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Maryvonne, Janine, Berthe et les autres
Ce sont des jeunes femmes, entre 16 et 25 ans. Issues de milieux populaires, elles travaillent chez des commerçants du centre ville de Saint-Nazaire. Toute la journée elles font les lits, la poussière, elles balaient, nettoient la salle de bains, les toilettes, elles aèrent, cirent les parquets, passent l’aspirateur, elles font les courses alimentaires, préparent le déjeuner, mettent la table, desservent, font la vaisselle, elles mettent le linge dans la machine à laver, puis l’étendent, le ramassent, le repassent, elles cousent, reprisent, elles répondent aux multiples demandes des enfants, les surveillent, les changent, les font manger quand ils sont en bas âge. Elles vivent avec.
Le livre raconte la vie avec ces jeunes femmes. Portraits de personnages mais aussi d’un milieu, d’une famille et du narrateur, le récit vibre, souvent enjoué.
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Une trompeuse absence
À travers l’histoire de personnes simples et bienveillantes, l’auteur peint la condition d’être relié qui constitue notre humanité et manifeste notre profonde interdépendance. Dans les nervures de l’intrigue, Fred Poché dessine, ainsi, les turbulences de notre monde contemporain et les visages actuels de la vulnérabilité.. Que devient la vie lorsque l’être que l’on aime disparaît, apparemment sans raison, ni explication ? Quel regard porte-t-on sur le temps passé, partagé avec lui ou elle ? L’auscultation de cette relation amoureuse évaporée révèle-t-elle l’histoire d’une illusion ou celle de certitudes inaltérables, propres à dépasser le doute qui soudain nous assaille ? Sur fond de temps bouleversés, l’auteur aborde, aussi, la question des ressources pour affronter le chagrin ou le mal de vivre.
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Du Coronavirulent au Coronaviré
Ils abordent aussi cette période de déclin, provoquée par le confinement, les barrières et cette » distanciation sociale » imposés par les pouvoirs publics, allusion critique est faite sur la gestion parfois étrange, chaotique, de cette épidémie.
Un ouvrage insolite né d’une coopération entre l’écrit (poèmes, fables) de Muriel Fiez et le graphisme (dessins et caricatures) de Paul Baringou, association harmonieuse, souvent humoristique, pour un sujet aussi dramatique.
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Délits d’encre n°28
» Grognard »
Un beau parcours de vie du Petit Pavé, par Monique Serres» Gribouille »
un florilège de textes d’auteur-es mêlant Petit Pavé et coronavirus, avec des dessins de Paul Baringou» Gavroche »
Un retour sur l’épidémie de 1626, extrait du journal d’un greffier, illustré d’attestation de déplacement… -
Enfer et contre tout
On peut, dix ans après une rencontre, n’avoir qu’un seul désir : tuer l’autre. Mais on peut aussi déguster des babas au rhum en séchant les cours ou aimer coincer sa bulle en ignorant les malheurs du monde.
Qu’importe, on choisit toujours son assassin !
En dix intrigues, entre polar et roman d’amour, la narratrice nous amène à douter. De quoi au juste ? De nous, de l’autre, du temps qui passe. Et puis quoi encore ?
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Ombres
À la frontière fluctuante entre ces deux mondes – le visible et l’invisible – se déplacent les « ombres » encore toutes chargées de leur histoire humaine, de ses errances, de ses batailles. Elles portent le poids de leurs multiples existences et dérivent cependant vers un « lieu » bien précis.
J’ai voulu décrire dans ce recueil le passage vers l’Au- Delà des âmes déchirées entre ce monde et l’autre. Déchirement que je partage d’autant plus que je me sens attiré par cette transhumance vers l’ailleurs. Celle-ci se fera en son temps, quand l’heure sera venue de partir. Pour l’instant je voyage en esprit dans cet autre monde que je pressens et dont le contact éveille en moi la flamme de la poésie qui est une porte ouverte entre la vie et la mort et qui ouvre les yeux de l’invisible. La mort n’est-elle pas la naissance à une autre forme de vie ?
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Veille, rideau de pluie
Pureté. C’est le mot qui vient à l’esprit, quand jusqu’à nous s’avance une âme cristalline – telle l’âme du vrai poète.
C’est ce mot qui vient à l’esprit, quand on lit l’aéré et vivifiant recueil de Jean-Noël Guéno, Veille, rideau de pluie, suivi de La rumeur de la mer.
Pureté du coeur, pureté de l’écriture : ne tiendrait-on pas là, dans ce monde en miettes, espoir inespéré, la possibilité d’un saut et d’un salut ?