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Rouge Cerise
Les moines ont pris un autre chemin de prière… Rémi marche à quelques mètres devant moi. Sa silhouette fuit… Nous nous frôlons. Son corps tressaille… Tout s’accélère…
L’aventure prendra fin au domaine de la Risle, près du château de la Comtesse de Ségur où garçons et filles de la Compagnie des Jeunes Paumés se prêtent au jeu d’une écriture inventive.
Trouver son chemin, voilà le dernier acte d’une vie…
Julie trouvera-t-elle sa maison de brique rouge ? Et Rémi sa véritable identité ?
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L’épinglette dorée – L’orange de la Mitidja
Vous le découvrirez dans l’Epinglette dorée, récit émouvant et plein de suspense, basé sur des faits bien réels.
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Shanghai Karaoké Hôtel
Le roman prend place au fin fond d’une mégalopole chinoise, mais il aurait pu se passer ailleurs, partout où l’on peut rencontrer des femmes, aimer, se perdre, souffrir… et payer la note. Parce que c’est de cela dont il s’agit : de la note à payer pour bientôt plus de trois cents ans plus ou moins consciemment formatés par la pensée romantique. Cette éclosion du moi qui nous trimbale à travers le monde comme si on en était le centre, par-delà l’éthique et la morale, à la recherche de l’exotisme, de la sensation, d’un récit assez sulfureux pour nous permettre d’endosser les oripeaux du héros… Shanghai Karaoké Hôtel nous mène en voyage de l’entrée d’une maison close à la coque d’un bateau, chemin à rebours de Frédéric Moreau, signant une nouvelle fois l’échec de L’éducation sentimentale.
« Alors voilà. Je reste appuyé sur la rambarde du bateau. Et je fume des clopes. Ce n’est pas vraiment agréable, mais c’est comme dans les films et dans les bouquins. C’est comme ça que font les personnages pour réfléchir sur les trucs qui viennent de leur arriver. »
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Le passager de Zanzibar
Les Pénélope de ” JCL » se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d’entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d’aventures extraordinaires où le conteur l’emporte sur le poète élégiaque.
On l’a compris, dans ce récit, débordant d’intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l’auteur, tout grands voyageurs qu’ils fussent, n’y sont jamais allés.
On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l’esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL.
La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie… -
Voyageur sans mémoire
Mais qui est cette cousine ? Pourquoi Alexander a-t-il fait un très long séjour en clinique psychiatrique ? Que se passe-t-il et que s’est-il passé autrefois dans les Monts d’Arrée ?
Alexander au cours de ce périple découvrira la petitesse de certains, la cupidité d’autres… mais aussi l’élégance et la richesse des rencontres, l’audace et la chaleur du désir.Le mystère plane à chaque page de ce roman qui se révèle tout à la fois un parcours initiatique et le révélateur de secrets de famille.
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La vie sans ailes
Quelle folie humaine, quel malheureux concours de circonstances l’avaient amenée là ?
C’est ce que découvrent ses deux sœurs à travers la correspondance échangée trente ans plus tard et les investigations d’un enquêteur recruté par leurs soins.
Le titre La vie sans ailes joue sur les mots ailes / elle et souligne le manque fondamental intevenant très tôt dans la vie de Beauvale, et qui en détermine le destin. -
Parfum de larmes
Bernard regarde sa vie exposée dans son carnet vert comme si elle était déposée dans sa mémoire. S’enchaînent douleurs, doutes et une foultitude de questions enrobées de peurs.
Ce roman nous parle de l’Amour, avec force, avec énergie mais avec lucidité.
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La dernière Dame de la Licorne – Adieu au XXe siècle
L’auteur, mêlant souvenirs et diction, et histoires réelles glanées ici et là, dépeint par l’intermédiaire de la Dernière Dame de la Licorne, non sans humour, la fin du XXe siècle en province dans une famille de classe moyenne.
Ce roman est à la fois le témoignage d’une époque et un exemple de volonté et de courage.
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Les chagrins d’Iréne
Irène, ma mère née en janvier 1909, décédée à l’âge de quatre-vingt-onze ans, a traversé le siècle précédent ensanglanté par le carnage des deux guerres mondiales. Aînée des dix enfants d’une famille pauvre, sa vie a été jalonnée d’épreuves :
– Une enfance besogneuse dès l’âge de treize ans, un père handicapé par les séquelles de la guerre des tranchées (une jambe gelée), son mariage avec Paul, un homme de qualité, suivi de la mort de Claude, son premier bébé, la mort de Paul déporté-résistant dans un sinistre camp de concentration d’Allemagne du nord, le combat d’Irène pour survivre et élever dignement son second fils ;
– Remariée douze ans plus tard, elle perdit son second mari Edmond foudroyé par une crise cardiaque après quatre ans de vie commune.
Quelques rayons de soleil toutefois ont éclairé les dernières années de sa vie : le mariage de son fils et la naissance de son unique petite-fille Isabelle, future maman de Marie et Lou.
Irène que les malheurs n’ont pas épargnée, a reporté tout son amour sur son fils, son soutien, sa raison de vivre. Elle lui a trop donné peut-être ! … Mais peut-on reprocher à une mère d’avoir trop aimé son unique enfant, auteur de ce livre qui a tenu à lui rendre hommage ? -
D’une famille, l’autre
Dans cet effort de l’imagination pour ressaisir et comprendre ce qu’a pu être la jeunesse inconnue de la mère morte resurgissent ici une époque, des lieux, des gens – ceux-là qui peuplaient encore les campagnes, les bourgs et les faubourgs des pays du Centre, et aussi les beaux quartiers parisiens, dans les années d’après-guerre, et qui ont progressivement disparu du paysage, gommés par la mort ou la modernité. Agriculteurs, valets de ferme, enfants de l’Assistance, bourgeois et petits-bourgeois de province et de la capitale… L’auteur évoque, à travers une foison de personnages, quelques permanences d’une société en constant renouvellement.
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Un homme en morceaux
Il décide de peindre à nouveau, retrouver ce qui le constitue, retourner à la source. Fragment après fragment, il reforme le puzzle de son existence avec au départ pour seuls indices un carnet de santé incomplet et cinq balafres lui entourant les chevilles et les poignets.
Benjamin va mener une enquête sur lui-même. Il découvrira un “trou” dans sa vie d’homme, une période refoulée pendant laquelle il était étudiant à la faculté de Rennes. Une période noire et hallucinée où il se rêva peintre avant de finir dans un hôpital psychiatrique.
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Douleur angevine
Malgré toute la violence paternelle puis conjugale subie par cette quadra, Douleur angevine est aussi une belle histoire d’amour, qui affirme l’originalité et le talent de son auteure.