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Rien ne se perd
Le président de la République se nomme Georges Pompidou lorsque ce récit commence.
Clément, 17 ans, apprenti menuisier, dessine depuis toujours, il accepte un soir d’accompagner son ami d’enfance au centre culturel de sa ville…
Ce sera pour Clément le départ d’une vie d’artiste peintre, via les Beaux-arts, tout à la fois sombre et lumineuse.
Le roman commence dans une cité HLM de banlieue et se termine vingt ans plus tard à Paris. -
L’amour n’est pas sous le marbre blanc – Le bonheur d’Ida
Le roman se déroule en Picardie, à Paris, sur la côte d’Azur, en Italie. Ici et là apparaissent des personnages, souvent hauts en couleur, parfois pathétiques.
Hermine, dont le physique évoque une sculpture de Giacometti, peint des tableaux ahurissants. Angelo, homme de la mafia, se dit être un brave homme. Alida, propriétaire d’une pépinière, se recueille devant un olivier, et prie que son défunt mari brûle en enfer. Alphonso, ancien gondolier, parcourt la lagune à Venise sur son rafiot. Dimitri a sculpté le buste d’Ida. Le visage s’affirme dans une expression sublimée, immuable, révélant le bonheur, un bonheur immanent, préservé du tourment, foi fervente. L’artiste a donné un nom à son œuvre : Le bonheur d’Ida. -
Si loin, si prés
Si loin, si près de sa jeunesse, des autres, de soi-même… Avec le temps, travailler, vivre, aimer ne devient pas plus facile. A quelle distance se tenir ? En 2009, année de crise, Adèle, Luca, Etienne et Carole se croisent à Angers. Le feu prend au château et dans leurs vies.
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Malgré le vent
Avant le drame, tous les paysages, toutes les
représentations fugaces sont allumées. Puis la Grande
Maladie plonge un voisin alité dans l’enfer charnel du
corps qui se défait.
L’autre Grande Infection nucléaire, irradiante, nous
installe dans la fréquentation de l’élémentaire et du
cosmos. Mais cette connaissance des soleils artificiels, des
éblouissances torrides, se paie d’une douleur é vie.
Déjé Claude Lévi-Strauss nous alertait dans Tristes
Tropiques : ? Ce que d’abord vous nous montrez, voyages,
c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité é. Dans
toutes ces agressions, un étre pourtant riche de toute son
histoire, humaine, demeure épuisé, écrasé, essoré.
Or, s’il est écrivain comme l’est ici Jean-Claude
Lamatabois, le capteur de ces éclatements acquiert une
vision é transmettre é ses compagnons de vie. Il dit son
accession é des prodiges inconnus méme de Rimbaud,
lorsque la steppe russe s’asséche et que le lagon polynésien
se vide. Il ne reste alors que les végétations rouges de la
Lune Noire.
Voila pourquoi, il faut lire ce livre exceptionnel. -
Je suis mort hier, à quatorze heures…
Le narrateur – qui ressemble beaucoup à l’auteur – témoin privilégié, raconte à la première personne ses obsèques et les conséquences de sa mort chez ses proches, amis et entourage politique, souvent amusé par les réactions des uns et des autres. Ce fil rouge permet de porter un jugement distancié sur les êtres et les choses de la vie. Quand je dis 14 heures, c’est par recoupement. J’étais arrivé vers 12 h 30 au café de la Rose pour y disputer la partie de tarot qui réunit presque quotidiennement notre bande de copains, des profs pour la plupart, depuis près de trente-cinq ans. Trente-cinq ans que nous faisons des petites, des pousses, des gardes, des gardes sans ou contre (mais bien plus rarement), en commentant l’actualité et en riant des jeux de mots, souvent très drôles, du plus jeune d’entre nous, éric, intarissable en ce domaine.
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L’insolence du Rouge
Une vieille dame, une jeune fille et un chat dans une maison de bord de Loire. Ils écoutent les Maîtres du mystère sur Paris-Inter. A frémir. On est dans les années 1960, la petite fille voudrait voir le monde en rouge, rêve d’un monde équitable tandis que son père célèbre les valeurs de l’argent, du mérite et de la sueur. Le sang coule dans la fiction radiophonique, à proximité de la maison aussi. Comment se construire dans le choc de deux mondes ? Quarante ans plus tard, le propos reste singulièrement actuel.
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Retrouvailles à L’Anse Rouge
Retrouvailles à L’Anse Rouge, c’est l’histoire d’un homme et d’une femme hantés par un épisode de leur passé. Ils se sont connus à Tahiti, autrefois. Il avait vingt-cinq ans, elle, dix-huit. L’espace d’une saison, ils auraient pu vivre un bel amour, mais… Trente ans plus tard, en 2002, se souvenant de ce moment rare de leur jeunesse, l’un et l’autre nourrissent, chacun de leur côté, le projet de se retrouver. Que sont-ils devenus ? Quels chemins ont-ils parcouru ? Où en sont-ils dans leur existence ? Sont-ils mariés ? Ont-ils des enfants ? Comment vont-ils parvenir à se revoir ? Cette rencontre va-t-elle changer leur vie ? Retrouvailles à L’Anse Rouge nous le raconte. Grâce à une intrigue subtile, Jean-Pierre Raison nous entraîne dans une histoire captivante. écrit avec fluidité et finement construit, son roman, alerte, drôle et intelligent, se lit comme un feuilleton. Il en émerge deux personnages principaux attachants : Jean-François, un idéaliste meurtri par la vie, en quête de revanche, et Nadine, une battante épanouie, sensible aux « grands sentiments ». Au-delà de cette aventure romanesque, Jean-Pierre Raison nous invite à voyager de Tahiti à Noirmoutier, en passant par Cholet, Annecy, Paris, Nantes, Arcachon et Royan, avec des incursions en Sicile et en Tunisie.
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Pardon madame
C’est un roman grave, cruel, sorte d’élégie de la détresse. La montée d’un climat inquiétant révèle des personnages victimes d’un destin où se côtoient folie et haine, surgies souvent d’un amour malheureux ou pitoyable. « Comme si leur âme avait désespéré de respirer », dit un théologien, ami de l’auteur. Epopée du mystère, de la dissimulation, l’histoire, se forgeant dans les circonvolutions du temps, finira par s’éclaircir avec logique.
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Le retour de l’abbé Fournier
Nantes, avril 2005. Gaétan Fournier, qui vient de défroquer, est de retour dans la ville où il a entamé son sacerdoce. Après quinze ans d’absence, l’ancien vicaire de Saint-Pasquier veut retrouver cette paroissienne dont le souvenir n’a cessé de l’obséder : Marie-Laure d’Estran. Le brillant abbé, originaire de Vendée, et cette grande bourgeoise racée, se sont secrètement aimés, sans jamais fauter. Jusqu’au moment où la séparation totale s’est imposée à eux. Si l’abbé Fournier s’est résolu, la mort dans l’âme, à partir exercer son ministère sous d’autres cieux, Marie-Laure d’Estran, compromise dans une sombre histoire de mœurs, a été contrainte de ” s’exiler » à Paris. À dire vrai, son grand-père l’a chassée de l’affaire familiale, un gros cabinet immobilier dont elle assurait la gérance. Quinze ans plus tard, un beau soir de septembre 2005, Marie-Laure d’Estran et Gaétan Fournier, forçant le destin, vont à nouveau se rencontrer. Alors, pour eux, tout va devenir possible… Au-delà de la passion amoureuse, et du thème de la religion, Jean-Pierre Raison aborde dans ce roman à la fois vif et profond, des sujets sensibles comme l’urbanisme et l’immobilier. Il dresse aussi un singulier portrait culturel et social de la ville de Nantes.
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Bénédicte, le rêve brisé
Ce roman conte l’histoire d’une jeune femme courageuse, d’humble naissance et qui, par amour et grâce à sa persévérance, réussit une ascension sociale exemplaire. Elle sera victime d’un tragique accident au moment où elle touche au but. Ce récit est également un hymne à la nature, à la faune et à la flore sauvage de la région sarthoise.
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Petite histoire subjective et romancée de la pêche à la truite en France
Je sais… Vous ne trouvez pas ça très malin les souvenirs d’un pêcheur, d’un chasseur de poissons, d’un qu’on pourrait comparer à un arpenteur du dimanche, un de ces obsolètes moyenâgeux qui s’amusent, les pieds dans l’eau, à suivre une mouche au gré du courant. Mais, je vous convaincrai, je le sais, si je vous dis ma nostalgie d’un pays maintenant disparu et pas plus désagréable que celui qu’on connaît aujourd’hui.