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Ma liberté de parole
« Je dis ce que je pense. Je l’ai fait toute ma vie, et ça fait avancer les choses ! » Le franc-parler de Mylène Canevet convainc ou agace. Abrupt, mais sincère, il donne toujours à réfléchir.
Son enfance a forgé la personnalité de Mylène. Sa naissance, déjà, n’est pas la bienvenue et la petite fille puis l’ado seront ballottées d’une famille, d’une ville, d’un pensionnat ou d’une école à l’autre. « Souvent, j’en ai bavé, mais je ne regrette rien », résume-t-elle. Son entrée dans l’âge adulte l’amène à découvrir l’indépendance, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la CFDT, les grandes amitiés… et son mari – 50 ans que Jean-Yves et elle se sont épousés. Lancée à plein régime dans l’univers associatif et l’éducation populaire, Mylène incarnera pendant de longues années l’association « Vivre Ensemble » à Trélazé. Elle va y accompagner un nombre incroyable de femmes puis de jeunes. Ce sera, simultanément, l’engagement politique, via le Parti socialiste.
Cet ouvrage fut écrit avec la complicité d’Yves DURAND, ancien journaliste du Courrier de l’Ouest et de RCF Anjou. Également ex-chroniqueur à La Croix, il est membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Art d’Angers (49).
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Les retraites du 49.3
Paul par ses illustrations satiriques et Muriel par ses textes insolites ont réalisé un « panorama » drôle et critique sur cette période délirante durant laquelle un président recula à 64 ans l’âge de la retraite, sans écouter ni la rue, ni la démocratie, mais en utilisant un chiffre magique : 49.3.
Dans le même temps, Paul nous ramène en annexe au président Poutine, le dictateur russe, dont les pérégrinations continuent à l’autre bout du continent. -
Gustave Lefrançais – Histoire d’une rencontre avec un Angevin
Si les événements de la Commune de Paris ont marqué l’Histoire, les Hommes et les Femmes qui y ont participé ont souvent été oubliés, pour ne pas dire effacés, de nos manuels. 150 ans plus tard, il est temps de leur redonner la place qu’ils méritent.
” Les vaincus n’ont pas d’histoire » écrivait Benoît Malon. Pour les 150 ans de la Commune de Paris, il est temps d’en octroyer une à Gustave Lefrançais.
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Emmanuel 1er (Président-Roi des Français)
Cette deuxième année de règne fut secouée par es évènements importants : les gilets jaunes, rouges, roses, le grand débat… évènements traités par les fameux dessins du dessinateur Paul baringou (humoristes, sarcastiques…) mais cette fois-ci en couleur ! (une première)
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Emmanuel 1er
Les dessins de ce petit livre constituent une vue panoramique, critique, parfois satirique de la première année de règne de ce “président-monarque”.
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Chemins croisés
L’action se situe en Anjou au milieu des années cinquante. Il fait s’affronter des personnalités pétries de convictions sincères. Louis-Jean Bernier, le maire, est un fonceur qui, à l’occasion, ne s’embarrasse pas de fioritures. Face à lui, Jacques Pauvert, ancien maire, est adepte d’une démarche plus consensuelle, plus proche d’une ” démocratie participative ».
Deux hommes d’origine modeste aux parcours très différents : l’un est devenu fonctionnaire, a participé à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale ; l’autre est un entrepreneur respecté, tout en étant un notable redouté. Jacques Pauvert rêve de communisme, pendant que Louis-Jean Bernier affiche son catholicisme.
Ces deux chemins singuliers se croisent tout au long du récit, provoquant étincelles et rebondissements. Au cœur du débat qui les oppose : l’environnement et le maintien de l’intégrité de la nature, à travers le choix de l’emplacement d’une future décharge. Si ce projet se matérialise là où le maire et son conseil l’ont prévu, tous les prés traversés par le Ruau de la Sorcière risquent d’être pollués. Tenace, Jacques Pauvert veut faire changer d’avis le premier magistrat du village.
Qui, finalement, gagnera cette partie d’échecs où chacun tente d’anticiper les prochains coups de son adversaire ? Le lanceur d’alerte ou le bulldozer ?
Pour corser le tout, l’intrigue politique se double d’une trame amoureuse. L’ensemble du récit est habillé de dialogues rondement écrits, où fleurissent, de temps à autre, des expressions orales qui sentent bon la terre d’où est originaire l’auteur.
Christian Robin