• Rosa Bonheur et George Sand

    Correspondance posthume à l’aube du féminisme

    Rosa Bonheur offre une vision du monde rural proche de celle des romans de George Sand. La description du paysage chez la Bonne Dame de Nohant et le rôle qu’elle attribue aux boeufs de la Mare au Diable révèlent une sensibilité et une proximité avec le règne animal évoquant celles exprimées dans le célèbre tableau de Rosa Bonheur « Labourage nivernais ».
    Si la peintre animalière ne s’est pas directement inspirée des pages de l’écrivaine berrichonne, il est vraisemblable qu’un même sentiment, l’amour de la nature, exalté par le Romantisme, a provoqué une interprétation analogue du labourage d’un champ.

    12,00
  • Écologie politique et totalitarisme vert !

    Sandrine Rousseau, Marine Tondelier, Jean-Marc Jancovici, tous nous alertent sur la fin du monde. Pour l’éviter, il faudrait ne plus voyager, manger végétarien, ne plus faire d’enfant, ne plus rouler en voiture. Bref, revenir deux cents ans en arrière. Mais comme ce régime drastique ne plaît pas aux citoyens, nos ténors d’un monde plus vert en appellent à l’autoritarisme, à la dictature.
    Une déviance qui vient de loin, de la lutte contre le progrès et les Lumières qui a connu son point d’orgue au XXe siècle avec le nazisme et Polpot grands défenseurs des droits de la nature. Il est temps d’établir la généalogie de l’écologisme politique et de mesurer les risques qu’il présente. Allons-nous subir les affres d’un fascisme vert ? C’est le danger que nous encourons aujourd’hui.

    12,00
  • Paris, capitale d’un empire colonial

    Vous apprendrez ainsi… comment a été financée la construction de l’actuel palais de l’Élysée en 1720 ; qu’une statue inaugurée en 2022 évoque les exactions commises aux Antilles en 1802 par l’armée de Bonaparte ; qu’un monument imposant glorifie un homme surnommé « général maziaka » (le Cruel) à Madagascar ; l’identité de l’homme qui a défendu le ciel de la capitale pendant la Première Guerre mondiale ; pourquoi a été construite la mosquée de Paris ; que la façade d’un édifice Art déco proche de la Madeleine figure les animaux de tout l’empire colonial français ; que Hô Chi Minh est venu trois fois ici avant une guerre tout à fait évitable ; que la guerre d’Algérie s’est aussi déroulée en partie à Paris…

    28,00
  • L’engagement mémoriel

    Hélène Cabrillac, fille de Résistant, voit son père arrêté en 1943. Louis Legendre sera conduit en prison, torturé puis envoyé au camp nazi de Bunchenwald.
    Hélène avait trois ans et demi en avril 1945, lorsqu’elle comprend que son père ne reviendra pas. Ce drame la marquera à vie et la conduira à témoigner et poursuivre le devoir de mémoire des ces hommes et femmes disparus dans leur combat de Résistant. Elle devient vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et membre du jury du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation). C’est dans ce cadre qu’elle rencontre les élèves du lycée Saint-Benoît d’Angers, récompensés pour leur travail sur Les fusillés de Belle-Beille (paru aux éditions du Petit Pavé en 2020).

    C’est cette même équipe pédagogique qui a accompagné des élèves du lycée dans la réalisation de cet ouvrage, revenant sur le destin de Louis Legendre, sur leur rencontre avec Hélène Cabrillac, et la participation à un travail d’hommage aux derniers Résistants disparus ces dernières décennies.

    Un ouvrage complet qui à travers une rencontre et l’engagement d’enseignants revient sur le pourquoi de la nécessité de se souvenir du passé, de notre Histoire, sur l’importance du témoignage et la nécessité de conserver la mémoire de ces époques si sombres.

    25,00
  • Et si on parlait d’amour !?

    Samedi 30 juillet 2022, il part rejoindre Davos, la capitale de la mondialisation en courant 23 marathons de suite et en réalisant un documentaire sur l’amour. « Et si on parlait d’amour ? », demande-t-il aux personnes qu’il rencontre sur la route.
    Dans ce livre, au travers d’étapes de sa vie personnelle, il éclaire ses raisons de courir, d’être allé à la rencontre des autres et d’espérer.

    « La peur en nous joue un très grand rôle dans les crises d’aujourd’hui » expliquait Ariane Bilheran, brillante psychologue qui a m’a honoré de son soutien. Elle a ajouté « ce qui chasse la peur, c’est l’amour ».
    J’ai voulu porter l’attention sur cette énergie illimitée, comme espérer que nous puissions apprendre ensemble. Et, au-delà de ces rencontres riches, je crois que ce que je pouvais faire de mieux pour le monde, c’était d’évoluer moi-même. Apprendre à mieux m’aimer et chercher ce qu’est l’amour.

    22,00
  • Ma Fête de l’Huma

    Ça va être ta fête, lectrice, lecteur de cet abécédaire !
    Sans du tout remplacer les livres savants parus sur la question, l’auteur évite une simple « belle lisse poire » de cet évènement et nous donne un regard sociologique amusant et passionné, agrémenté de nombreux documents et icones. Ils en prennent pour leur grade, ceux qui, pieusement, copieusement, reprennent les idées reçues ! Pas de tapis rouge aux idées brunes ! L’ouvrage transmet la saveur et le savoir d’un festival d’éducation populaire… Ce n’est pas la fête de la Fédération de 1792, ni les « pardons » du Moyen-Âge, ni la foire du trône ou la feria de Nîmes : c’est LA Fête, la Fête de l’Humanité !

    20,00
  • Exode et Résistance

    Exode et Résistance aux Ponts-de-Cé

    Mai-Juin 1940, des mois qui évoquent des heures tragiques au niveau national mais qui ont aussi laissé de sombres souvenirs au plan local. C’est ce que cette étude veut rappeler plusieurs décennies après les faits, à partir de témoignages et sources de l’époque.
    Pour beaucoup ce fut ici, aux Ponts-de-Cé, le passage de la Loire pendant l’exode que le poème C de Louis Aragon évoque peut-être encore pour certains. Ce que l’on connait moins c’est le
    combat des tirailleurs sénégalais du 19 au 21 juin 40 rapidement occulté alors que la lutte des cadets de Saumur à quelques kilomètres de là a pris valeur de symbole national.
    Il ne s’agit en aucun cas de rivaliser, de comparer ces deux lieux angevins de résistance militaire mais plutôt, par devoir d’histoire, de ne pas oublier le combat héroïque de ces combattants d’Afrique dont quelques-uns ont laissé leur vie sur les rives de la Loire.

    15,00
  • Jean le Gaulois Réfractaire

    Jean Bourgeon, 70 ans, bien connu sous le surnom d’Obélix dans le mouvement des Gilets Jaunes angevins, même les policiers l’appellent comme cela, nous raconte sa vie. Avec l’aide,
    pour la retranscription de son récit de vie, de sa camarade Sylvie Cognard, il évoque les nombreuses misères et ruptures qui ont parsemé son chemin de vie.

    12,00
  • Gloire aux vaincus

    Cet ouvrage remet en valeur les traces qu’a laissées cette guerre dans l’Ouest de la France. D’abord en relatant l’histoire de ces grands héros, comme le général Chanzy, les hommes mobilisés (les « Moblots »), ou les francs-tireurs…
    Puis en parcourant les cimetières, parcs, places de nos villes et villages de l’Ouest de la France, à la recherche des statues, monuments et autres marques de commémorations de cette guerre souvent oubliée.
    C’est aussi le parcours personnel de son auteur, randonneur insatiable des villes, photographe de statues et de plaques commémoratives, de cimetières… ce qui lui permet d’appréhender le passé pour comprendre le présent et le partager.

    22,00
  • Monnaies féodales d’Anjou du Xème au XIVème siècle

    Si la richesse historique et économique de l’Anjou dans le royaume de France a déjà été abordée dans de nombreux ouvrages et autres recherches, l’étude des monnaies féodales dites d’Anjou n’avait encore jamais fait l’objet d’un livre. C’est maintenant chose faite.

    La monnaie est un moyen pour chaque comte de mettre en valeur son image par des références que l’auteur nous expose ici, ainsi qu’un outil économique. La propagation des monnaies
    d’Anjou principalement sur l’Ouest de la France, mais aussi vers le Sud, prouve l’influence de cette région dans le royaume.

    29,00
  • L'éducation populaire

    L’éducation populaire, un phénix toujours renaissant

    Force agissante, active dans tous les champs de la société, L’Éducation populaire contribue à la construction sociale. Des idéologies s’en revendiquent. L’économie cherche à la mettre à son service. Les forces politiques veulent se la concilier.

    Utopie créatrice, l’éducation populaire porte dans son ventre un monde nouveau à naître, une option alternative en mesure de faire vivre une démocratie jamais complètement aboutie.

    20,00
  • Le maquis de la Ferté Vidame aux Editions du Petit Pavé

    Le maquis de la Ferté Vidame

    2 Février 1944. Il est 22 heures devant le château de Tardais occupé par les SS lorsque deux jeunes Bretons, réfractaires au Service du Travail obligatoire (STO), tentent de faire du stop pour regagner la ferme familiale des Loquets gérée par Alain Le Noc.

    Ils rentrent de Bretagne où ils se sont cachés plusieurs mois. Une voiture arrive de Senonches et s’arrête. Les jeunes se parlent en breton pour ne pas attirer l’attention et le couvre-feu va débuter, il faut se dépêcher. On les balance dans l’étang et on prend la voiture, annonce Joseph à son cousin. Mais dans la voiture, une voix répond en breton : Fais pas le couillon Joseph, c’est ton père qui te parle.

    20,00