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Une île en soi
Blanche approche de la cinquantaine et sa vie se délite. Deuil, séparation, départ des enfants, le coup de grâce lui est donné lorsqu’elle est brutalement licenciée de l’travail où elle travaillait depuis vingt-cinq ans.
Comment garder la tête hors de l’eau, comment se reconstruire quand la mise à l’écart sociale vient s’ajouter aux difficultés ordinaires de l’existence ?
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Pôle et moi
Elles sont sept, sept personnes d’âges et d’horizons très différents, qui ne se connaissent pas, retenues en otage dans une agence Pôle emploi. Alors qu’elles se croient libérées, un évènement inattendu les réunit de nouveau. Elles vont devoir mutualiser leurs compétences, associer leurs caractères incompatibles, supporter un environnement oppressant et avancer ensemble, dans un seul élan.
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Cœur en croûte
Cœur en Croûte est d’abord l’histoire d’Amour majuscule d’Amédée et de Mariette, deux jeunes villageois au tempérament bien trempé. Jalousies, haines, succès, bonheurs… tout est démesuré dans ce roman à l’aune du destin exceptionnel d’Amédée Guisnel, qui à force d’y croire fera de ses rêves un Groupe laitier et fromager internationalement reconnu trouvant sa résonance à notre époque.
Dans cette saga fromagère se côtoie toute une galerie de personnages truculents. Comment ne pas aimer la Mère, adorable octogénaire qui suivra aveuglément son fils dans sa quête ? Ou le Père Gustave, vieux contremaître à l’œil et au savoir-faire pétillants ? Anne Stein, jeune juive poursuivie pendant l’occupation ? Le courage de Ghislain, fils du héros, dont l’engagement pour la France Libre le marquera à jamais –dans sa chair ? Sans oublier Pierre Dac, Prince des Loufoques et résistant hors norme à Londres ?! Et comment ne pas craindre Pierre Croquelis qui n’hésitera pas à faire des coups bas ses plus fidèles alliés pour séduire Mariette dont le cœur bat pour Amédée ?
Puisant ses racines en Mayenne avec des détours en Cochinchine et dans les îlots de résistance de la France Libre, Cœur en Croûte est le roman d’un homme doté d’une volonté d’airain, auquel la vie offrira tout en grand : les réussites et les désillusions, les bonheurs et les souffrances ! Un destin extraordinaire qui n’est pas sans rappeler certains de nos grands capitaines d’industrie !
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Camille et le mystère des poilus de la carrière de Voutré
Voutré, novembre 1965. Un simple surnom jeté dans la cour d’école, à la figure d’une jeune élève, Camille, fille d’un carrier de la Kabylie, a suffi pour faire remonter du passé une succession d’événements. Dans les mois qui suivent, le poids des secrets de famille, le strict respect des promesses engagées auront des conséquences imprévisibles, bouleversant du même coup la vie paisible du village.
1858. La carrière de la Kabylie ouvre pour répondre à la forte demande en pierre de la capitale, confrontée, sous le règne de
Napoléon III, à la construction des boulevards imaginés par le baron Haussmann.
1917. Le 26 novembre, 150 poilus condamnés aux travaux publics débarquent un matin du train de Paris, pour effectuer leur peine à la carrière de Kabylie. -
Chemins et mémoires
L’auteur trace le cadre de son enfance, ses origines ouvrières dans cette vallée de l’Ondaine où l’habitat raconte l’histoire de la mine et de l’industrie, le choc des cultures qu’il éprouve lorsque, pensionnaire, il intègre l’institution Victor de Laprade.
Puis, au travers de ce conflit culturel, il décrypte l’ensemble de sa vie d’adulte, son parcours professionnel, son engagement dans l’éducation populaire, et lit les grands changements de la société qui interviennent au cours du dernier demi-siècle.
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Le gamin de la rue Dutertre
Ernée est une petite ville provinciale située à une vingtaine de kilomètres de Fougères. Davantage nourrie des coutumes bretonnes que de celles du Maine, elle s’est développée grâce la puissante industrie de la chaussure à la fin du XIXe siècle. Cette activité a d’ailleurs fini par prospérer démesurément, déborder, au point d’envahir en quelques années la petite cité mayennaise, pour s’y établir en maîtresse des lieux durant une centaine d’années, puis de décliner, avant de disparaître complètement, vers 1980, terrassée par la crise économique.
Né aux frontières de la ville et de la campagne, je me suis toujours senti à la fois citadin et proche de la nature. D’un côté, il y avait l’agitation de la cité au moment des sorties d’usine, de l’autre un monde rural, silencieux et secret, ancré dans ses coutumes ancestrales. Deux mondes contradictoires, déséquilibrés, à la fois si proches et si lointains. Une double appartenance que je revendique cependant haut et fort, tant elle m’a apporté de réconfort dans mon enfance et de liberté dans ma vie d’adulte. -
Le roman d’Héloïse ou une vie de libraire au Vieux Mans
S’il est des boutiques dans lesquelles beaucoup de gens se retrouvent presque tous les jours, parfois à la même heure, ce sont bien les librairies ou les marchands de journaux ou les deux à la fois, en un seul magasin. L’héroïne de ce roman a donc été, au cours de sa longue vie émaillée de petites joies et de grands tracas, le témoin dans sa librairie-bazar, d’événements dramatiques, avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, participant malgré elle, mais avec sa famille, à l’évolution d’un pan de l’Histoire encore controversé de nos jours. L’auteur ayant vécu une grande partie de ces événements et bénéficiant de témoignages, confirmés mais souvent contradictoires, a construit un roman qui associe des faits avérés regroupés dans un seul lieu, le Vieux Mans.
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Des Braises sous la glace – La saga Cesbron
Depuis sa plus tendre enfance, Fabien Cesbron nourrit une véritable fascination pour le froid. Une passion brûlante qui trouvera son écho bien des années après, dans les bras de la femme aimée. Dès lors, il n’aura plus qu’une seule obsession : concilier son génie inventif qui le pousse sans cesse vers de nouvelles découvertes et le désir de mener une vie de famille heureuse et épanouie. Ainsi naîtra en 1911 cette petite travail à l’origine d’une formidable aventure industrielle. Un pari fou que devra reprendre son fils Jacques qui fera tout pour préserver l’héritage paternel, malgré les sinuosités de l’histoire, les tragédies familiales et les bouleversements sociaux. Le labeur acharné, les sacrifices, et les décisions audacieuses permettront-ils à Jacques-Antoine, petit-fils du fondateur, d’affronter les nouveaux défis et de faire de cette société le premier groupe français dans le domaine de la climatisation et du froid industriel ? Une saga familiale d’un siècle, une histoire entrepreneuriale, une travail artisanale devenue Groupe national leader : son centenaire donnait une belle occasion de retracer le chemin des 3 générations, des dirigeants et de leur famille, et de certains de leurs collaborateurs. C’est ce que j’ai voulu faire en confiant le micro et la plume à Yves et Marc, qui ont su avec leur tact et leur sensibilité, en montrer toute la valeur. Ils ont eu le talent d’y ajouter l’humour et l’imagination, le suspens et les détails piquants… mais toujours basés sur des faits réels, eux-mêmes reliés à l’Histoire, qu’elle soit angevine, nationale ou internationale, scientifique ou politique. Un autre but était de montrer le merveilleux métier de frigoriste, son évolution continue, et toutes les opportunités qu’il a données et continue à donner aux jeunes (et aux autres !) qui s’y investissent. Un cahier complémentaire permettra à ceux qui veulent aller plus loin que le roman historique, de découvrir et mieux comprendre les étapes successives franchies par cette travail, les étonnantes technologies de transfert de chaleur, si différentes des techniques de combustion des autres métiers de l’énergie. mais aussi et surtout les hommes clés, majeurs, ou représentatifs des forces incontournables du socle de l’travail. Jacques-Antoine Cesbron
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Tout ça pour des clous
Il est deux heures du matin. Enzo, quarante ans, héritier d’une travail prospère, quitte Dieppe après un dernier coup d’œil à ses chevaux de course. Quatre heures, Zouber, vingt ans à peine, sort d’une boîte de nuit. Il ôte sa cagoule et range son revolver. Sans le savoir, ils se dirigent vers leur rendez-vous, le timing est parfait. Tout ça pour des clous est l’histoire d’une amitié à prise lente entre deux hommes qui ont en commun une certitude sur leur destin : le soleil ne percera pas. Tout le reste les sépare. Une nuit de novembre, le hasard organise la rencontre sous une pluie battante, leur vie va basculer…
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Un été niortais
Rien ne prédisposait François Gabriel, obscur employé d’une travail niortaise, quinquagénaire solitaire, célibataire endurci, amoureux de sa ville, de son quartier de la colline Saint-André, de son chat et de la beauté des femmes dont il est un fervent admirateur mais peu le complice, à être mêlé à une affaire policière qui allait le conduire en prison et bouleverser cette saison estivale qui menaçait d’être semblable aux autres. A travers le regard croisé de plusieurs personnages, le lecteur est invité à revisiter la ville de Niort et ses alentours, à suivre les rebondissements de cette intrigue qui ont bien failli être fatals à Gabriel dont la naïveté n’a d’égale que la discrétion.