cultivateurs. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie.
Trois élèves du lycée Saint-Martin d’Angers ont décidé, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, de rechercher derrière les noms des fusillés, leurs vies, leurs parcours, leurs engagements qui se sont arrêtés au champ de tir de Belle-Beille.
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Le destin tumultueux d’Isabelle d’Angoulême
Isabelle d’Angoulème est un personnage attachant.
Héritière d’un domaine en Charente, à la veille d’épouser le comte de Lusignan qu’elle aimait, elle fut brusquement conduite vers une autre voie difficile. Cette descendante d’un roi de France, devenue reine d’Angleterre, sut tenir tête et partager le destin inattendu qui lui était offert.
Au lecteur de découvrir cette femme combative, en proie aux vicissitudes d’une époque troublée de notre histoire.
Les touristes, qui s’émerveillent devant l’abbaye de Fontevraud et contemplent les quatre gisants qui y reposent, pourront mieux comprendre avec cet ouvrage pourquoi cette reine, souvent oubliée, a mérité sa place auprès d’Aliénor d’Aquitaine en ce lieu mythique de notre pays.
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Le mystère Gilles de Rais
Le sire de Rais incarne tellement l’abomination criminelle que son existence a purement et simplement été gommée de l’histoire de France. Pourtant, il a bien existé et sans lui le secours providentiel de Jeanne d’Arc n’aurait probablement pas eu lieu, avec pour conséquence la conquête du trône de France par les Anglais.
Les psychanalystes qui se sont penchés sur la personnalité de Gilles de Rais ont conclu qu’il était un pervers narcissique. Considérer ce trouble de la personnalité narcissique apporte un éclairage singulier sur ce personnage aussi fascinant que mystérieux et permet de revisiter une page sombre de l’histoire de France, au temps de la Guerre de Cent Ans qui l’a vu naître.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est cette perversité qui a permis l’attachement pourtant improbable entre le sire de Rais et Jeanne la Pucelle dont il a été le compagnon d’armes. En effet, tout les opposait, sauf peut-être une certaine conception de la foi omniprésente et particulièrement ardente à l’époque. Gilles avait un besoin vital de pureté, Jeanne l’incarnait et la revendiquait. Elle lui a permis de vivre une exaltation, il a contribué à l’accomplissement de sa mission au secours de la France.
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L’abécédaire amoureux du Communisme
Le Communisme est mort selon les médias. Pourtant, il existe encore des communistes. Gérard Streiff, en fait partie, il explique par cet abécédaire comment on devient communiste en 1968, et pourquoi cinquante plus tard il est toujours communiste. L’occasion pour certains de découvrir ce souvenir, pour d’autres la culture, les combats, les révoltes, la pensée de 50 ans de communisme.
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Mon Journal du nord Mali
De Décembre 2011 à Septembre 2013, il tient un journal quasi quotidien sur tous les événements même les plus mineurs, qui contribuent à plonger le Mali dans la crise où il se trouve aujourd’hui. A la lecture de cette chronique on parcourt une série d’épisodes dramatiques pour les populations, allant de l’occupation du nord du Mali par les djihado-terroristes algériens, au retour des mercenaires Touaregs lors de la chute de Kadhafi, du renversement du Président Amadou Toumani Touré au coup d’état du capitaine Sanogo, de l’intervention militaire française face à la menace terroriste, à l’élection du Président Ibrahim Boubacar Keïta.
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Paysages, Pouvoir et Colères du Sillon à l’Estuaire
A l’heure des Grands débats, des nouvelles communes, des grands discours sur le développement durable et la démocratie participative. À l’anniversaire de la grosse colère des Gilets jaunes en 2018, après le vrai-faux Grand débat de 2019 et à la veille des élections locales de mars 2020, c’est une approche inédite des « espèces d’espaces » périphériques qui est proposée ici, à partir du cas représentatif d’une collectivité du périurbain nantais, entre Sillon de Bretagne et Estuaire de la Loire. Point par point, cet audit passe au scanner géographique le territoire de cette communauté de communes, entre Nantes et
Saint-Nazaire.
Il commence par l’examen de l’espace perçu, celui des paysages, du relief et de sa géologie, du climat, de l’hydrographie, des représentations du territoire dans la littérature, l’histoire locale et le marketing touristique. Ce faisant, il se démarque d’emblée du tableau habituel de l’espace conçu tracé par les aménageurs à l’usage des décideurs, moyens élus et financeurs.