• L’engagement mémoriel

    Hélène Cabrillac, fille de Résistant, voit son père arrêté en 1943. Louis Legendre sera conduit en prison, torturé puis envoyé au camp nazi de Bunchenwald.
    Hélène avait trois ans et demi en avril 1945, lorsqu’elle comprend que son père ne reviendra pas. Ce drame la marquera à vie et la conduira à témoigner et poursuivre le devoir de mémoire des ces hommes et femmes disparus dans leur combat de Résistant. Elle devient vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et membre du jury du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation). C’est dans ce cadre qu’elle rencontre les élèves du lycée Saint-Benoît d’Angers, récompensés pour leur travail sur Les fusillés de Belle-Beille (paru aux éditions du Petit Pavé en 2020).

    C’est cette même équipe pédagogique qui a accompagné des élèves du lycée dans la réalisation de cet ouvrage, revenant sur le destin de Louis Legendre, sur leur rencontre avec Hélène Cabrillac, et la participation à un travail d’hommage aux derniers Résistants disparus ces dernières décennies.

    Un ouvrage complet qui à travers une rencontre et l’engagement d’enseignants revient sur le pourquoi de la nécessité de se souvenir du passé, de notre Histoire, sur l’importance du témoignage et la nécessité de conserver la mémoire de ces époques si sombres.

    25,00
  • Le maquis de la Ferté Vidame aux Editions du Petit Pavé

    Le maquis de la Ferté Vidame

    2 Février 1944. Il est 22 heures devant le château de Tardais occupé par les SS lorsque deux jeunes Bretons, réfractaires au Service du Travail obligatoire (STO), tentent de faire du stop pour regagner la ferme familiale des Loquets gérée par Alain Le Noc.

    Ils rentrent de Bretagne où ils se sont cachés plusieurs mois. Une voiture arrive de Senonches et s’arrête. Les jeunes se parlent en breton pour ne pas attirer l’attention et le couvre-feu va débuter, il faut se dépêcher. On les balance dans l’étang et on prend la voiture, annonce Joseph à son cousin. Mais dans la voiture, une voix répond en breton : Fais pas le couillon Joseph, c’est ton père qui te parle.

    20,00
  • De la contrainte à l'oubli aux Editions du Petit Pavé

    De la contrainte à l’oubli

    Campés dans leurs bottes rutilantes de cuir noir, mains se rejoignant à l’arrière des dos rigides, mentons relevés, regards acérés posés sur nous, terriblement impressionnants, ils nous attendaient.

    —Willkomenn meine Herren !
    Bienvenue Messieurs !

    Nous eûmes tous je pense la même idée, nous enfuir à grandes enjambées… mais cela demeura une idée. Nous étions tellement désarçonnés par ce comité d’accueil que nous pensions que des semelles de plomb nous vissaient au sol.

    Dans un coffre-fort, un précieux legs : une bande magnétique aux confidences paternelles émouvantes. Celles d’un jeune Mosellan durant la Seconde Guerre mondiale, à la nationalité arrachée, au parcours douloureux de Malgré-nous, incorporé de force dans une armée ennemie. Puis, par la suite, l’amère colère éprouvée face à une insupportable suspicion populaire et au total désintérêt dont la France gratifia ces hommes.

    16,00
  • J'étais sûr que tu me trouverais aux Editions du Petit Pavé

    J’étais sûr que tu me trouverais

    Juin 40 : l’heure cruciale, celle du choix – Pétain ou de Gaulle ? Sans aucune concertation, les deux premiers se retrouvent à Londres. Ils vont participer aux grandes heures de l’aviation de la France Libre.

    L’un accompagne Leclerc dans sa folle reconquête de l’Afrique Française – il apprivoise le plus grand désert du monde. L’autre se distingue dans la bataille d’Angleterre puis participe à la folle aventure de l’escadrille « Normandie » (qui deviendra « Normandie-
    Niemen »). Ils sont tous les deux nommés Compagnons de la Libération.

    La mère et les plus jeunes se lancent à corps perdu dans le Résistance. Ils vont tous les trois expérimenter les geôles nazies. L’un d’entre eux va connaître le presque mythique camp d’internement d’Eysses, avant d’être déporté à Dachau puis à Mauthausen.

    Sacrée famille ! Exceptionnelle famille. L’héroïsme chevillé au corps mais sans arrogance ni prétention. Humble, simple, naturel…

    22,00
  • La Résistance en Eure-et-Loir aux Editions du Petit Pavé

    La Résistance en Eure-et-Loir

    Dans le département qui vit le premier combat de Jean Moulin, durement éprouvé à Chartres en 1940, un jeune philosophe se verra confier la direction de toute la résistance d’Eure et Loir alors qu’il n’a que 22 ans et aucune expérience militaire. Maurice CLAVEL sous le nom de SINCLAIR avec son amie Silvia MONTFORT vont coordonner les initiatives des groupes et constituer une force remarquable que les allemands vont découvrir à leurs dépens. Des zones d’ombre existent aussi comme celle de la désignation de Roland FARJON à la tête de trois maquis importants (DREUX, CRUCEY, LA FERTE VIDAME), alors que celui-ci est considéré comme l’un des traitres les plus importants au sein de l’OCM région Nord qui comptera des centaines d’arrestations.

    L’infiltration des maquis par les agents allemands, l’exécution de 31 patriotes euréliens au Mont Valérien en mars 1944, la destruction du dépôt de munitions de Senonches par l’action d’un seul maquisard, l’organisation d’un camp de récupération de 150 aviateurs à Fréteval, la libération de Nogent le Rotrou par les seuls maquis de Plainville et Beaumont les Autels, tous ces faits et bien d’autres montrent que l’activité de la résistance en Eure et Loir fut importante.

    A l’aube du 70ème anniversaire de la libération du département il est temps de la restituer à partir de quelques témoignages directs de maquisards vivants, de quelques contributions écrites en 1945 et de recherches auprès des familles de résistants.

    Le livre donne aussi la parole au long du texte et de la période 1940-1944 à Henri LEREAU maquisard de Plainville qui, revêtu de l’uniforme d’un SS qu’il a fait prisonnier et au volant de son camion récupéré lors de l’attaque, va conduire les groupes de saboteurs de jour et de nuit au travers des contrôles de Feldgendarmes  alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand.

    29,00
  • Mauricette

    Mauricette, l’insoumise de la poche de Saint-Nazaire

    Jamais Mauricette ne se serait crue capable d’héroïsme. La guerre de 1939-45 la révèle à elle-même. Dans sa presqu’île guérandaise occupée, elle se découvre résistante. Vient le temps de la Poche de Saint-Nazaire – août 44 – mai 45. La France est libérée, sauf quelques forteresses (Festung, en allemand) où les occupants s’incrustent. C’est le cas de Saint-Nazaire et de ses environs (dont la presqu’île guérandaise). Neuf longs mois très difficiles. On est coupé du monde. Tout manque. L’occupant, lui-même « empoché», devient plus agressif. C’est dans ce contexte extrême que Mauricette, plus Résistante que jamais, rencontre un officier allemand très différent des autres…

    22,00
  • Les gants de velours -  Une enfance en Anjou pendant l'Occupation aux Editions du Petit Pavé

    Les gants de velours – Une enfance en Anjou pendant l’Occupation

    La campagne angevine pendant la Guerre de 1940-1945, avec ses privations et sa débrouillardise. Une enfant de quatre à six ans découvre ses sensations et le monde incompréhensible des adultes. Tandis que le sadisme et la violence se déchaînent au loin, dans ce huis clos de la famille le mal se fait insidieux sous des aspects bucoliques et trouble l’âme de l’enfant.

    20,00
  • Un enfant dans la tourmente aux Editions du Petit Pavé

    Un enfant dans la tourmente

    Un enfant dans la tourmente est un témoignage dans lequel on découvre comment l’auteur, enfant, a vécu les événements de cette douloureuse période de guerre et d’occupation 1939-1945 é Mamers, sa ville natale.
    Cet ouvrage est aussi un hommage à ses parents disparus et aux déportés-résistants dont beaucoup n’ont pas survécu à l’enfer concentrationnaire nazi.

    Extrait de la préface d’un déporté résistant, le Dr jean Papin :

    “Tu as fait Daniel, avec sensibilité, le récit de ton enfance mamertine pendant l’occupation allemande entre 1940 et 1944. Tu as évoqué la vie dans votre quartier, les figures de ton enfance, ton école et tes jeux…
    Tes chers parents tiennent une place importante dans cette fresque et ton père plus particulièrement que tu dépeins avec émotion jusqu’au matin de son arrestation le 29 avril 1944…”

    14,00
  • Dans les pas du Maréchal Leclerc et du Capitaine Dronne aux Editions du Petit Pavé

    Dans les pas du Maréchal Leclerc et du Capitaine Dronne

    Le 8 aoét 1944, lorsque léarmée de Patton arrive dans la région de Noyen-sur-Sarthe, René Couédel informe les Américains des positions allemandes. En septembre, il séengage dans les troupes FFI, qui viennent grossir les rangs des Franéais Libres et qui combattent en Lorraine et en Alsace. Céest lé, lors des combats autour de Colmar, quéil est gravement blessé au genou.
    Céest é cette époque que l’auteur rencontre le Capitaine Dronne, son commandant déunité

    18,00
  • Le carillon des temps maudits

    Le carillon des temps maudits, avoir vingt ans en 1940…

    La vie n’a pas été un ruisseau tranquille pour les jeunes qui ont eu la malchance d’avoir vingt ans pendant les années 1939-1945. Ce roman, inspiré de faits réels, a pour cadre un village vendéen. Il nous fait partager la vie de ses jeunes gens, dont beaucoup seront victimes de la déportation ouvrière ; certains y ont trouvé la mort, d’autres s’évaderont ou se cacheront. Malgré tout, l’amour saura se frayer un chemin dans ces instants douloureux.

    « C’est en pensant à cette jeunesse, envers laquelle la grande Histoire sera indifférente, que j’ai voulu conter cette histoire, à la mémoire de ceux, surtout, qui sont morts sous les bombes et dont les restes reposent peut-être encore sous les fondations de somptueux buildings qui s’élèvent, majestueux, dans le pays où ils sont morts. » André Deguil

    16,00
  • Geneviève Crié

    Geneviève Crié, une figure exemplaire de la Résistance sarthoise

    Rien ne laissait présager en effet que Geneviève Crié allait devenir notre Dame Courage, notre héroïne. Cette femme ne voulait plus seulement servir ses clients, mais son pays. Car elle fut tout simplement extraordinaire, si profondément française. A 55 ans, elle était toute à la bonne marche de son établissement, et rien ne laissait deviner cette sublime transcendance. Ses actes de bravoure, ses audaces, la fervente assistance de ses proches l’ont pourtant amenée hors des frontières du commun.

    14,00
  • Dans les pas de Jean Moulin aux Editions du Petit Pavé

    Dans les pas de Jean Moulin

    Exact, concis, accessible é tous, l’ouvrage de Jean Luneau remet les choses en place et débarrasse la figure héroéque de Moulin du fatras partisan ou rocambolesque dont certains ont voulu l’affubler. Certes l’auteur ne prétend pas é l’exhaustivité. Il s’en tient é l’essentiel. Avec talent, il évite néanmoins l’écueil du schématisme. Son Jean Moulin n’est pas un homme de fer ou de marbre, mais un étre de chair et de sang, en proie aux passions communes é l’humanité, auquel s’applique admirablement la fameuse phrase de Sartre :

    “Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.”

    (extrait de la préface de Gilles Perrault)

    9,00