• Les oublié(e)s de Bessonneau

    Bessonneau fut une entreprise gigantesque, construite puis détruite, en plein cœur d’Angers, de quoi marquer l’imaginaire social d’alors. Pendant presqu’un siècle, cette aventure mythique allait imprimer le paysage urbain angevin, la vie angevine. On travaillait chez Bessonneau. On vivait au côté de Bessonneau. On suait et souffrait pour Bessonneau. L’histoire de l’entreprise, dont le nom résonne toujours dans la mémoire des Angevins, est parfois méconnue, même si souvent étudiée. Mais il ne s’agit pas ici d’une nouvelle étude historique sur ces établissements qui ont participé à l’Histoire d’Angers à partir du milieu du XIXe siècle, mais plutôt d’un regard social sur celles et ceux qui ont fait cet empire : ces patrons, père et fils, puis gendre, image parfaite du patronat de leur temps ; mais aussi, et surtout, ces ouvriers, hommes, femmes et enfants, dont la vie (travail, loisir, éducation…) était rythmée par « Bessonneau ». L’histoire également d’un lien ambigu entre ces établissements et la ville d’Angers : liens économiques, mais aussi politiques, problématiques d’urbanisme, de transports, d’infrastructures. Un regard nouveau sur l’envers du décor…

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  • Y’a pas de problème !

    Après avoir parcouru l’Europe, les Etats-Unis, l’Asie centrale, Daniel Roussel découvrait l’Afrique il y a plus de cinquante ans, ses paysages, ses déserts, ses mystères, ses cultures, ses peuples, et depuis le début des années 2000, commençait l’écriture de romans basés sur ses souvenirs, sur les aventures qu’il y avait vécues, mettant en scène les personnages rencontrés. Il en a tiré : Les diamants du Delta, Le Songe du Griot, Le Fou du Marché Rose, Les Mausolées de Tombouctou. Il nous livre aujourd’hui une série de nouvelles qui mettent en scène un piroguier du Sénégal, un fabricant d’huile au Maroc, un boulanger au Mali, toute une suite d’anecdotes amusantes ou tragiques, qui nous font pénétrer dans la culture africaine et découvrir des personnages attachants. Ces lignes se lisent comme on ferait un voyage, dans le temps, dans les pays traversés, on observe et le dépaysement agit dès la première histoire.

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  • Nouvelles noires sauce normande

    Jusqu’où cette jeune femme de bonne famille, désespérément amoureuse d’un joueur décavé, poussera-t-elle l’abnégation ?
    Quand on vient vous tirer du lit à propos de votre voiture garée dans l’impasse, est-ce vraiment un banal cauchemar ?
    Pourquoi des représentants de la Loi ne susciteraient-ils pas eux-mêmes les infractions au code de la route qu’ils répriment, afin de sauver plus de vies ?
    Comment empêcher la révélation publique d’un crime écologique en infiltrant le groupe des donneurs d’alerte ?
    Quel genre d’explosion provoquera la rencontre de deux femmes si dissemblables l’une de l’autre qu’elles n’auraient jamais dû entrer en contact ?
    Autant de questions (et bien d’autres) dont vous trouverez (ou pas) les réponses dans ces douze nouvelles, qui ont pour décor le pays des quatre saisons dans la journée mais ne manqueront pas, le moment venu, de vous transporter en Hollande ou en Indochine.
    Et s’il vous arrive de vous demander s’il n’y aurait pas un brin de fantastique dans tout ça, répondez-vous simplement que ptêt’bien qu’oui, ptêt’bien qu’non, parce que, à vrai dire, nul ne sait jamais où commence précisément la réalité.

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  • Le destin des Juifs en Anjou (1940-1944)

    Le 20 Juillet 1942, 872 hommes, femmes et enfants, parce qu’ils étaient juifs, furent envoyés par le convoi numéro 8 de la gare angevine vers Auschwitz.
    Dans le dispositif de l’occupation nazie en France, Angers est une ville essentielle. C’est pourquoi on y regroupe les Juifs raflés dans tout l’Ouest (dont 43 à Angers). Ainsi le convoi n°8 occupe une place particulière parmi les 77 convois déportant les Juifs de France vers les camps d’extermination. C’est en effet le seul en France, parmi les six prévus, à être parti directement de province.

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  • Délits d’encre n°41

    « Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
    Des nouvelles de Cuba Si !
    Inocencia – Miguel de Carrión
    L’agonie du Héron – Jesus Castellanos
    L’arrivée du cirque – Carlos Loveira
    La tragédie des frères siamois – José Manuel Poveda
    « Gavroche » Essai – Critique – Pensée
    Historique de la littérature cubaine
    « Grognard » Archives – Témoignage – Relique
    Quelques lettres cubaines retrouvées…
    d’Ernesto Che Guevara

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  • Rage

    Une soirée tranquille, au mois d’avril. Chien, Lionne et Gorille empruntent le bus 57 pour rentrer chez eux. Le trajet est bien long jusqu’à la lointaine banlieue. Mais alors que le bus fait un arrêt pour prendre de nouveaux passagers, Renard, l’écume aux lèvres, monte à bord. Aussitôt, il menace d’une arme à feu les autres animaux qu’il prend alors en otage, exigeant de recevoir le traitement contre la rage. Depuis des décennies, prédateurs et proies avaient su vivre ensemble sans violence dans une société pacifiée. Mais le retour de la rage sonne le glas de l’équilibre entre les espèces. À présent que leurs pulsions sont libérées, les carnivores décident de reprendre leur rang dans la chaîne alimentaire. Et bientôt, le pouvoir…

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  • Avrillé dans la guerre

    1939. La guerre déclarée, le gouvernement polonais s’exile à Angers. Avrillé, commune de près de 1 600 habitants, héberge alors dans un de ses châteaux, l’ambassadeur de France en Pologne, Léon Noël. Puis c’est l’occupation, le quotidien des Avrillais va être émaillé de restrictions, de réquisitions…
    Les hommes partent au front, certains entrent dans la Résistance, ce qui en conduira à la déportation. En 1944, Avrillé, dont le terrain d’aviation est occupé par les Allemands, est une cible privilégiée lors des bombardements alliés et de nombreuses habitations sont détruites. Des Avrillais sont relogés dans une cité d’urgence qui existera encore plusieurs années après la Libération.

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  • Quelques accords sur le piano des jours

    Plus qu’un journal intime, c’est une vision du monde, de son monde, que nous offre ici Nicole Dupuis. D’une plume belle et délicate, elle nous livre en vers ou en prose son quotidien, ses réflexions, son âme. L’accompagner au fil des pages à travers souvenirs, instantanés, parcours de vie, est suivre le parcours d’une femme de notre époque, avec ses questionnements, ses incertitudes et ses ressentis.
    Le poète et écrivain Christian Bobin n’a pu qu’encenser ce livre : Merveilleux le temps que je viens de passer à vous lire, Nicole Dupuis. J’ai vu la petite fille qui traverse le temps avec vous, et qui est vous… J’ai entendu ce que vous êtes seule à entendre, le bruit sans bruit de l’invisible… Le meilleur de la vie se passe en silence. L’éternité se cache dans la vie simple et lente. Dieu, s’il y a un Dieu, n’a pas plus que deux de tension.

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  • N°5 – Octave MIRBEAU essais et actualités – 2024

    Plus d’un siècle après sa disparition, commémorée partout dans le monde en 2017, Octave Mirbeau, l’auteur de Sébastien Roch, de Dingo et du Journal d’une femme de chambre, est plus que jamais d’actualité, au moment où se déchaînent la barbarie des guerres et le terrorisme des fanatiques, illustrant tragiquement l’inhumanité de l’espèce humaine. Intellectuel engagé, libertaire, dreyfusard, combattant de la laïcité, écologiste avant la lettre, chantre attitré de Monet, de Rodin, de Van Gogh et de Camille Claudel, Octave Mirbeau n’a cessé de se battre pour des valeurs éthiques et esthétiques, la Vérité, la Justice et la Beauté. Avec la seule arme de sa plume, il a dénoncé sans relâche toutes les formes d’oppression, d’exploitation et d’aliénation. Il est, par excellence, le grand démystificateur, celui qui tente d’ouvrir les yeux des « aveugles volontaires » face à « l’horreur d’être un homme ».

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  • Femmes de ma mémoire – Sortez de l’ombre…

    Il est dans une vie des personnes qui marquent notre chemin, que ce soit par un conseil, une rencontre, un geste, un soutien, un sourire…
    De ces personnes qui l’ont marquée, Régine Albert, écrivaine et herbretaise de toujours, a souhaité sortir de l’ombre 40 femmes dont elle nous offre ici les portraits.
    Elle nous propose ainsi des biographies personnelles, où chaque femme, célèbre ou inconnue, retrouve sa place dans l’histoire des Herbiers, cette ville qui a vu grandir et s’épanouir l’auteure.
    C’est ainsi que nous retrouvons au fil des pages, la remmailleuse de bas ; la modiste, professions aujourd’hui disparues ; la conteuse de l’émission « radio au pays » ; l’ouvrière de l’usine de chaussures ; l’infirmière candidate au Conseil Départemental…

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  • Rosa Bonheur et George Sand

    Correspondance posthume à l’aube du féminisme

    Rosa Bonheur offre une vision du monde rural proche de celle des romans de George Sand. La description du paysage chez la Bonne Dame de Nohant et le rôle qu’elle attribue aux boeufs de la Mare au Diable révèlent une sensibilité et une proximité avec le règne animal évoquant celles exprimées dans le célèbre tableau de Rosa Bonheur « Labourage nivernais ».
    Si la peintre animalière ne s’est pas directement inspirée des pages de l’écrivaine berrichonne, il est vraisemblable qu’un même sentiment, l’amour de la nature, exalté par le Romantisme, a provoqué une interprétation analogue du labourage d’un champ.

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  • Écologie politique et totalitarisme vert !

    Sandrine Rousseau, Marine Tondelier, Jean-Marc Jancovici, tous nous alertent sur la fin du monde. Pour l’éviter, il faudrait ne plus voyager, manger végétarien, ne plus faire d’enfant, ne plus rouler en voiture. Bref, revenir deux cents ans en arrière. Mais comme ce régime drastique ne plaît pas aux citoyens, nos ténors d’un monde plus vert en appellent à l’autoritarisme, à la dictature.
    Une déviance qui vient de loin, de la lutte contre le progrès et les Lumières qui a connu son point d’orgue au XXe siècle avec le nazisme et Polpot grands défenseurs des droits de la nature. Il est temps d’établir la généalogie de l’écologisme politique et de mesurer les risques qu’il présente. Allons-nous subir les affres d’un fascisme vert ? C’est le danger que nous encourons aujourd’hui.

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