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Les retraites du 49.3
Paul par ses illustrations satiriques et Muriel par ses textes insolites ont réalisé un « panorama » drôle et critique sur cette période délirante durant laquelle un président recula à 64 ans l’âge de la retraite, sans écouter ni la rue, ni la démocratie, mais en utilisant un chiffre magique : 49.3.
Dans le même temps, Paul nous ramène en annexe au président Poutine, le dictateur russe, dont les pérégrinations continuent à l’autre bout du continent. -
La ville atlantique
Une ville ouverte sur la mer… Saint-Nazaire…
Décennies 1950, 1960…
« Ville glissant de partout à la mer » écrivait Julien Gracq.
Une enfance et une adolescence dans cette ville, indissolublement liées avec le port, les plages, l’horizon derrière lequel on imagine les Amériques. Et puis le damier des rues que l’on arpente
pour aller à l’école primaire, à St Jo, pour faire un tour en ville, le soir, après le collège. Les librairies, nombreuses, distribuées autour de l’axe central, l’avenue de la République, la rencontre d’un libraire passionné, qui à l’enseigne du « Tiers-livre » accueille, conseille, guide.
Vivre dans une ville fait ressentir celle-ci comme le prolongement de son corps. On est un élément d’un organisme et on bat avec lui. Impossible de s’abstraire du pouls de la ville. Sortir, c’est étendre les jambes à travers les rues. Celles-ci sont presque soi et on ne saurait se dissocier de leur topographie.
Tout part de l’immeuble aux carreaux de céramique jaune, le père du narrateur tient un magasin de photographie, véritable univers avec la boutique, le studio, le laboratoire… Et un jour, il faut quitter ce centre-ville, pour un quartier chic, à la sortie de la ville, face à la mer.
« La mer, la mer, toujours recommencée ! » écrivait Paul Valéry. -
En haute solitude
En Haute Solitude, né d’une grande et belle solitude dans les Alpes, est un recueil contemplatif, méditatif, riche en sensations personnelles et suggestives. Dans les pas du poète, dont l’art est un art de la pensée en images, on emprunte un chemin vert qui persille, on croise le caillou charnu, l’orchis vanillé, on s’élève vers les sidérations éblouies de l’enfance, pour qu’enfin les ailes palpitent et s’ébrouent de soleil anisé. La solitude dépouillée de l’ego qui s’éteint et s’efface, la quête ascensionnelle d’une altitude spirituelle hors du temps, sont ici célébrées sans grandiloquence, mais avec l’intensité d’un verbe dense, à la gravité en apesanteur. Le lyrisme, pudique et sobre, rythmé par un souffle lisse et retenu, a su épouser la recommandation de la voix intérieure : Sois au plus près des choses qui ne disent / rien… rien autre que le frémissant chuchotement, le murmure insinuant, mais silencieux à force d’être continu, des vérités premières.
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Délits d’encre n°38
« Gavroche » Essai – Critique – Pensée
Histoire simplifiée de la Poste et de la diffusion des livres
« Grognard » Archives – Témoignage – Relique
Pour une poste et des idées moins timbrée !
« Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
Extrait de Le Colporteur par F.A. Chevrier (1761) suivi d’un florilège Au bonheur de la Poste -
Meurtre sur l’Isère
La rivière Isère fut le théâtre d’un drame. Un problème se pose : était-ce un accident ou un meurtre ? La justice a tranché pour la seconde solution. Sophie, la condamnée, a toujours clamé son innocence. En vain. Certains témoignages, jugés parfois tendancieux, l’ont envoyée derrière les barreaux. La voici qui sort de la Maison d’Arrêt de Valence, ayant purgé sa peine. Ne va-t elle pas chercher à se venger ? Déjà un des témoins clés disparaît. Alors, en parallèle aux enquêtes de police infructueuses, le père de la première victime, Yves Duchesne, propriétaire du restaurant le San Vito, place Jean Jaurès, embauche John Becker, détective privé, ancien flic canadien, qui va remuer ciel et terre pour dénouer les fils de cette intrigue.
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Cette nuit-là, la Sorcière…
Des ombres furtives dans un chemin creux, des coups de feu inquiétants, une famille désemparée, un orage menaçant, les images de cette nuit irréelle de 1794 resteront longtemps dans votre mémoire tant le suspense est intense. Sans aucun temps mort. La Sorcière, fascinante et redoutée, hante les esprits et agit comme un aimant diabolique sur toute une région qui a perdu ses points de repère.
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Délits d’encre n°37
« Gavroche » Essai – Critique – Pensée
Les Kanak et le bagne
de Marinette Delanné
« Grognard » Archives – Témoignage – Relique
Le Paradis Calédonien
« Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
Contes Kanak par Louise Michel -
Délits d’encre n°36
« Grognard » Archive – Témoignage – Relique
L’art de la nouvelle
Deux textes méconnus à découvrir
de Edgar Poe et Louis Pergaud
« Gavroche » Essai – Critique – Pensée
La nouvelle aujourd’hui
« Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
L’âme perdue – Nouvelle de Francis Carpentier -
Femmes Angevines sous la IIIe République
Sous la IIIe République et jusqu’en 1945, les possibilités des femmes sont limitées tant par leur situation légale que par l’opinion publique.
Cependant des femmes ont voulu, malgré les contraintes, être présentes dans la société, avoir une vie publique, agir pour mener à bien leurs projets dans leur domaine de prédilection, les arts, les lettres, l’enseignement, l’action sociale, la santé ou le sport.
L’ouvrage met en lumière des personnalités féminines angevines – certaines célèbres, la plupart peu connues – dont l’action, hors du foyer a contribué à faire évoluer les représentations mentales.
Ces pages brossent, sur deux générations, de beaux portraits de femmes engagées pour le droit et la justice sociale. Avant la Grande Guerre émergent les figures de Félicité Glétron et de Marie Robert ou de Lucie Chenot-Laboulais et ses consœurs dreyfusardes. Dans l’entre-deux guerres, celles de Germaine Couchoud-Boumard et de Lucie Louïse-Canonne dont l’investissement en faveur des familles pauvres est reconnu publiquement.
A quelques exceptions près, comme Louise Mulot, Georgette Boulestrau, certaines religieuses et institutrices, qui se sont forgé leur destin, nos dames appartiennent à la bourgeoisie. Elles ont bénéficié d’un milieu familial porteur et probablement d’une éducation soignée comme en témoignent leurs écrits.
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Contes traditionnels des sommets de l’Himalaya
Est-ce que vous savez d’où viennent les papous ? Pourquoi les perroquets ont fui l’Himalaya à l’époque où on les prenait pour des autruches ? Ce qu’on ressent sur les sommets lorsque des feux d’artifice explosent dans le ciel ? Non ?
Dans ce cas, peut-être que vous connaissez les histoires qu’on se raconte en Himalaya depuis des millénaires ? Non plus ?!
Et bien, je vais vous dire quelque chose… c’est normal, car les contes traditionnels des sommets de l’Himalaya, ça n’existe pas ! Pour une raison toute bête : personne n’habite sur les sommets de l’Himalaya.
Mais réjouissez-vous ! Ces contes traditionnels ont été inventés pour vous et ils sont dans ce livre que vous tenez entre les mains.