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Ineffables années – Souvenirs d’un gosse de la campagne – années 40
Son enfance campagnarde a rendu Raymond Poirrier curieux de tout… Il écrit, il photographie, il écoute et raconte…
Son regard malicieux et vif, son rire communicatif, son sourire bienveillant font merveille.
Madame Odile HERVE-BAZIN -
C’est Touraine
Avec un sens subtil et gourmand de l’observation des Tourangeaux au travail, mais aussi de leurs histoires pittoresques autour de la nature, rien ne lui échappe des
chemins, des ruisseaux, des demeures, des arbres, des
forêts, des fleurs, des champs, des caves, des vignes ou des coteaux. Dans cet environnement doucereux, tout la conduit à égrener ses souvenirs et à se laisser aller à quelques questionnements personnels.
Livrées avec des mots justes, ses histoires de terroir s’ouvrent à l’imagination du lecteur.
Souvent rêveuse, elle s’interroge et laisse quelquefois paraître quelque tourment mais la poésie l’aide à surmonter l’âpreté de la vie.
Toujours attentive à ce qui plaît au cœur et bouge l’âme, Colette la Tourangelle, transmet depuis son hameau chéri de la Roche, et avec une allégresse toute communicative, son amour de la Touraine. -
Avant, j’aimais bien aller chez Papy et Mamie
Le témoignage de l’enfant aborde avec tendresse et optimisme le délicat problème du vieillissement et de la dépendance.
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Rien ne se perd
Le président de la République se nomme Georges Pompidou lorsque ce récit commence.
Clément, 17 ans, apprenti menuisier, dessine depuis toujours, il accepte un soir d’accompagner son ami d’enfance au centre culturel de sa ville…
Ce sera pour Clément le départ d’une vie d’artiste peintre, via les Beaux-arts, tout à la fois sombre et lumineuse.
Le roman commence dans une cité HLM de banlieue et se termine vingt ans plus tard à Paris. -
Chute Libre
Philippe Gilbert est soumis ! Il est soumis é la notoriété de son homonyme, le cycliste belge vainqueur de classiques qui n’est même pas son cousin de loin. Il est soumis é la nouvelle, genre que l’on dit moins lu en France que le roman. Mais il est surtout soumis au voyage qui a fabriqué sa rébellion et nourri sa littérature.
Dans ce recueil de nouvelles, ce « trouvère à cœur ouvert » nous parle de tout. De ses voyages, de l’insularité, mais également de football et d’érotisme. De l’Afrique à l’Asie, de l’Ile d’Oléron à la Vendée, cet écrivain sans frontières nous entraîne dans un fabuleux voyage au pays des mots, dans un style qui lui est propre, et dont son ami Gilbert Prouteau en aime « le souffle et le ton, où l’argot étaye le classique, où la langue parlée côtoie le jeune roman américain. »
Chute Libre et Chute de reins sont deux recueils de nouvelles qui se répondent sans cesse l’un é l’autre,
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Chute de reins
« Couvrez ce sein que je ne saurais voir », disait Tartuffe, apeuré par de mauvaises pensées. Le parti pris dans ce recueil est tout autre… Amour, sensualité, exotisme, chair, autant de mots qui se raccrochent à la littérature érotique, art sublimé par Pierre Loués et Apollinaire.
Et pourtant, donner du plaisir avec les mots n’est pas chose aisée. Mais Philippe Gilbert y parvient ! Ses nouvelles sont lestes, franches, sensuelles, corrompues, triomphantes. Elles bannissent les tabous de la morale, analysent les frustrations, célèbrent la chair à l’air libre, et marient l’humour à la volupté.
Sur les pas d’Anaïs Nin, d’Henry Miller et de Catherine Millet, Philippe Gilbert nous entraîne dans un véritable voyage érotique à travers le monde, randonnées parfois surréalistes au pays de la femme.Chute Libre et Chute de reins sont deux recueils de nouvelles qui se répondent sans cesse l’un à l’autre,
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Fillette de guerre – Souvenirs d’enfance à Saumur durant l’Occupation
Saumur a connu, à son échelle de petite ville de province, tous les drames de la deuxième Guerre Mondiale : bataille pour la défense de la Loire, bombardements, résistance, déportation, représailles, charnier. Sa célèbre Ecole Militaire ayant concentré un grand nombre de soldats allemands, la ville se sentait vraiment occupée. La Kommandantur en centre ville et son immense drapeau à croix gammée rappelaient aux habitants qu’ils n’étaient plus vraiment en France. Ce récit historique est avant tout les souvenirs de l’enfant qui regarda et écouta durant l’occupation vivre ses parents, ses grand-parents, mais aussi les rumeurs de la fameuse bataille des Cadets de Saumur résistant à l’envahisseur en 1940, l’attente de l’arrivée des américains libérateurs en 1944, ou plus grave les représailles allemandes contre les résistants, ou le départ au maquis des jeunes voulant éviter le STO.
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Promenade en luttes, version intime, avec classes.
« Promenade en luttes, version intime, avec classes. » n’est pas un, mais trois romans sous une même couverture. Entre autobiographie, autofiction, fiction et mémoires, ces textes racontent tous la même chose : la persistance, dans l’esprit d’un auteur, de ses vieux combats, de son esprit de contradiction, de ses luttes, passées, présentes, futures, de l’esprit de lutte, du poing toujours levé. très court résumé des histoires En théorie, après la lecture de ces textes, vous devriez en savoir un peu plus sur moi. Vous y apprendrez que je fus un jeune soixante-huitard, l’un des rares restés fidèles aux idéaux de cette époque, que je suis passablement révolté, que je suis un artiste, mais aussi une femme, aveugle, ou bien une femme de la haute, ou bien encore un fils d’industriel assez peu scrupuleux. Vous y apprendrez, finalement, que « je » est un « auteur ».
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Rue du Lutin, Souvenirs d’enfance dans une rue d’Angers
Dans les années d’après-guerre, d’Angers à Bruxelles le chemin passait – qui l’eût cru ? – par la rue du Lutin et la rue Victor Hugo ! Rue du Lutin, demeuraient Louise et Alexandre, nos grands-parents. Rue Victor Hugo, se situait l’appartement modeste d’Hortense, notre grande tante. A Bruxelles avait vécu autrefois tante Hortense ; Louise et Alexandre y avaient fait un séjour mémorable. Les petites filles de la campagne que nous étions faisaient leurs délices des lumières de la ville d’Angers, des souvenirs enchantés de Bruxelles. Délices mêlées de mystères et de non-dits, de déchirements familiaux… émerveillements de l’enfance que briseront le temps qui passe, la mort inéluctable des grands-parents, de la grande-tante, la vente de la petite maison de la rue du Lutin… La mémoire et l’imagination font revivre personnages et époque.