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« Je dis ce que je pense. Je l’ai fait toute ma vie, et ça fait avancer les choses ! » Le franc-parler de Mylène Canevet convainc ou agace. Abrupt, mais sincère, il donne toujours à réfléchir.
Son enfance a forgé la personnalité de Mylène. Sa naissance, déjà, n’est pas la bienvenue et la petite fille puis l’ado seront ballottées d’une famille, d’une ville, d’un pensionnat ou d’une école à l’autre. « Souvent, j’en ai bavé, mais je ne regrette rien », résume-t-elle. Son entrée dans l’âge adulte l’amène à découvrir l’indépendance, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la CFDT, les grandes amitiés… et son mari – 50 ans que Jean-Yves et elle se sont épousés. Lancée à plein régime dans l’univers associatif et l’éducation populaire, Mylène incarnera pendant de longues années l’association « Vivre Ensemble » à Trélazé. Elle va y accompagner un nombre incroyable de femmes puis de jeunes. Ce sera, simultanément, l’engagement politique, via le Parti socialiste.
Cet ouvrage fut écrit avec la complicité d’Yves DURAND, ancien journaliste du Courrier de l’Ouest et de RCF Anjou. Également ex-chroniqueur à La Croix, il est membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Art d’Angers (49).
20,00 €
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Une ville ouverte sur la mer… Saint-Nazaire…
Décennies 1950, 1960…
« Ville glissant de partout à la mer » écrivait Julien Gracq.
Une enfance et une adolescence dans cette ville, indissolublement liées avec le port, les plages, l’horizon derrière lequel on imagine les Amériques. Et puis le damier des rues que l’on arpente
pour aller à l’école primaire, à St Jo, pour faire un tour en ville, le soir, après le collège. Les librairies, nombreuses, distribuées autour de l’axe central, l’avenue de la République, la rencontre d’un libraire passionné, qui à l’enseigne du « Tiers-livre » accueille, conseille, guide.
Vivre dans une ville fait ressentir celle-ci comme le prolongement de son corps. On est un élément d’un organisme et on bat avec lui. Impossible de s’abstraire du pouls de la ville. Sortir, c’est étendre les jambes à travers les rues. Celles-ci sont presque soi et on ne saurait se dissocier de leur topographie.
Tout part de l’immeuble aux carreaux de céramique jaune, le père du narrateur tient un magasin de photographie, véritable univers avec la boutique, le studio, le laboratoire… Et un jour, il faut quitter ce centre-ville, pour un quartier chic, à la sortie de la ville, face à la mer.
« La mer, la mer, toujours recommencée ! » écrivait Paul Valéry.
16,00 €
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En 2014, Régine Albert commence à publier une série sur la « Mémoire », dans un souci de faire perdurer ses souvenirs liés à un passé qui ne cesse d’évoluer. Jusqu’à présent, huit recueils sont parus aux Editions Echo-Optique commencés avec Les Arbres de ma Mémoire, les deux plus récents sont consacrés aux Herbiers d’hier et d’aujourd’hui.
Après les souvenirs liés à sa grand-mère, elle consacre ce nouveau récit à la vie de sa mère Lise. Emouvant, ce retour au passé nous fait revivre une époque récente, mais bien éloignée de la vie que nous menons aujourd’hui où le progrès nous invite à chaque coin de rue.
12,00 €
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Jean Bourgeon, 70 ans, bien connu sous le surnom d’Obélix dans le mouvement des Gilets Jaunes angevins, même les policiers l’appellent comme cela, nous raconte sa vie. Avec l’aide,
pour la retranscription de son récit de vie, de sa camarade Sylvie Cognard, il évoque les nombreuses misères et ruptures qui ont parsemé son chemin de vie.
12,00 €
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L’auteur emprunte ses récits à deux régions auxquelles il est profondément attaché, le pays rennais et le Nord-Ouest Vendéen, en relatant une succession d’anecdotes où des personnages singuliers et atypiques ont marqué la vie locale à une période désormais révolue, celle des années soixante et soixante-dix. Il s’ensuit une suite de témoignages pittoresques qui contribuent à mieux comprendre les bouleversements et l’histoire des paysages traversés, le bocage, les landes et la vallée de la Vilaine d’une part et, d’autre part, le marais breton vendéen et son grand étier de Sallertaine. Le narrateur s’attache également à souligner tout l’intérêt qu’il y a à protéger une biodiversité en grand péril qu’on ne peut laisser disparaître.
15,00 €
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L’Ardoise est sans doute l’une des richesses économiques les plus connues de l’Anjou. Dès l’Ancien régime on recense de nombreux sites ardoisiers, dont la qualité, la légéreté, l’étanchéité permettent son exportation à travers l’Europe. En 1900, il reste en Anjou douze ardoisières exploitées, qui fermeront peu à peu au cours du siècle.
14,00 €
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L’auteur fait de son travail un moment particulier pour parler de thématiques qui lui tiennent à cœur dans sa région natale, photographiant et illustrant de ses textes les douces portions de souvenirs que chacun conserve en soi.
Du plus loin que je me souvienne,
il y avait des tourterelles sous l’escalier,
des petits oeufs sous le toit du moulin, une selle de vélo
plantée dans la pelouse et un flipper
dans l’armoire à Jacky.
10,00 €
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La première des trois histoires, Le fou rire des prolifiques, est une fantaisie aux couleurs d’une histoire ancienne. Inspiré d’une lettre de rémission signée du Roi de France Charles VIII, le tissu de l’histoire de Mathurin Chevallier, humble journalier, couturier du village de Torcé-le-Viel, est authentique. Mathurin fut le témoin bien malgré lui d’un crime ordinaire à la taverne du village. On le soupçonna. Eu égard à sa vie d’honnête sujet, le roi lui accorda une lettre de rémission, à la condition toutefois qu’il fît un pèlerinage à Notre-Dame de Cléry.
20,00 €
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Porté par une foi solide, l’abbé Patru aspire à un grand rassemblement à la Saint-Baltéus, mais redoute les manigances du Malin.
Libraire passionné, Firmin Guibert recherche le vrai lecteur sur des chemins chaotiques où le Mal est sournois.
Quelle est donc cette écoeurante odeur d’oeillet que la jeune Fanny découvre Rue Alice ? Serait-ce celle du Mal ?
19,00 €
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C’est sous forme d’interview que le capitaine d’industrie se livre, répondant aux questions du journaliste
Philippe Gilbert, entretien où on » entend » parler cet emblématique patron.
Le capitaine Albert aura aussi beaucoup voyagé et beaucoup rencontré, Chirac mais aussi Gorbatchev,
ainsi que des artistes, certains devenant ses amis, comme le peintre Albert Deman, l’écrivain Yves
Viollier (qui le préface), le compositeur Pierre Barouh (le théâtre aux Herbiers porte son nom),
l’écrivain-cinéaste Gilbert Prouteau. » Ils ont eu une belle vie passionnante » aimait à dire ce dernier, associant
Régine Albert, l’épouse, la poétesse, indissociable dans le parcours de son mari. D’ailleurs, Isabelle
Prouteau (fille de Gilbert) rend ici un hommage à cette amitié ; sans oublier les témoignages du journaliste Joël Bonnemaison et du sénateur Jacques Oudin.
19,00 €
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De Hanoi, aux montagnes du Vietnam, François-Khang part à la découverte du pays. Avec Aiko, son fidèle chien, et Grand-Pa, son grand-père un peu atypique, ils vivront de magnifiques rencontres avec des personnes âgées qui ne nous laisseront pas indifférents.
Une belle histoire qui nous montre que même si on est petit on peut faire de grandes choses.
10,00 €
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Corinne Bouchoux plaide pour une présence active dans les institutions afin de faire avancer les causes qui lui tiennent le plus à cœur : démocratie, justice, lutte contre les discriminations, défense de l’environnement et transition écologique.
18,00 €