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Le refuge des vaillantes
Cette scène est le point de départ d’un huis clos en trois actes, au cours desquels les occupantes vont tour à tour livrer, à Persona Nota, le récit de leur parcours tortueux. Ces témoignages successifs seront autant d’odyssées bouleversantes, féroces et haletantes. Des épreuves communes et croisées à la source des puissants liens forgés, de part et d’autre de la Méditerranée, entre ces héroïnes contemporaines. A l’abri de la violence du monde, dans le cocon de l’appartement, la parole fragile de ces voix, libérée comme jamais, réclamera par instants de nécessaires moments de respiration. Des temps de pause qui prendront la forme d’intermèdes lumineux et chaleureux, donnant lieu à de précieux partages culturels.
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Comme un brin de paille
…Puis c’est le chagrin de l’avoir perdue, emportée par la maladie, à peine un an plus tard.
C’est les rapports avec un oncle fantasque, anarchiste et marginal, intellectuel épris de poésie.
Un brin de paille, c’est comme une idylle amoureuse et des souvenirs d’enfance.
Un brin de paille, c’est comme une histoire qui prend racine dans la réalité et se poursuit dans une romance…
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Mes trois femmes
Sophie, Valérie, Antoinette…
Les trois femmes de Sébastien Renveau…
Trois femmes au destin cruel qui reposent toutes au cimetière de B…
Quel sort semble s’acharner ainsi sur Sébastien ?
Au crépuscule de sa vie, il se livrera à ses enfants et petits-enfants.
Oyez ! Bonnes gens. Je vous livre donc ma vie, mais sachez que je la livre d’abord à ma descendance, car savoir d’où l’on vient peut aider à se guider vers où l’on va.Ainsi, au fil des pages, nous suivons dans leur vie, dans leurs amours, Sébastien et ses trois femmes, dans un halo de mystère, jusqu’à un final inattendu, comme seul Jean Goblet sait nous y conduire.
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De la contrainte à l’oubli
Campés dans leurs bottes rutilantes de cuir noir, mains se rejoignant à l’arrière des dos rigides, mentons relevés, regards acérés posés sur nous, terriblement impressionnants, ils nous attendaient.
—Willkomenn meine Herren !
Bienvenue Messieurs !Nous eûmes tous je pense la même idée, nous enfuir à grandes enjambées… mais cela demeura une idée. Nous étions tellement désarçonnés par ce comité d’accueil que nous pensions que des semelles de plomb nous vissaient au sol.
Dans un coffre-fort, un précieux legs : une bande magnétique aux confidences paternelles émouvantes. Celles d’un jeune Mosellan durant la Seconde Guerre mondiale, à la nationalité arrachée, au parcours douloureux de Malgré-nous, incorporé de force dans une armée ennemie. Puis, par la suite, l’amère colère éprouvée face à une insupportable suspicion populaire et au total désintérêt dont la France gratifia ces hommes.
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Le choix de Jules mon père
Jules, le héros du livre, est né au XIXe siècle.
Ce sera le petit-fils d’un rabbin, plein de respect pour leur dévouement et leurs compétences, qui signera la loi pour les tirer de leur misère.
Jules recevra en 1916 la direction de la nouvelle école Saint-Pierre de Saumur. Il y restera près de trente ans à travers vents et marées. C’est dans ce décor qu’il vivra tous les évènements de la France associés aux siens propres, avec les deux grandes guerres mondiales mais aussi les congés payés, la retraite et la sécurité sociale, l’électricité, le nucléaire et la conquête spaciale.
Il prendra sa retraite dans sa famille, chez lui, à l’ombre de son clocher où l’attendra une nouvelle et dernière épreuve. -
On se ressemble
Jean GOBLET signe avec ce livre son septième roman, pour un public de lecteur fidèle et toujours plus nombreux.
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Une trompeuse absence
À travers l’histoire de personnes simples et bienveillantes, l’auteur peint la condition d’être relié qui constitue notre humanité et manifeste notre profonde interdépendance. Dans les nervures de l’intrigue, Fred Poché dessine, ainsi, les turbulences de notre monde contemporain et les visages actuels de la vulnérabilité.. Que devient la vie lorsque l’être que l’on aime disparaît, apparemment sans raison, ni explication ? Quel regard porte-t-on sur le temps passé, partagé avec lui ou elle ? L’auscultation de cette relation amoureuse évaporée révèle-t-elle l’histoire d’une illusion ou celle de certitudes inaltérables, propres à dépasser le doute qui soudain nous assaille ? Sur fond de temps bouleversés, l’auteur aborde, aussi, la question des ressources pour affronter le chagrin ou le mal de vivre.
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Les petits pas des gazelles
Innocence, joie de vivre et humour s’opposent ici aux atrocités d’un conflit.
Crescendo, se met en place la fin d’un monde, d’une époque.Colette Dahais signe avec Les petits pas des gazelles un beau récit au goût doux amer sur l’enfance et le quotidien en Algérie, sur fond de guerre d’indépendance.
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La jeune femme du cimetière
Ce roman ne laissera pas le lecteur indifférent, suscitera des réactions d’adhésion et de contestation.
Il y a du suspense, mais ce n’est pas un roman policier. L’esprit et le cœur des personnages sont passés au scalpel, mais ce n’est pas un roman psycho-philosophique. Les oppositions entre les différentes classes de la société sont mises en évidence, mais ce n ‘est pas un roman sociologique.
Le récit s’immerge dans la fiction, mais avec une réalité qui la dépasse. Il nous interroge sur un sujet de société, celui de la gestation pour autrui.La jeune femme du cimetière, ce n’est pas tout cela, mais c’est aussi cela.
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Demeure l’absent
Ces lettres qui s’effacent, dans lesquelles la narratrice cherche un visage qu’elle n’a jamais connu, ce sont celles écrites par Joseph depuis la prison Saint-Paul à Lyon avant sa déportation.
C’est dans l’incarnation de cette quête des traces et de la mémoire d’un oncle disparu en camp de concentration en 1944 qu’on peut lire le récit de Séverine Pirovano.
éric Simon -
En Compagnie des Indes
A chaque page, Anouk fait vibrer cette Inde des paradoxes, continent mythique et réel qui inquiète et fascine toujours autant le voyageur occidental.