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Dans les pas du Maréchal Leclerc et du Capitaine Dronne
Le 8 aoét 1944, lorsque léarmée de Patton arrive dans la région de Noyen-sur-Sarthe, René Couédel informe les Américains des positions allemandes. En septembre, il séengage dans les troupes FFI, qui viennent grossir les rangs des Franéais Libres et qui combattent en Lorraine et en Alsace. Céest lé, lors des combats autour de Colmar, quéil est gravement blessé au genou.
Céest é cette époque que l’auteur rencontre le Capitaine Dronne, son commandant déunité -
Destins croisés au bagne au bagne de Cayenne
Parti de Guinée avec une compagnie d’infanterie coloniale, le sergent Fignac séjourne à Cayenne en 1943. Il doit participer à la libération de la Guadeloupe, tenue par un partisan de Pétain, l’amiral Robert, à qui on laisse le temps, officieusement, de s’éclipser. Le passage à Cayenne change le sous-officier Fignac. D’abord indifférent, il subit une évolution psychologique au contact d’une jeune fille et de sa famille, d’authentiques Guyanais. Les bagnards de Cayenne, ces hommes sans foi ni loi, forment l’arrière-plan de ce roman.
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Histoires de Chansons
Dans Histoires de chansons, les héros sortent des fredaines et reprennent leur place originelle. Ainsi, ces femmes et ces hommes ne sont plus simplement des refrains, mais des personnages, et les chansons deviennent des histoires.
Extrait :
Je la titille, je l’excite, je la garde à vue ma mémoire. Le temps de me barbouiller les genoux au mercurochrome et tiens ! J’arrive à y retourner facilement chez ma tante Olga, dans sa drôle de maison avec ce grand jardin qui donne sur la voie de chemin de fer. Dans la petite cuisine en long qui sent le fioul, une cocotte balance la vapeur à toute volée. Tonton Lucien se repose dans la chambre. Faut pas faire de bruité Vous avez vu ? Ça y est, c’est parti. Les petites cases à souvenir se sont ouvertes et leur contenu se répand dans mon esprit sans que je puisse contrôler quoi que ce soit.
Le seul hic je ne me souviens plus du tout si j’ai inventé cette scène, si je l’ai rêvée ou simplement vécue ! -
Bilancia, Tome 2 : Le couronnement de l’Hermine
La petite chatte Bilancia avait laissé en cadeau de magnifiques perles en or à la famille Dubreuil, mais pour quelle raison ? Margaux et Richard soupçonnent rapidement ces bijoux d’être à l’origine d’étranges phénomènes… Bilancia ? Le petit François ? L’étoile Tarazed ? La reine Anne de Bretagne ? Le deux jeunes adolescents vont s’employer à réunir toutes les pièces du puzzle afin de résoudre un nouveau mystère qui va les amener dans les profondeurs inconnues du temps et de l’Histoire…
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Parti sans laisser d’adresse
Manœuvre, routier, routard puis journaliste, Philippe Gilbert est nouvelliste par goût. Son écriture est musclée, pas virile mais nerveuse, avec une manière de dire forte. Ses histoires, légères mais graves, s’offrent dans un large éventail. Mi- fiction, mi- journal de bord, parfois conte, parfois chapitre inachevé, ou encore forme d’article de presse, ces histoires nous bercent à travers quelques pays et villes qu’il a visités : Yamoussoukro, Anvers, Amsterdam, Moscou… mais aussi en Charente-Maritime et en Vendée, où il vit. Il admire Céline, Bukowsky, Jean Hougron, Dino Buzzati, Henri Callet, Ella Mallard… et Gilbert Prouteau, dont il est un disciple.
Parti sans laisser d’adresse est son premier recueil et comprend 16 nouvelles.
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La fille du diable
« La fille du diable » est le second récit de Jean-Baptiste Belin, où se mêlent, à travers une histoire romanesque prenant naissance dans les années cinquante, la nostalgie, l’éducation, l’initiation et l’amour… la vie, quoi ! « Jérémie grandit dans cette ambiance familiale des années 50, basée sur l’absolu respect des traditions et une religiosité omniprésente. Oui, le temps ! Le temps qui passe, compagnon inexorablement fidèle que l’on veut parfois chérir pour la vie. L’instant d’après, on ne veut plus que le maudire. Le temps qui fait d’un enfant, un homme et bien vite un vieillard. Mais aussi le temps qui fait naître un bonheur dans l’amour… »
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Le carillon des temps maudits, avoir vingt ans en 1940…
La vie n’a pas été un ruisseau tranquille pour les jeunes qui ont eu la malchance d’avoir vingt ans pendant les années 1939-1945. Ce roman, inspiré de faits réels, a pour cadre un village vendéen. Il nous fait partager la vie de ses jeunes gens, dont beaucoup seront victimes de la déportation ouvrière ; certains y ont trouvé la mort, d’autres s’évaderont ou se cacheront. Malgré tout, l’amour saura se frayer un chemin dans ces instants douloureux.
« C’est en pensant à cette jeunesse, envers laquelle la grande Histoire sera indifférente, que j’ai voulu conter cette histoire, à la mémoire de ceux, surtout, qui sont morts sous les bombes et dont les restes reposent peut-être encore sous les fondations de somptueux buildings qui s’élèvent, majestueux, dans le pays où ils sont morts. » André Deguil
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Le ballon rouge au bord de la mémoire
« Il est assis sous le soleil. Un souffle tiède caresse sa peau, laisse sur son corps immobile une odeur inconnue, une odeur de voyage. Les vagues se rompent sur le rivage, et leur claquement régulier berce sa mémoire, accroche son enfance. C’est alors qu’un ballon rouge glisse sans bruits sur la surface de sable noir, s’arrête près de lui. Son regard fasciné chavire sur la forme ronde, et le temps commence à se déchirer. » Lorsque ce ballon rouge apparaît au bord de sa mémoire, il y a longtemps que Jean peine dans son existence. Il pressent immédiatement que ce souvenir, émergé d’un passé obscur, a le pouvoir de relancer sa vie. Alors il va s’y accrocher et le laisser peu à peu dévoiler son secret…
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Dans les pas de Pierre Reverdy
Dans le midi d’abord, oé il connut une enfance et une adolescence é la fois heureuses et tourmentées, et oé les lieux parlent encore de lui.
A Paris ensuite, oé d’emblée il entra dans le monde des arts et de la littérature avec, pour compagnons de route, Picasso, Juan Gris, Braque, Apollinaire, Max Jacob, et beaucoup d’autres.
A Solesmes enfin, oé il fit retraite et vécut 34 ans loin du monde, é l’ombre de l’Abbaye. Solesmes oé il repose, dans le petit cimetiére, au céur du village.
Et surtout dans son ?uvre? -
Douze Contes populaires russes
Ces contes simples, populaires, pleins de moralité mettent en scène des personnages animaliers, typiques de la culture russe : la renarde, l’ours, le loup, le jeune coq, le poisson d’or, la chèvre culottée… Ainsi de par ces 12 Contes, nous voyageons à travers une culture et un pays loin de 3 000 km de la France : la Russie. Retrouvant là-bas aussi des histoires dignes des fables de La Fontaine, mettant en scène des personnages au caractère bien trempé, au visage humain, ils nous interpellent, devenant miroir de notre espèce. Que la lecture et la relecture de ces contes soient la douceur de nos soirs !