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Un village pas si tranquille ! En Mayenne dans les années 50
Un village mayennais en 1950. Une bande de gamins espiégles et indépendants, généreux et tendres, observe les adultes du village tout en essayant de comprendre ce qu’on refuse de leur expliquer.
Pourquoi les Dubois martyrisent-ils leur petite Zette ? Est-ce par faiblesse, par méchanceté, par bétise ? Pourquoi certains parents enseignent-ils é leurs enfants des principes qu’ils ne s’appliquent pas é eux-mémes ? Quel peut étre le sexe de Monsieur le curé pour qu’il soit obligé de porter une longue soutane ? Les femmes sont-elles bien le sexe faible ? Est-il bien vrai qu’un mari commande un bébé en embrassant sa femme ?
Nos garnements décident un jour de fonder l’association secréte des Pique-Choux et de partir en guerre contre les parents qui se rendent coupables d’injustices é l’encontre de leurs enfants. Espiégleries, superstitions, craintes ancestrales, drames, prennent des proportions telles que la vie apparemment sans vagues du village de fouillé en est bouleversée.
Petit é petit, au travers d’anecdotes tour é tour dréles, tendres ou dramatiques, nous sommes invités é plonger dans la vie souterraine de ce petit village mayennais troublé uniquement par les clapotis des cancans de vieilles femmes é la langue bien affétée.
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Crime en bord de Loire
Cette enquête du lieutenant Martin, dans un village d’Anjou, fruit de l’imagination de l’auteur, nous invite à une promenade en bord de Loire sous fond d’intrigue policière où se mêlent parties de boules de fort et belotes bridgées.
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Louise Corbin, Sorcière en pays de Beauce
Louise Corbin, âgée de 16 ans, a « l’indélicatesse » de se refuser au seigneur de Chartres. Nous sommes en 1686. Il ne fait pas bon se rebeller et le jeune noble décide de se venger en déclarant cette ruralitène sorcière. S’en suit une parodie de jugement et l’Evêque de Chartres tient à faire un exemple. La sentence est aussi inattendue qu’exceptionnelle. Louise Corbin tombe dans l’oubli… jusqu’à aujourd’hui.
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Rue du Lutin, Souvenirs d’enfance dans une rue d’Angers
Dans les années d’après-guerre, d’Angers à Bruxelles le chemin passait – qui l’eût cru ? – par la rue du Lutin et la rue Victor Hugo ! Rue du Lutin, demeuraient Louise et Alexandre, nos grands-parents. Rue Victor Hugo, se situait l’appartement modeste d’Hortense, notre grande tante. A Bruxelles avait vécu autrefois tante Hortense ; Louise et Alexandre y avaient fait un séjour mémorable. Les petites filles de la campagne que nous étions faisaient leurs délices des lumières de la ville d’Angers, des souvenirs enchantés de Bruxelles. Délices mêlées de mystères et de non-dits, de déchirements familiaux… émerveillements de l’enfance que briseront le temps qui passe, la mort inéluctable des grands-parents, de la grande-tante, la vente de la petite maison de la rue du Lutin… La mémoire et l’imagination font revivre personnages et époque.
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Le cœur qui tremble
Lou se prétend grand reporter mais en réalité, il trie les dépêches de l’AFP pour un mauvais journal. Il ment, il fabule pour rompre son ennui, et accessoirement pour séduire. Et puis Lou va entrer dans la vraie vie, par l’intermédiaire de deux rencontres…
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Si loin, si prés
Si loin, si près de sa jeunesse, des autres, de soi-même… Avec le temps, travailler, vivre, aimer ne devient pas plus facile. A quelle distance se tenir ? En 2009, année de crise, Adèle, Luca, Etienne et Carole se croisent à Angers. Le feu prend au château et dans leurs vies.
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Le rendez-vous de Sainte-Pezenne
Las de ses pérégrinations administratives, le commissaire Yvan Martineau, solitaire et un peu taciturne, a fini, il y a quelques années, par poser ses valises à Niort [Deux-Sèvres] où il espère enfin se fixer définitivement. Une mort rendue suspecte par l’envoi de lettres anonymes va l’amener à enquêter dans le quartier, pourtant calme d’ordinaire, de Sainte-Pezenne, où sa sagacité va, encore une fois, être mise à l’épreuve et sa vie sentimentale durablement bouleversée.
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Commissaire Bourbonnais – L’homicide de Saint-Yorre
Une agression devant l’usine d’embouteillage de Vichy-Saint-Yorre. Un commissaire, de retour en France après une longue émigration au Canada, en poste à Vichy dans le bel immeuble de l’avenue Victoria. Au gré des méandres de l’enquête, il retrouve ses racines en Bourbonnais, Berry et Sologne. Il apprécie la visite du pays de ses ancêtres et la compagnie des gens de ces provinces. S’il se réserve les investigations à Varennes-sur-Allier ou Ivoy-le-Pré, le commissaire délègue à ses adjoints, la sympathique inspectrice principale Maryse Ancelin et le bouillant inspecteur Lacaze, les recherches à Lapalisse, Saint-Germain, Saint-Pourçain, Creuzier ou Vichy. Et il n’est pas interdit d’accepter un petit café ou un pastis qui aident à délier les langues.
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Malgré le vent
Avant le drame, tous les paysages, toutes les
représentations fugaces sont allumées. Puis la Grande
Maladie plonge un voisin alité dans l’enfer charnel du
corps qui se défait.
L’autre Grande Infection nucléaire, irradiante, nous
installe dans la fréquentation de l’élémentaire et du
cosmos. Mais cette connaissance des soleils artificiels, des
éblouissances torrides, se paie d’une douleur é vie.
Déjé Claude Lévi-Strauss nous alertait dans Tristes
Tropiques : ? Ce que d’abord vous nous montrez, voyages,
c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité é. Dans
toutes ces agressions, un étre pourtant riche de toute son
histoire, humaine, demeure épuisé, écrasé, essoré.
Or, s’il est écrivain comme l’est ici Jean-Claude
Lamatabois, le capteur de ces éclatements acquiert une
vision é transmettre é ses compagnons de vie. Il dit son
accession é des prodiges inconnus méme de Rimbaud,
lorsque la steppe russe s’asséche et que le lagon polynésien
se vide. Il ne reste alors que les végétations rouges de la
Lune Noire.
Voila pourquoi, il faut lire ce livre exceptionnel. -
Je suis mort hier, à quatorze heures…
Le narrateur – qui ressemble beaucoup à l’auteur – témoin privilégié, raconte à la première personne ses obsèques et les conséquences de sa mort chez ses proches, amis et entourage politique, souvent amusé par les réactions des uns et des autres. Ce fil rouge permet de porter un jugement distancié sur les êtres et les choses de la vie. Quand je dis 14 heures, c’est par recoupement. J’étais arrivé vers 12 h 30 au café de la Rose pour y disputer la partie de tarot qui réunit presque quotidiennement notre bande de copains, des profs pour la plupart, depuis près de trente-cinq ans. Trente-cinq ans que nous faisons des petites, des pousses, des gardes, des gardes sans ou contre (mais bien plus rarement), en commentant l’actualité et en riant des jeux de mots, souvent très drôles, du plus jeune d’entre nous, éric, intarissable en ce domaine.
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Souvenance
Souvenance, une chronique familiale douce amère contée par une petite Sarthoise que l’on voit grandir au fil des pages. Dimanche 17 Juillet 1938. Constellation de l’Ecrevisse. 21e jour de la lune. Il faisait chaud, très chaud. C’était, pour les coureurs du Tour de France, l’étape de la chaleur et de la soif et, dans un petit village sarthois, l’accouchement laborieux de la boulangère, l’affaire des habitants du bourg qui l’entendaient crier de douleur et plus particulièrement des voisins les plus proches venus prêter main forte au Docteur du village qui avait mis au monde nombre de petits pays. Souvenance, véritable témoignage sur la vie mancelle et sarthoise au milieu du XXe siècle, un autre temps, pas forcément » le bon temps », mais du moins le temps retrouvé.
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Graindacier
Dans la campagne bocagère d’un département de l’Ouest, le ruralité Camille Déret, la trentaine, travaille dans la ferme de ses parents, avec le statut social d’aide familial. Le temps venu, c’est-à-dire à la fin des années soixante, peut-il espérer reprendre l’exploitation à son compte, alors que l’agriculture traditionnelle et familiale subit les assauts répétés du modèle planifié et subventionné par les décideurs ? GRAINDACIER et les six personnages principaux du roman placent sans ménagement le lecteur devant les contradictions de l’évolution impitoyable de l’agriculture des quarante dernières années. Si le public contemporain admet généralement que l’agriculture productiviste n’a guère respecté l’environnement des campagnes, souvent il ignore qu’elle a sans doute ébranlé les fondements de la conscience ruraliténe.