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La Traversée aveugle
Entre l’opaque et le transparent la traversée aveugle
Les murs muets
Les chambres vides
Les impasses oé tu te fourvoies
Bras ouverts* * *
Lueurs errantes, reflets perdus
De cette boue jaune, le cloaque
Oé tu marches chaussé d’argile
Terrestre jusqu’au boutRoger GONNET, poéte et peintre, a toujours été attiré par la lumiére, la verticalité, l’idéalé mais n’a jamais cessé de s’interroger sur la difficulté de vivre pour une conscience d’homme, n’a jamais détourné les yeux de la réalité du destin humain. Témoin des traces laissées dans la décoloration de l’obscur, il est attentif é ce qui apparaét fugitivement sous l’éclair, et qui donne sens au parcours.
La Traversée aveugle nous parle, avec la secréte mélancolie d’un souffle économe et maétrisé, de notre chemin de vie, é tous et é chacun. Ce recueil, tout entier tendu entre lucidité et dignité, sensible é é l’élan déchiré é que traduit l’image juste, nous offre une poésie existentielle, méditative et humaine, qui sait s’affirmer avec force sans jamais forcer la voix. -
Le Pardon à la nuit
Rive de nuit la grande falaise trie l’espace. Ni les os ni la chair ni les regards qui flottent drapeaux à l’extérieur Juste ce bruit contre le marbre les gens infusent Georges Rose a déjà publié plus d’une vingtaine d’ouvrages (poésie, récits, essais, ethnologie) et obtenu notamment le Prix Louise Labé, le Prix François Villon et le Prix de la ville d’Angers. En couverture, « Il Perdono » (Le pardon), une peinture d’André Jomelli.
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Etriché d’hier et d’aujourd’hui
Etriché est l’une des ces petites communes du Nord Anjou, dont le charme se découvre dans léaccueil chaleureux des habitants, les souvenirs d’autrefois, ou la mémoire des pierres et des sentiers.
Ce livre néest pas une éuvre littéraire, il n’est pas écrit par des écrivains ou des personnes célébres, mais par des personnes volontaires qui ont traduit les valeurs rurales et profondes de leur village. Il trouve son origine dans léexposition é Etriché autrefois, Etriché aujourdéhui é, réalisée é léoccasion des voeux 2009.
Mais léouvrage a été complété de multiples documents, récits, témoignages, actualités, permettant ainsi d’aborder l’histoire et le patrimoine d’Etriché depuis le XIXe siécle, la vie quotidienne des habitant au XXe siécle, mais aussi de présenter la commune d’aujourd’hui en ce début de XXIe siécle.
Un livre conéu collectivement, qui permettra aux uns d’évoquer certains souvenirs, aux autres de retrouver les trésors patrimoniaux de la commune ou pour d’autres encore, nouveaux arrivants ou jeunes Etrichéens, l’envie de connaétre leur village. -
Femmes d’Anjou, sortez de l’ombre
FEMMES D’ANJOU, SORTEZ DE L’OMBRE du Moyen Âge à nos jours Venez découvrir dans ces quelques lignes des femmes angevines qui ont marqué leur époque dans les arts, la littérature, la vie politique, la résistance, la vie culturelle, religieuse, ou tout simplement la vie de tous les jours. Au fil de votre lecture, vous croiserez Aliénor d’Aquitaine, La Mathie, qui reçut Henri IV dans son jeu de paume du Pélican, ou encore La Belle Angevine, dont le mariage a été entériné par le Pape !!! Charlotte Blouin à laquelle de nombreux malentendants sont toujours reconnaissants. Des femmes qui se sont illustrées pendant les Guerres de Vendée, des Résistantes de la Guerre 1939-1945 comme Marie Talet, ou au siècle dernier, des femmes célèbres dans la vie artistique comme Gaby Morlay… la vie politique comme Ginette Leroux, première femme députée en Anjou ! et combien d’autres qui n’ont jamais renoncé à aller jusqu’au bout de leurs engagements. Quelques noms de femmes d’exception, glanés ici et là, ont contribué à faire connaître en leur temps ce beau pays d’Anjou. 240 biographies de Femmes d’Anjou, Plus de 250 illustrations et encadrés
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Contes du Pays de Sel
Située entre l’océan Atlantique, l’estuaire de la Vilaine et celui de la Loire, la presqu’éle de Guérande est riche de mystéres que nous rapporte la tradition orale é travers ses contes et ses légendes.
Ces cinq petites histoires te méneront au céur du Pays blanc oé les paludiers récoltent chaque été l’or blanc des marais salants. Tu chemineras jusqu’aux portes du grand marais de Briére en compagnie du brave Simon, un peu naéf, ou au-delé les frontiéres de Bretagne avec la courageuse Doriane. Mais attention, sois prudent, car tu pourrais y faire d’étranges rencontres comme le veuzou revenant des noces une nuit de pleine lune.
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La colonie de Précigné – camp d’internement pour « indésirables » de 1914 à 1919
C’est dans l’ancien Petit Séminaire désaffecté de Précigné (Sarthe) que sont internés des individus qualifiés d’indésirables dés 1914.
La Colonie, appelée également camp de concentration (terme officiel de la Préfecture) a reéu 2 116 hommes, femmes ou enfants, de 40 nationalités différentes, de décembre 1914 é décembre 1919. Ces personnes étaient internées pour une durée plus ou moins longue. Le plus souvent, ce sont des individus soupéonnés d’espionnage, des prisonniers de droit commun, des anarchistes ou antimilitaristes, des syndicalistes, des filles aux méurs légéres, ou bien des marchands ambulants. De plus, le seul fait de parler une langue étrangére, en particulier l’allemand, faisait de tout individu un suspect é écarter de toutes urgence du reste de la population. Pourtant, on retrouve parmi ces gens quelques étrangers tout simplement venus passer leurs vacances en France (c’est le cas de l’écrivain hongrois Aladar Kuncz), ou des travailleurs installés depuis plusieurs années dans les travails franéaises, ainsi que des Belges, Alsaciens-Lorrains, Luxembourgeois et Franéais évacués des zones sensibles.
Ces é indésirables é ont été détenus é Précigné, seul village de la Sarthe possédant une structure disponible et capable d’accueillir autant de personnes.
En France, é l’époque, on dénombre plus de 70 camps plus ou moins similaires é celui de Précigné. -
Le Roman achevé
« Je suivais une route lisse, foulais la plage abandonnée. La plage, mon premier désert. Dans le fond de mon ége, la neige couvre de flocons-silence les pages de l’enfantine solitude.
Aujourd’hui me voici aux portes de l’absence. Lorsque je me retourne, l’enfant qui me suivait ne parle plus dans l’ombre, et fragile s’éloigne, silhouette menue emportée par le temps »
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Louise et Paolo, Le bonheur à portée de main
Une quête du bonheur autour du monde. Et si finalement il était là, à portée de main ? Louise est une petite fille heureuse, de six ans, vivant dans un petit village de l’Ouest de la France. Cet été, elle s’ennuie un peu, et c’est avec plaisir qu’elle voit arriver son ami Paolo, petit Brésilien venu passé l’an dernier les vacances dans sa famille. Mais cette année, Paolo n’a pas la même joie de vivre. Vivant en orphélinat depuis sa tendre enfance, Paolo aimerait tant trouver le bonheur ! Les deux enfants sont alors emportés dans une formidable quête du bonheur, voyageant de pays en pays, de rencontre en rencontre à travers le monde pour trouver ce don précieux. Mais le bonheur se trouve-t-il vraiment au bout du monde ?
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L’ardoise en folie – dans les carrières de Chattemoue en Javron et Villepail au XIXè siècle
Chattemoue m’a paru très éloquent de ce point de vue. A la façon dont tout à coup les capitaux s’emparèrent de ces carrières centenaires, à l’orgueil de porter une dalle d’ardoise jusqu’au campanile des Etablissements de la Société des Ardoisières. A l’ambition tout à coup de devenir dans le Nord aussi puissant que dans le Sud, à la volonté tout autant de la belle résistance des locaux et de leur liberté déconcertante de construire une auberge au beau milieu, sur des déblais d’ardoise !
A vouloir unir la Mayenne et la Sarthe dans une même aventure, à creuser une nouvelle carrière au pied du village, au ras de la grande maison, se dressant comme une forteresse, au-dessus du vide. A devenir ardoisier quant on est notaire, voyer en chef ou banquier. Voilà un échantillon de la folie de la révolution industrielle balbutiante mais redoutable ! Un site, perdu dans la campagne, qui aujourd’hui comme hier, reste exploité par deux grandes travails : il y a tout de même quelque chose d’extraordinaire et de magique dans ce lieu de Chattemoue en Javron et Villepail !
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Saint-Pierre en Vaux – chronique de Maurice Maillard
Saint-Pierre en Vaux est un ancien petit village angevin dépendant de Saint-Georges des Sept Voies. Encore aujourd’hui Saint-Pierre reste connu pour les particularités de son habitat, troglodyte et maison en tuffeau, et pour le dynamisme de ses habitants.
L’association é L’Anjou au Céur é nous dévoile les mémoires de Maurice Maillard, ainsi que de courtes présentations des villages de Saint-Georges et de Saint-Pierre en Vaux, permettant de découvrir les originalités et richesses de ces lieux.
Les mémoires de Maurice Maillard nous ouvrent aussi les portes du temps, en témoignant, dans un langage simple de la campagne angevine, de la vie quotidienne de Saint-Pierre tout au long du XXe siécle. Une vie difficile, pleine d’injustices pour cet homme de céur. Maurice Maillard nous livre aussi ses humeurs sur l’évolution de la société, et ce qu’elle est devenue é l’aube de sa mort en 2008.
Présentation et chroniques illustrées de dessins et de peintures de Raubert Baudin, un habitant créatif de Saint-Pierre en Vaux. -
T’es qui, toi ? Aventures rocambolesques de vieux compères
Ernée, septembre 1970, cette petite ville du nord-ouest de la Mayenne, vit son petit bonhomme de chemin, au rythme de ses usines de chaussures et de ses quartiers ouvriers. La vie s’y écoule paisiblement, linéaire, sans à coups apparents. Quatre retraités, liés depuis leur enfance par une solide amitié, se retrouvent chaque dimanche matin au Café du Commerce, à l’angle de la place centrale, pour la partie de belote et la dégustation d’une assiette de tripes. En dépit de leur âge, ils ont gardé une âme d’enfant et ne pensent que farces, blagues et plaisanteries. Par contre, leurs relations conjugales, fort anciennes elles aussi, sont souvent houleuses, les retours à la maison parfois sportifs. Leur vie entière semble réglée par ces deux centres d’intérêts constamment en opposition. Dans l’un et l’autre cas, les relations sont très fortes, parfois insupportables et même féroces. Au prix d’acrobaties continuelles et d’arrangements avec la vérité, ils arrivent malgré tout à maintenir un équilibre dont ils s’accommodent apparemment sans trop de dommages. Un jour cependant, un événement imprévu vient interrompre ce bel ordonnancement. Vital Moreau, l’un des quatre compères, se retrouve propulsé au centre d’un drame familial dont il ne peut arriver à se dépêtrer et dans lequel il entraîne involontairement ses amis. Un petit grain de sable qui fait tout basculer autour d’eux, déclenchant un engrenage infernal que rien ne paraît pouvoir arrêter.