-
Un passé imparfait
Dans ce contexte, l’avocat incarne un privilégié nanti et
froid. Un notable dédaigneux, indifférent. Les autochtones
se liguent contre lui. Se succèdent les menaces, les intimidations.
Durieux est harcelé, victime de dommages matériels.
Louise, une jeune femme « mal mariée » qui travaille
à son service, sera son seul soutien. En réalité, une affaire
bien plus complexe se cache derrière ce rejet apparemment
général… -
Le Pont Cassé
Souvenirs d’un médecin de campagne pendant la dernière guerre. Vie d’une famille, d’un village où le drame côtoie parfois le burlesque. Pont détruit sur la Loire, le praticien devient à demi marinier, jour et nuit.
Histoire vraie qui rattrape la grande Histoire, et où sont croqués des personnages pittoresques.
-
Retour au village natal
Dans les années 60, la campagne mayennaise forme un monde à part, une sorte d’enclave au sein de laquelle s’est ancrée une population avide de grands espaces et de calme. Pour un étranger au pays, la vie s’y déroule paisiblement, au rythme lent des activités agricoles, et pourtant, depuis quelques années… par le biais de la télévision, le monde moderne frappe de plus en plus fort à la porte. Il cohabite désormais avec des traditions ancestrales qui refusent de mourir. Surviennent les événements de mai 68 et leurs cortèges de manifestations revendicatives qui, dans les villes, font table rase de hiérarchies solidement établies. Débarquée de force dans les foyers ruraux par les canaux de la télévision ou de la radio, cette révolution citadine s’introduit même dans les villages les plus reculés, mais semble si éloignée des préoccupations quotidiennes des gens du cru !
Quel est donc ce corbeau qui inquiète la population avec ses lettres anonymes ? Que cherche celui que l’on appelle « le faiseur d’enfants », ce personnage issu de superstitions ancestrales ?
Possède-t-il un réel pouvoir pour rendre fécondes les femmes stériles ?Modernité et traditions ne font pas toujours bon ménage !
-
Chemins croisés
L’action se situe en Anjou au milieu des années cinquante. Il fait s’affronter des personnalités pétries de convictions sincères. Louis-Jean Bernier, le maire, est un fonceur qui, à l’occasion, ne s’embarrasse pas de fioritures. Face à lui, Jacques Pauvert, ancien maire, est adepte d’une démarche plus consensuelle, plus proche d’une ” démocratie participative ».
Deux hommes d’origine modeste aux parcours très différents : l’un est devenu fonctionnaire, a participé à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale ; l’autre est un entrepreneur respecté, tout en étant un notable redouté. Jacques Pauvert rêve de communisme, pendant que Louis-Jean Bernier affiche son catholicisme.
Ces deux chemins singuliers se croisent tout au long du récit, provoquant étincelles et rebondissements. Au cœur du débat qui les oppose : l’environnement et le maintien de l’intégrité de la nature, à travers le choix de l’emplacement d’une future décharge. Si ce projet se matérialise là où le maire et son conseil l’ont prévu, tous les prés traversés par le Ruau de la Sorcière risquent d’être pollués. Tenace, Jacques Pauvert veut faire changer d’avis le premier magistrat du village.
Qui, finalement, gagnera cette partie d’échecs où chacun tente d’anticiper les prochains coups de son adversaire ? Le lanceur d’alerte ou le bulldozer ?
Pour corser le tout, l’intrigue politique se double d’une trame amoureuse. L’ensemble du récit est habillé de dialogues rondement écrits, où fleurissent, de temps à autre, des expressions orales qui sentent bon la terre d’où est originaire l’auteur.
Christian Robin
-
Alerte à Romans
Une ville : Romans-sur-Isère.
Une agglomération : Bourg-de-Péage – Chatuzange-le-Goubet.
Des flics : la capitaine Nora Kaïfi et son adjoint Kévin, lieutenant.
Des gendarmes, dont le lieutenant Marc Lemaître.
Des braquages entachés d’agressions inexpliquées : une à l’arme blanche, suivie de blessure, l’autre qui se solde par un meurtre. Le tout pour des mobiles incompréhensibles.
La disparition d’un chauffeur d’Areva et de son chargement nucléaire. -
Et si on allait à Durtal
Le lieu, Durtal, dont le lecteur peut reconnaître l’usage de certaines coutumes spécifiques à l’Anjou : le jeu des boules de fort, les bals sous ” chaumières », les superstitions, le vin en chopines ou ” fillettes »…
L’amour et la nostalgie pour ces années cinquante, avec le Loir et la campagne angevine qui en font un lieu à nul autre pareil…
L’auteur, René Pelletier, s’est servi de sa propre vie, de celle de ses parents à Durtal et de ses propres souvenirs pour écrire ce roman qui est aussi un peu son histoire.
-
Denée ou la mémoire des lieux
La vraie passion de Louis est l’écriture. Une passion qui prend forme dans ces pages où une promenade denéenne est l’occasion pour lui de laisser jeminer ses pensées au-delà du temps et des sentiers battus.
-
Les gens du voyage
Jacky Blandeau, né à Nantes en 1970, auteur de trois romans, La croix de Loubrac, La gitane et le vent, Le murmure de Noël, membre de l’Association des Ecrivains Bretons. Il nous livre ici son quatrième roman, Les gens du voyage, qui nous entraîne dans une enquête policière suite à l’assassinat d’anciens du petit village de Saulniac. Le commissaire Michel Peltier et un ancien détenu Julien Legrand devront remonter dans le passé, briser les secrets du village, reprendre goût à la vie pour l’un, ouvrir son esprit pour l’autre, et découvrir ensemble les liens qui unissent les villageois et ces gens du voyage. « Est-ce que tout un chacun peut, un beau jour, se métamorphoser en un assassin ? En fait, elle connaissait déjà la réponse à cette question : oui, lorsqu’on se retrouvait face à l’ignominie des hommes, il n’y avait pas à hésiter ! Elle était là pour venger la mort d’un enfant ; le crime passé n’était-il pas suffisamment horrible pour qu’elle se fasse elle-même meurtrière ? Un gamin d’à peine trois ans… Un innocent… Mais pourquoi tremblait-elle, dans ce cas ? était-ce un signe de faiblesse ? Peut-être n’était-elle pas encore prête à tuer ? La haine farouche qui l’animait ne laissait pourtant planer aucun doute. Avaient-ils hésité, eux, les habitants de Saulniac-le-Haut ? Non, à aucun moment. Alors, son bras devrait s’abattre avec détermination, sans aucune ambiguïté. »
-
Méyo, chronique d’un village africain
Il y a Aubin, devin-guérisseur et boy du cercle européen, Ada une adolescente victime d’une malédiction héréditaire, Jean-de-Dieu, le jeune poliomyélite qui se déplace à la force des bras, Frère François, intendant de la mission catholique, féru de mécanique et grand alcoolique devant l’éternel. Il y a les Noirs du Bwiti, le culte animiste solidement enraciné, et les Blancs du cercle européen à l’avenir incertain. Mais le personnage principal de cette ” chronique » est Méyo, un village d’Afrique équatoriale au cours des années 1970, semblable à des milliers d’autres avec ses quartiers éparpillés, son fleuve, la brousse alentour et l’empreinte tenace de la colonisation.
-
Le meurtrier des quatre saisons
Dans la petite ville de Philippeville, en ce début des années cinquante, le commissaire Réquéna est confronté à une série de meurtres qui s’accompagnent de mutilations.
-
Un village pas si tranquille ! En Mayenne dans les années 50
Un village mayennais en 1950. Une bande de gamins espiégles et indépendants, généreux et tendres, observe les adultes du village tout en essayant de comprendre ce qu’on refuse de leur expliquer.
Pourquoi les Dubois martyrisent-ils leur petite Zette ? Est-ce par faiblesse, par méchanceté, par bétise ? Pourquoi certains parents enseignent-ils é leurs enfants des principes qu’ils ne s’appliquent pas é eux-mémes ? Quel peut étre le sexe de Monsieur le curé pour qu’il soit obligé de porter une longue soutane ? Les femmes sont-elles bien le sexe faible ? Est-il bien vrai qu’un mari commande un bébé en embrassant sa femme ?
Nos garnements décident un jour de fonder l’association secréte des Pique-Choux et de partir en guerre contre les parents qui se rendent coupables d’injustices é l’encontre de leurs enfants. Espiégleries, superstitions, craintes ancestrales, drames, prennent des proportions telles que la vie apparemment sans vagues du village de fouillé en est bouleversée.
Petit é petit, au travers d’anecdotes tour é tour dréles, tendres ou dramatiques, nous sommes invités é plonger dans la vie souterraine de ce petit village mayennais troublé uniquement par les clapotis des cancans de vieilles femmes é la langue bien affétée.