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Délits d’encre n°39
« Gavroche » Essai – Critique – Pensée
Le Roman historique par Claude Ferrieux
« Grognard » Archives – Témoignage – Relique
Balzac avait raison par Elisabeth Suaudeau
« Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
Le duc de Beaufort – Roi des Halles -
Dans les pas de Dumnacus – Nouvelle édition
Dumnacus fut en effet l’un des derniers chefs gaulois à résister à l’occupation romaine. Mentionné dans le dernier livre de La Guerre des Gaules par César, l’existence de ce personnage est donc avérée. Mais nous n’en savons pas plus que ce que raconte cette seule source historique. Pourtant, en Anjou, la mémoire de Dumnacus court toujours. Oublié pendant quelques siècles, sa légende ressuscite au XIXe siècle avec de nombreux hommages, comme son imposante statue érigée sur un des ponts des Ponts-de-Cé. En 2000, le Petit Pavé publiait une première édition de cet ouvrage de référence. Plus de vingt après, cette nouvelle version, en plus de la légende racontée par Gérard Quentin et d’une riche bibliographie, propose une vaste réfléxion historique sur le personnage, par William Cherbonnier, ainsi que de nombreux textes et iconographies, parfois inédits, démontrant de la renommée et l’importance de Dumnacus dans notre culture angevine.
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Contes symboliques des druides
Thierry Châtel, transmet depuis plusieurs décennies sa passion pour l’Histoire et la langue bretonne. Il est reconnu comme Barde de la Gorsedd des Druides de Bretagne sous le pseudonyme d’Arzh-Klasker (Ours qui cherche) et druide Artos- Sagios dans un autre cercle druidique.
Chacun découvrira à travers ces contes initiatiques et symbolique, le sens du druidisme, son histoire, son symbolisme. Chacun apprendra à entendre la nature et la voix des animaux. Chacun comprendra, c’est ce qu’espère l’auteur, le message des Druides et l’importance d’écoure et protéger ce monde qui nous accueille. -
Minthe et le Botaniste
La rencontre d’un homme et d’une plante, c’est assez banal. Mais quand la plante, de surcroit une menthe poivrée, converse avec un humain, c’est extraordinaire. Vous ne le croyez-pas ? Alors laissez-vous emporter par ce récit épique qui vous emmènera au plus profond de l’âme végétale. Minthe et le Botaniste vont ainsi cheminer côte à côte et vous accompagner pendant quatre décennies dans le milieu des plantes de santé, de beauté et de bien-être.
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Abonnement aux Brèves du P’tit Pavé
S’informer sur l’édition et l’écriture, connaître l’actualité et les manifestations des Editions du Petit Pavé avec les Brêves.
Abonnement simple aux Brèves du P’tit Pavé – 20 € Un an – 4 numéros (frais de port inclus)
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Le soldat peintre
Mahajanga, Madagascar, 1905… Le jeune Alfred est subjugué par ce port plein de vie et d’Histoire. Mais comprend- il que son père, militaire originaire de la Meuse,
rentre en France pour toujours où il fondera un autre foyer avant de mourir lors de la Grande Guerre ? Ainsi débute l’incroyable destin de ce jeune métis. Mi-malgache mi-français, bâtard, noble, héros de plusieurs conflits armés, peintre, bricoleur et chasseur, Alfred a traversé l’entièreté du vingtième siècle, parcourant le monde de Tananarive à Marseille, de la Chine au Maroc, de Bretagne en Allemagne. -
J’irai voir Pissarro
1870. La guerre vient d’être déclarée. Julien s’ennuie sur la ferme de ses parents près de Laval. Son père le voyait pourtant en successeur. Ses outils de prédilection, ce sont plutôt les crayons et la feuille de dessin. Julien gribouille, esquisse dès qu’il est touché par une situation, un paysage. Son oncle et parrain devine qu’il s’épanouira autrement que dans les travaux agricoles ; il le pourvoit en pastels et pigments.
Julien doit vaincre les résistances à sa passion et expliquer à son amie Victorine, intriguée par ses choix, ce que représentent les couleurs pour lui. L’oncle de Julien le met en relation avec Ludovic Piette, un impressionniste du nord de la Mayenne. Piette est l’ami de Pissarro. Julien aimerait voir Pissarro travailler ses couleurs. Les trains vers Mayenne, vers Paris, rendent ses rêves accessibles.
C’est ainsi que nous entrons dans un univers impressionniste où se profilent en filigrane quelques tableaux de Piette et de Pissarro. Les thèmes du jardin, des marchés, des trains y trouvent aussi leur place…
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Les retraites du 49.3
Paul par ses illustrations satiriques et Muriel par ses textes insolites ont réalisé un « panorama » drôle et critique sur cette période délirante durant laquelle un président recula à 64 ans l’âge de la retraite, sans écouter ni la rue, ni la démocratie, mais en utilisant un chiffre magique : 49.3.
Dans le même temps, Paul nous ramène en annexe au président Poutine, le dictateur russe, dont les pérégrinations continuent à l’autre bout du continent. -
La ville atlantique
Une ville ouverte sur la mer… Saint-Nazaire…
Décennies 1950, 1960…
« Ville glissant de partout à la mer » écrivait Julien Gracq.
Une enfance et une adolescence dans cette ville, indissolublement liées avec le port, les plages, l’horizon derrière lequel on imagine les Amériques. Et puis le damier des rues que l’on arpente
pour aller à l’école primaire, à St Jo, pour faire un tour en ville, le soir, après le collège. Les librairies, nombreuses, distribuées autour de l’axe central, l’avenue de la République, la rencontre d’un libraire passionné, qui à l’enseigne du « Tiers-livre » accueille, conseille, guide.
Vivre dans une ville fait ressentir celle-ci comme le prolongement de son corps. On est un élément d’un organisme et on bat avec lui. Impossible de s’abstraire du pouls de la ville. Sortir, c’est étendre les jambes à travers les rues. Celles-ci sont presque soi et on ne saurait se dissocier de leur topographie.
Tout part de l’immeuble aux carreaux de céramique jaune, le père du narrateur tient un magasin de photographie, véritable univers avec la boutique, le studio, le laboratoire… Et un jour, il faut quitter ce centre-ville, pour un quartier chic, à la sortie de la ville, face à la mer.
« La mer, la mer, toujours recommencée ! » écrivait Paul Valéry. -
En haute solitude
En Haute Solitude, né d’une grande et belle solitude dans les Alpes, est un recueil contemplatif, méditatif, riche en sensations personnelles et suggestives. Dans les pas du poète, dont l’art est un art de la pensée en images, on emprunte un chemin vert qui persille, on croise le caillou charnu, l’orchis vanillé, on s’élève vers les sidérations éblouies de l’enfance, pour qu’enfin les ailes palpitent et s’ébrouent de soleil anisé. La solitude dépouillée de l’ego qui s’éteint et s’efface, la quête ascensionnelle d’une altitude spirituelle hors du temps, sont ici célébrées sans grandiloquence, mais avec l’intensité d’un verbe dense, à la gravité en apesanteur. Le lyrisme, pudique et sobre, rythmé par un souffle lisse et retenu, a su épouser la recommandation de la voix intérieure : Sois au plus près des choses qui ne disent / rien… rien autre que le frémissant chuchotement, le murmure insinuant, mais silencieux à force d’être continu, des vérités premières.