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Les nouvelles lettres-poèmes de Marie
Le verbe poétique ici est métaphorique. Et lumineusement transparent. Avec des mots de tous les jours, le poète transporte son lecteur dans l’ailleurs d’une harmonie supérieure et d’un idéal accessible, où il fait bon vivre et habiter
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Demeure l’absent
Ces lettres qui s’effacent, dans lesquelles la narratrice cherche un visage qu’elle n’a jamais connu, ce sont celles écrites par Joseph depuis la prison Saint-Paul à Lyon avant sa déportation.
C’est dans l’incarnation de cette quête des traces et de la mémoire d’un oncle disparu en camp de concentration en 1944 qu’on peut lire le récit de Séverine Pirovano.
éric Simon -
Puis crac ! C’est la guerre
Entre 1914 et 1918, Jean Cailleau est sur le front. Son épouse, Pauline, l’attend à Denée en Anjou. Pendant tout ce temps, ils échangent plus de 1500 lettres !
Cet ouvrage est exceptionnel de par l’ampleur de l’échange épistolaire et ses témoignages rares des épreuves vécues par un couple angevin d’origine modeste que la guerre a séparé.
De la façon de gérer cette situation, de l’évolution de leur moral, de leur vision de la guerre, de la difficile éducation des enfants, de leur expérience de la violence, des épreuves matérielles – de leur vie quotidienne simplement – ils nous dévoilent tout ou presque de cette dure période qu’ils ont dû affronter… à l’unisson.Louis Thareaut, petit-fils des Cailleau, et Alain Jacobzone, historien, nous démontrent ainsi dans ce livre à deux voix que la mémoire et l’Histoire – l’hommage filial et l’analyse critique – peuvent faire bon ménage !
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Les lettres-poèmes de Marie
Une « correspondance », donc ? Mais le mot « correspondance » prend ici tout son sens de correspondance des âmes.
Comme l’observe Jean Chatard, l’un des destinataires et le Préfacier de ce recueil de Marie Desmaretz, chacune de ces lettres-poèmes « est un élan, élan d’une artiste pour ses nombreux amis ». Un élan, d’un même mouvement don et oubli de soi, qui permet à Marie de pénétrer « dans l’intime de chacun ». Serait-ce « indélicat » ? Non ! « C’est seulement tendre », corrige le Préfacier. Et parce que, dans ces lettres-poèmes, la tendresse se répand, « le lecteur se sent plus riche, plus tolérant, plus généreux »…
Heureux lecteur, convié par la douce Marie Desmaretz à partager la tendresse, lait et miel de la poésie, et de la vie !
J.H. -
La vie sans ailes
Quelle folie humaine, quel malheureux concours de circonstances l’avaient amenée là ?
C’est ce que découvrent ses deux sœurs à travers la correspondance échangée trente ans plus tard et les investigations d’un enquêteur recruté par leurs soins.
Le titre La vie sans ailes joue sur les mots ailes / elle et souligne le manque fondamental intevenant très tôt dans la vie de Beauvale, et qui en détermine le destin.