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Histoire de Gorron – 1939-1999
Les nombreuses constructions d’habitations, individuelles et collectives, le tracé de voies nouvelles, ont changé considérablement la physionomie de l’agglomération.
Le développement de l’artisanat et de l’industrie, la création de zones d’activités économiques, ont transformé la vie des Gorronnais.
Le dynamisme des nombreuses associations, sportives, culturelles et sociales, a accompagné cette transformation.
En 1999, même si la population n’a pu atteindre les 3 000 habitants prévus, la ville était à son apogée.L’ouvrage retrace ces différentes évolutions qui ont créé la commune actuelle.
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Les grands germes ventriloques
Jean Hourlier – selon le mot de François Folscheid – est un poète solaire et saturnien, qui tente, dans une langue maîtrisée, de dire les immaîtrisables fatalités de l’existence.
L’Inconscient propose, l’Art conscient dispose. Dans Les grands germes ventriloques, les intuitions psychiques, qui viennent du tréfonds s’imposer avec force, sont mises en forme consciemment, patiemment, minutieusement : unissant Vérité et Art, ce recueil espère avoir capté le lyrisme tragique d’une poésie viscérale sublimée.
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Délits d’encre n°14
Les vrais porteurs d’une révolution, pour bien marquer leur volonté de rompre avec le passé, décidèrent dans le cadre de la convention que l’on compterait désormais les années du jour de la proclamation de la République.
Le 22 septembre 1792 fut donc le point de départ de l’ère républicaine. On devait désormais parler de » l’an I, l’an II, l’an III… » de la République, et un nouveau calendrier, le calendrier républicain, remplaça l’ancien.
Le 24 octobre 1793, Fabre d’Eglantine vint proposer à l’assemblée l’adoption de ce calendrier, poétique et révolutionnaire – car l’année est racontée au rythme des saisons par les grains, les pâturages, les plantes, les fruits, les fleurs, le ciel, la terre – certains diraient aujourd’hui écologique.
Mais ce calendrier républicain fut aboli le 1er janvier 1806 (11 nivôse de l’an 14) par l’empereur Napoléon 1er.
Le remettre au goût du jour aujourd’hui sera certainement considéré comme un délit, c’est pourquoi nous vous le proposons dans ce numéro de délits d’encre. -
L’insolite grotte des Korrigans
Il existe une Grotte des Korrigans sur la Côte Sauvage, juste à la sortie du Pouliguen… Une grotte bien ordinaire où jamais personne n’a aperçu le moindre korrigan !
Cependant, elle envoûte Renaud Lucas. Il y découvre, dans une sorte de transe, des pans entiers de l’histoire de sa presqu’île guérandaise, de plus de 6000 ans à nos jours – et même…
Et même au-delà, dans un avenir quelque peu inquiétant ! -
Dans les pas de Joachim du Bellay
Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé.
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année. -
Vendredi 13 novembre 2015
Cette anthologie de poésie engagée est dédiée aux victimes des attentats perpétrés à paris, au Nigéria, au Mali et en Tunisie, au cours du mois de novembre 2015
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La Sarthe en mots croisés
Retrouvez textes, contes, informations, sur les curiosités et le patrimoine de la Sarthe
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La fenêtre côté jardin
Au matin, une fenêtre s’ouvre sur un jardin. Des oiseaux le visitent au long de la journée, merle, moineaux, oiseau boute-feu, coucou, rouge-gorge, tourterelles. Le soir tombe. Voilà tout ; et là est l’essentiel.
Si la « vérité poétique » est dans l’adéquation rei et spiritus, c’est bien cette vérité qui est atteinte, ici, dans le livre de Bernard Bourel, écrit, et médité, à La fenêtre côté jardin. Le réel est saisi par l’observation créatrice, et s’installe dans le temps de la contemplation poétique au rythme d’une coulée sans hâte (« la coulée / De vivre »), d’une tension continue et tranquille, fluide jusque dans ses pauses. Une présence sans ostentation, presque immobile (« C’est seulement pour être de compagnie / Que je me retiens de bouger »), presque transparente (quoique le regard soit plus d’une fois empreint d’humour), se tient dans l’attente : non dans l’attente de l’événement, mais dans l’attente de l’attente, dans l’accueil, dans la paix de l’attente. Très exceptionnellement, il arrive que l’angoisse humaine affleure, révélant tout un arrière-plan de quiétude tumultueuse.
Cette poésie, économe de ses mots et de ses effets, qui traverse délicatement dans les deux sens La fenêtre coté jardin, est intense en raison même de sa retenue.J. Hourlier
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La vengeance du corbeau
La vengeance du corbeau est en quelque sorte la suite inattendue du Corbeau et du renard du grand fabuliste, Jean de La Fontaine.