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Octobre 1940… Alors que l’occupant allemand s’installe peu à peu en France occupée, les nomades présents sur le territoire ont ordre de se rendre dans des lieux d’internement. Dans la Sarthe, ce sera le camp de la Verrerie dans le parc du château de la Pierre à Coudrecieux.
C’est dans ce camp, aménagé à la va-vite, loin des regards, qu’Irène, jeune fille de quinze ans , et sa famille découvrent avec horreur leurs nouvelles conditions d’existence.
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Le 20 Juillet 1942, 872 hommes, femmes et enfants, parce qu’ils étaient juifs, furent envoyés par le convoi numéro 8 de la gare angevine vers Auschwitz.
Dans le dispositif de l’occupation nazie en France, Angers est une ville essentielle. C’est pourquoi on y regroupe les Juifs raflés dans tout l’Ouest (dont 43 à Angers). Ainsi le convoi n°8 occupe une place particulière parmi les 77 convois déportant les Juifs de France vers les camps d’extermination. C’est en effet le seul en France, parmi les six prévus, à être parti directement de province.
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1939. La guerre déclarée, le gouvernement polonais s’exile à Angers. Avrillé, commune de près de 1 600 habitants, héberge alors dans un de ses châteaux, l’ambassadeur de France en Pologne, Léon Noël. Puis c’est l’occupation, le quotidien des Avrillais va être émaillé de restrictions, de réquisitions…
Les hommes partent au front, certains entrent dans la Résistance, ce qui en conduira à la déportation. En 1944, Avrillé, dont le terrain d’aviation est occupé par les Allemands, est une cible privilégiée lors des bombardements alliés et de nombreuses habitations sont détruites. Des Avrillais sont relogés dans une cité d’urgence qui existera encore plusieurs années après la Libération.
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Hélène Cabrillac, fille de Résistant, voit son père arrêté en 1943. Louis Legendre sera conduit en prison, torturé puis envoyé au camp nazi de Bunchenwald.
Hélène avait trois ans et demi en avril 1945, lorsqu’elle comprend que son père ne reviendra pas. Ce drame la marquera à vie et la conduira à témoigner et poursuivre le devoir de mémoire des ces hommes et femmes disparus dans leur combat de Résistant. Elle devient vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et membre du jury du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation). C’est dans ce cadre qu’elle rencontre les élèves du lycée Saint-Benoît d’Angers, récompensés pour leur travail sur Les fusillés de Belle-Beille (paru aux éditions du Petit Pavé en 2020).
C’est cette même équipe pédagogique qui a accompagné des élèves du lycée dans la réalisation de cet ouvrage, revenant sur le destin de Louis Legendre, sur leur rencontre avec Hélène Cabrillac, et la participation à un travail d’hommage aux derniers Résistants disparus ces dernières décennies.
Un ouvrage complet qui à travers une rencontre et l’engagement d’enseignants revient sur le pourquoi de la nécessité de se souvenir du passé, de notre Histoire, sur l’importance du témoignage et la nécessité de conserver la mémoire de ces époques si sombres.
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2 Février 1944. Il est 22 heures devant le château de Tardais occupé par les SS lorsque deux jeunes Bretons, réfractaires au Service du Travail obligatoire (STO), tentent de faire du stop pour regagner la ferme familiale des Loquets gérée par Alain Le Noc.
Ils rentrent de Bretagne où ils se sont cachés plusieurs mois. Une voiture arrive de Senonches et s’arrête. Les jeunes se parlent en breton pour ne pas attirer l’attention et le couvre-feu va débuter, il faut se dépêcher. On les balance dans l’étang et on prend la voiture, annonce Joseph à son cousin. Mais dans la voiture, une voix répond en breton : Fais pas le couillon Joseph, c’est ton père qui te parle.
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A l’occasion d’un reportage sur les cérémonies en mémoire des soldats de la Grande Guerre, le passé s’invite dans le présent de Katell de manière inatten-due. La journaliste devra faire une immersion forcée dans la souffrance et la noblesse humaine, comme un voyage initiatique, pour guérir ses propres tourments.
Poussières métalliques est le récit d’une vie long-temps figée dans l’amertume qui s’adoucit seulement lorsqu’elle accepte de laisser la mémoire panser l’amnésie et les regrets.
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Campés dans leurs bottes rutilantes de cuir noir, mains se rejoignant à l’arrière des dos rigides, mentons relevés, regards acérés posés sur nous, terriblement impressionnants, ils nous attendaient.
—Willkomenn meine Herren !
Bienvenue Messieurs !
Nous eûmes tous je pense la même idée, nous enfuir à grandes enjambées… mais cela demeura une idée. Nous étions tellement désarçonnés par ce comité d’accueil que nous pensions que des semelles de plomb nous vissaient au sol.
Dans un coffre-fort, un précieux legs : une bande magnétique aux confidences paternelles émouvantes. Celles d’un jeune Mosellan durant la Seconde Guerre mondiale, à la nationalité arrachée, au parcours douloureux de Malgré-nous, incorporé de force dans une armée ennemie. Puis, par la suite, l’amère colère éprouvée face à une insupportable suspicion populaire et au total désintérêt dont la France gratifia ces hommes.
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Les images de Paris en 1940-1941 sont trompeuses. Plusieurs photographes ont été sélectionnés par les autorités d’occupation afin de présenter une ville apaisée et calme. Hors cette » accréditation » il est interdit de prendre des photos à l’extérieur des habitations… Et d’ailleurs, le matériel nécessaire à la prise de vue est strictement contrôlé par la Propaganda Abteilung directement rattachée à Joseph Goebbels. Les photographies de ce livre ont été prises clandestinement par un inconnu, disparu et probablement déporté en 1941. Elles ont été sauvées par son amie qui a rédigé, sur-le-champ, des commentaires politiques au dos de chacune d’elles en indiquant lieu, date et heure de la prise de vue.
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Entre le 21 février 1942 et le 7 juin 1944, 46 résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille à Angers. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 67. Ils étaient étudiants, instituteurs, ouvriers, cultivateurs. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie.
Trois élèves du lycée Saint-Martin d’Angers ont décidé, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, de rechercher derrière les noms des fusillés, leurs vies, leurs parcours, leurs engagements qui se sont arrêtés au champ de tir de Belle-Beille.
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Le camp de Mulsanne, dans la Sarthe, est révélateur de l’évolution des contextes historiques entre 1939 et 1948. Il a été utilisé à différents usages par les Anglais, les Allemands et les Français. Les aménagements du camp, dont l’empreinte historique est décelable encore de nos jours sur le site, dans les archives et dans la Mémoire collective, sont au cœur de ce devoir de mémoire et de transmission.
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Notre survie était provisoire. Notre extermination était planifiée, programmée. Nous avions la certitude d’être des témoins gênants (Henri Borlant).
Le témoin est celui qui sait pour avoir vu. Henri Borlant a fait de son regard, non pas un métier, mais une activité dont l’essence fut la promesse faite à ceux qui ne sont pas revenus : Tu leur diras. Henri Borlant est un homme de parole. Il tient parole.
Mais comment dire ? Avec quels mots ? des mots qu’il faut savoir adapter à des auditoires différents.
Les mots d’Henri Borlant renferment des vies.
Témoigner c’est enquêter sur les mots.
Evoquer la Shoah c’est d’abord renoncer aux synonymes.
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En 1945, Joseph n’est pas revenu. Demeure l’absent témoigne de lui, de son absence, et de tous ceux qui ont voulu le retrouver. Ils ne l’ont pas oublié.
« Chaque fois que j’ouvre cette boîte, je suis prise du même découragement. Les lettres semblent ne jamais pouvoir être classées pour former un récit cohérent. Certaines ne sont pas datées. Parfois le tampon de la Poste s’est effacé. Certaines enveloppes sont vides et certaines lettres sont sans enveloppe. Les mots s’effacent, écrits à la mine. Le papier est piqué par endroits, tellement usé que des trous apparaissent dans le texte. Des passages ont été censurés. Il est impossible de
deviner ce qui est écrit sous le crayon noir, même en transparence. »
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