• Rosa Bonheur et George Sand

    Correspondance posthume à l’aube du féminisme

    Rosa Bonheur offre une vision du monde rural proche de celle des romans de George Sand. La description du paysage chez la Bonne Dame de Nohant et le rôle qu’elle attribue aux boeufs de la Mare au Diable révèlent une sensibilité et une proximité avec le règne animal évoquant celles exprimées dans le célèbre tableau de Rosa Bonheur « Labourage nivernais ».
    Si la peintre animalière ne s’est pas directement inspirée des pages de l’écrivaine berrichonne, il est vraisemblable qu’un même sentiment, l’amour de la nature, exalté par le Romantisme, a provoqué une interprétation analogue du labourage d’un champ.

    12,00
  • Les nouvelles lettres-poèmes de Marie aux Editions du Petit Pavé

    Les nouvelles lettres-poèmes de Marie

    Le verbe poétique ici est métaphorique. Et lumineusement transparent. Avec des mots de tous les jours, le poète transporte son lecteur dans l’ailleurs d’une harmonie supérieure et d’un idéal accessible, où il fait bon vivre et habiter

    8,00
  • Demeure l'absent aux Editions du Petit Pavé

    Demeure l’absent

    En 1945, Joseph n’est pas revenu. Demeure l’absent témoigne de lui, de son absence, et de tous ceux qui ont voulu le retrouver. Ils ne l’ont pas oublié.

    « Chaque fois que j’ouvre cette boîte, je suis prise du même découragement. Les lettres semblent ne jamais pouvoir être classées pour former un récit cohérent. Certaines ne sont pas datées. Parfois le tampon de la Poste s’est effacé. Certaines enveloppes sont vides et certaines lettres sont sans enveloppe. Les mots s’effacent, écrits à la mine. Le papier est piqué par endroits, tellement usé que des trous apparaissent dans le texte. Des passages ont été censurés. Il est impossible de
    deviner ce qui est écrit sous le crayon noir, même en transparence. »

    14,00
  • Puis crac ! C'est la guerre aux Editions du Petit Pavé

    Puis crac ! C’est la guerre

    Entre 1914 et 1918, Jean Cailleau est sur le front. Son épouse, Pauline, l’attend à Denée en Anjou. Pendant tout ce temps, ils échangent plus de 1500 lettres !
    Cet ouvrage est exceptionnel de par l’ampleur de l’échange épistolaire et ses témoignages rares des épreuves vécues par un couple angevin d’origine modeste que la guerre a séparé.
    De la façon de gérer cette situation, de l’évolution de leur moral, de leur vision de la guerre, de la difficile éducation des enfants, de leur expérience de la violence, des épreuves matérielles – de leur vie quotidienne simplement – ils nous dévoilent tout ou presque de cette dure période qu’ils ont dû affronter… à l’unisson.

    Louis Thareaut, petit-fils des Cailleau, et Alain Jacobzone, historien, nous démontrent ainsi dans ce livre à deux voix que la mémoire et l’Histoire – l’hommage filial et l’analyse critique – peuvent faire bon ménage !

    22,00
  • Les lettres-poèmes de Marie aux Editions du Petit Pavé

    Les lettres-poèmes de Marie

    Une « correspondance », donc ? Mais le mot « correspondance » prend ici tout son sens de correspondance des âmes.
    Comme l’observe Jean Chatard, l’un des destinataires et le Préfacier de ce recueil de Marie Desmaretz, chacune de ces lettres-poèmes « est un élan, élan d’une artiste pour ses nombreux amis ». Un élan, d’un même mouvement don et oubli de soi, qui permet à Marie de pénétrer « dans l’intime de chacun ». Serait-ce « indélicat » ? Non ! « C’est seulement tendre », corrige le Préfacier. Et parce que, dans ces lettres-poèmes, la tendresse se répand, « le lecteur se sent plus riche, plus tolérant, plus généreux »…
    Heureux lecteur, convié par la douce Marie Desmaretz à partager la tendresse, lait et miel de la poésie, et de la vie !
    J.H.

    8,00
  • La vie sans ailes aux Editions du Petit Pavé

    La vie sans ailes

    Quelle folie humaine, quel malheureux concours de circonstances l’avaient amenée   là ?
    C’est ce que découvrent ses deux sœurs à travers la correspondance échangée trente ans plus tard et les investigations d’un enquêteur recruté par leurs soins.
    Le titre La vie sans ailes joue sur les mots ailes / elle et souligne le manque fondamental intevenant très tôt dans la vie de Beauvale, et qui en détermine le destin.

    18,00
  • 14-18 Loin du Front en Anjou aux Editions du Petit Pavé

    14-18 Loin du Front en Anjou

    On croit à une guerre rapidement victorieuse. Après les désillusions de l’été 1914, Angers s’installe peu à peu dans la perspective d’une guerre longue. Le sentiment du devoir patriotique, l’espoir sans cesse renouvelé d’une victoire militaire, la certitude de défendre le droit et la liberté font accepter les sacrifices humains et matériels : la liste des victimes s’allonge, le pain et le charbon se font rares et leur prix augmente. Mais si l’on excepte la courte dépression de l’été 1917, née de la conjonction des mauvaises nouvelles du front (échec sanglant de l’offensive Nivelle) et des problèmes de ravitaillement, le moral angevin se maintient, soutenu par une administration omniprésente et habile.

    Il fallut aussi, nécessaire solidarité en général bien admise, accueillir à Angers des milliers de réfugiés, internés et soldats ; à cette occasion, les Angevins ont souvent fait, étonnés ou agacés, la découverte de la différence. Finalement, Angers offre pendant le conflit l’image d’une société stable, bien intégrée dans l’ensemble national, où la République a soigné et renforcé son image.

    25,00
  • Au bonheur de la Poste aux Editions du Petit Pavé

    Au bonheur de la Poste

    Habitant Liré (Maine-et-Loire), Charles Guilbault a déjà 37 ans lorsqu’il est mobilisé en août 1914. La guerre va l’entraîner dans un véritable tour de France : Anjou, Lorraine, Camargue (hospitalisation), Artois, Verdun, d’où il va écrire des dizaines de lettres à sa femme Pauline Huguet. Aujourd’hui son petit-fils lui répond… [i]” Alain Douillard, dans ses réponses, propose ainsi bien plus qu’un simple commentaire des lettres de son grand-père… C’est une méditation profonde et riche, une œuvre littéraire au sens plein du terme, le dialogue entre un combattant et un écrivain… Il faut saluer non pas seulement le procédé rhétorique, même s’il est hors du commun. Il faut également admirer le style d’Alain Douillard, la qualité de ses réflexions, la personnalité dont il fait preuve, et le talent qu’il montre… Celles et ceux que l’histoire passionne… trouveront dans ce texte un mélange particulièrement heureux du documentaire et du commentaire, l’association inattendue d’un témoin et d’un écrivain. »[/i] Hervé de Charette

    20,00