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Angevine, la douceur ?
Trois mots : une brièveté qui ouvre la porte à toutes les interprétations. De quoi parle-t-on ? Du ” sol, du climat, de la race », comme le disait Michelet. Ni proverbe, ni dicton, la douceur angevine est une expression qui s’est imposée, comme peut l’être l’avarice auvergnate, la réponse de Normand, la galéjade marseillaise, etc. Doit-on la rapprocher de ces identités provinciales qui ont été créées au XIXe siècle par les voyageurs, les géographes… Trois mots qui contrastent avec le nombre et la longueur des discours sur les provinces. La douceur angevine ne serait-elle pas alors le moyen de maintenir le souvenir d’une province qui n’a pas, comme sa voisine bretonne par exemple, inventé au XIXe siècle une personnalité clairement identifiable ?
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Au balcon du monde
Si nul ne peut dire avec exactitude quand commencèrent les extraordinaires courses à pied de Pierre-Ange Pha, c’est qu’il n’existe pas d’origine précise à cette suite d’événements surprenants et remarquables.
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Vivre ou philosopher ? Les ciseaux d’Anastasie
C’est alors que, comme dit le chanteur, ” l’ennui m’anesthésie » sous le poids des interdits, de la censure et parfois plus encore de l’autocensure.
Ici, on fournit des pistes
pour libérer le désir d’éc-rire.
Liber libro ! Libre par le livre !Point de dents ou de bras longs mais la plume acérée, depuis des dizaines d’années, l’auteur, Hugues Lethierry, organise, en fac comme au café, interventions et stages.
Amoureux du savoir et ” humoureux » à la fois, il est connu de toutes celles et ceux qui surnagent malgré le gros temps : c’est un dinosaure en bonne santé qui ne recherche aucun fromage académique.
Il nous livre ici une hilarante confession, un petit kaléidoscope et, provisoirement, jette l’éponge pour ce 31e livre, qui fait suite à son pamphlet sur le camarade Collomb, la loi Asile et… saint Augustin publié chez Thot. -
Du Cynisme
Parlons-nous d’un temps que les moins de 2 500 ans ne peuvent pas comprendre ? Rien n’est moins sûr, tant nos facétieux et séditieux philosophes, ” sans dents » peut-être mais non sans crocs ni griffes, ne sont pas ” bruts de décoffrage » et dénoncent notre attirance pour la tyrannie.
Bref, loin de s’enfermer dans des références intimidantes ou de tomber dans la démagogie en vogue chez certains “ vulgarisateurs », le livre élargit l’horizon philosophique en ayant recours au théâtre, à la peinture, à la nouvelle policière.
Dérangeantes, vertigineuses et drôles, les réparties cyniques nous font sortir du cercle où nous sommes enfermés dans les quartiers du monde.Il faut imaginer Diogène nombreux.
Et lire ce livre nourrissant ! -
Au bonheur des drames
Logos et graffiti dominent le monde des images et le mensonge légitime dans l’espace public nous transforme en ” post-citoyens ». Notre rapport au temps, à l’espace en est modifié.
Ce livre explique ces phénomènes apparemment discordants. Les acteurs critiques doivent prendre conscience du système auquel ils s’attaquent. Les vieilles méthodes sont obsolètes et les nouvelles restent à inventer, et pour cela ce livre est indispensable.Tous ceux qui, au-delà des clivages partisans, se questionnent sur l’évolution de ” notre civilisation » se doivent de lire cet ouvrage.
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échappées océanes
Partir quelques jours, pour de grandes ou de petites échappées, au bord de la mer. Le temps d’un weekend, retrouver les sensations vivifiantes et les visions oniriques de la côte bretonne. Dans les rues de Lisbonne, se frotter aux douloureuses épines de la saudade. Sur le côte du Dorset, éprouver la mélancolie d’une pluie cinglant les fenêtres d’une maison solitaire. Dans la proche campagne d’Amsterdam, rêver, en contemplant une mer couleur de lessive. Entre San Francisco et Big Sur, rechercher l’âme d’un écrivain, errant dans la brume de mer… S’imprégner de l’atmosphère des lieux, des sentiments et sensations qu’ils éveillent en nous.
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Diogène, nom d’un chien !
Voici enfin sur Diogène un livre ni dans la vulgarisation à tout va ni dans l’érudition gratuite. Avec ce penseur éclatent le scandale et la vérité sur le mensonge social !
On comprend la contradiction entre des mœurs peu ragoûtantes (le ” cynisme » actuel) et la pensée pilosophique ici présentée et connue dès l’Antiquité par des anecdotes sur sa ” pauvreté choisie » (R. Maggiori).
Ce clochard céleste crache ses mots à la face des carriéristes. Ce n’est pas un petit chien-chien qu’on cajole ! Il n’a pas la folie des vaches sacrées.
Une mise à la question de notre existence, une satire du conformisme qui nous fait sacrifier la dignité au confort. Diogène n’est pas soluble dans la norme dominante. Les boulets rouges de ce franc-tireur 25 siècles après, donnent encore le tournis en moquant notre vacuité et fatuité… -
Hipparchia mon amour !
Le livre s’adresse aux femmes d’abord, aux penseurs libres et à tous ceux qui, piétinés par la vie, cherchent à insuffler un esprit nouveau, sur la planète Terre, en philosophie comme ailleurs… À pas de loup !
Infréquentable ? Au sens où, avec elle, la ” marge » s’installe au centre, car elle fait de son corps le théâtre de la vérité en acte. La griserie de penser contre la grisaille du quotidien. Le bûcher des vanités machistes !
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Au balcon du monde
Si nul ne peut dire avec exactitude quand commencèrent les extraordinaires courses à pied de Pierre-Ange Pha, c’est qu’il n’existe pas d’origine précise à cette suite d’événements surprenants et remarquables.
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