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Heures et couleurs de Loire
Le livre des cinquante ans. Depuis un demi-siècle, fréquentation passionnée d’un riverain de la Loire, observation et marche quotidiennes, imprégnation, heure
après heure, saison après saison, de ses humeurs, de ses couleurs.
Impossible sans doute de connaître le fleuve royal sous toutes ses facettes mais c’est un réel bonheur de dévoiler une palette de ses incessantes variations dans les pages de ce livre-hommage.
Que l’on parcourt la Loire du Mont Gerbier de Jonc à l’Océan Atlantique, ses eaux, constamment changeantes, se renouvellent à chaque méandre et honorent magnifiquement chaque village traversé.
À la Pointe-Bouchemaine comme partout ailleurs, Loire exalte ses féeries. -
Une famille angevine dans la Grande Guerre – Emile Briant, poilu de St-Florent-le-Vieil
À Saint-Florent-le-Vieil, ce sont près de 700 lettres et cartes postales échangées dans la famille Briant. On découvre dans cette correspondance la vie quotidienne au service militaire puis bientôt au front, mais aussi à l’arrière.
Émile surtout, rattrapé par la guerre pendant son service militaire au 146e RI de Toul, est au cœur des échanges avec sa famille, ses camarades angevins au front ou prisonniers et ceux du 146e RI, régiment d’élite qui prend part à tous les coups durs dans ce long conflit. Ses deux frères aînés, prêtres, dont l’un est missionnaire à Madagascar, sont également appelés. -
Avrillé dans le bassin ardoisier angevin
La production d’ardoise a été longtemps l’une des forces économiques de l’Anjou… Les mines d’ardoises du ségréen ou les ardoisières de Trélazé sont bien connus des angevins.
Mais on ignore souvent que le bassin ardoisier était bien plus grand et plus productif.
Le propos de ce livre est de replacer le rôle d’Avrillé au sein du bassin ardoisier angevin et de mettre en valeur une aventure industrielle menée à longs intervalles depuis le Moyen Âge jusqu’à la Première Guerre mondiale et de rendre hommage aux hommes qui l’ont menée avec persévérance, courage et ingéniosité, souvent au péril de leur vie. -
Vu d’ici, vues d’ailleurs
100 photos et autant de découvertes, 50 ans d’images ramenées de voyages lointains ou prises en Anjou…
loin des clichés touristiques, l’auteur nous emmène dans 12 pays d’Europe, d’Afrique et d’Océanie à la rencontre de lieux et de personnes inattendues. -
Avrillé dans la guerre
1939. La guerre déclarée, le gouvernement polonais s’exile à Angers. Avrillé, commune de près de 1 600 habitants, héberge alors dans un de ses châteaux, l’ambassadeur de France en Pologne, Léon Noël. Puis c’est l’occupation, le quotidien des Avrillais va être émaillé de restrictions, de réquisitions…
Les hommes partent au front, certains entrent dans la Résistance, ce qui en conduira à la déportation. En 1944, Avrillé, dont le terrain d’aviation est occupé par les Allemands, est une cible privilégiée lors des bombardements alliés et de nombreuses habitations sont détruites. Des Avrillais sont relogés dans une cité d’urgence qui existera encore plusieurs années après la Libération. -
Ma liberté de parole
« Je dis ce que je pense. Je l’ai fait toute ma vie, et ça fait avancer les choses ! » Le franc-parler de Mylène Canevet convainc ou agace. Abrupt, mais sincère, il donne toujours à réfléchir.
Son enfance a forgé la personnalité de Mylène. Sa naissance, déjà, n’est pas la bienvenue et la petite fille puis l’ado seront ballottées d’une famille, d’une ville, d’un pensionnat ou d’une école à l’autre. « Souvent, j’en ai bavé, mais je ne regrette rien », résume-t-elle. Son entrée dans l’âge adulte l’amène à découvrir l’indépendance, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la CFDT, les grandes amitiés… et son mari – 50 ans que Jean-Yves et elle se sont épousés. Lancée à plein régime dans l’univers associatif et l’éducation populaire, Mylène incarnera pendant de longues années l’association « Vivre Ensemble » à Trélazé. Elle va y accompagner un nombre incroyable de femmes puis de jeunes. Ce sera, simultanément, l’engagement politique, via le Parti socialiste.
Cet ouvrage fut écrit avec la complicité d’Yves DURAND, ancien journaliste du Courrier de l’Ouest et de RCF Anjou. Également ex-chroniqueur à La Croix, il est membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Art d’Angers (49).
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Saint-Aubin de Luigné, au fil du temps
La commune de Saint-Aubin de Luigné présente des atouts incontestables : la Mairie, le porche de l’église, le château de la Haute Guerche, le château de la Fresnaye, la Corniche du côté de la haie Longue et de belles maisons anciennes. Une vue sur le vignoble à partir du Moulin Guérin ravira le promeneur.
La création d’un circuit des vieilles demeures ainsi que la présence du canal de Monsieur en font une commune qui mérite le détour. Son dynamisme culturel autour d’expositions de peinture et l’organisation de concerts de musique classique complètent ses richesses. Tous ces critères réunis, la commune de Saint-Aubin de Luigné méritait bien son label « Village de Charme ».
Quelle bonne idée de la part de ses anciens élus d’avoir décidé d’écrire une partie de son histoire.
Pierre ROBÉ
Président des Villages de Charme
Maire d’Aubigné sur Layon -
Dans les pas de Dumnacus – Nouvelle édition
Dumnacus fut en effet l’un des derniers chefs gaulois à résister à l’occupation romaine. Mentionné dans le dernier livre de La Guerre des Gaules par César, l’existence de ce personnage est donc avérée. Mais nous n’en savons pas plus que ce que raconte cette seule source historique. Pourtant, en Anjou, la mémoire de Dumnacus court toujours. Oublié pendant quelques siècles, sa légende ressuscite au XIXe siècle avec de nombreux hommages, comme son imposante statue érigée sur un des ponts des Ponts-de-Cé. En 2000, le Petit Pavé publiait une première édition de cet ouvrage de référence. Plus de vingt après, cette nouvelle version, en plus de la légende racontée par Gérard Quentin et d’une riche bibliographie, propose une vaste réfléxion historique sur le personnage, par William Cherbonnier, ainsi que de nombreux textes et iconographies, parfois inédits, démontrant de la renommée et l’importance de Dumnacus dans notre culture angevine.
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Femmes Angevines sous la IIIe République
Sous la IIIe République et jusqu’en 1945, les possibilités des femmes sont limitées tant par leur situation légale que par l’opinion publique.
Cependant des femmes ont voulu, malgré les contraintes, être présentes dans la société, avoir une vie publique, agir pour mener à bien leurs projets dans leur domaine de prédilection, les arts, les lettres, l’enseignement, l’action sociale, la santé ou le sport.
L’ouvrage met en lumière des personnalités féminines angevines – certaines célèbres, la plupart peu connues – dont l’action, hors du foyer a contribué à faire évoluer les représentations mentales.
Ces pages brossent, sur deux générations, de beaux portraits de femmes engagées pour le droit et la justice sociale. Avant la Grande Guerre émergent les figures de Félicité Glétron et de Marie Robert ou de Lucie Chenot-Laboulais et ses consœurs dreyfusardes. Dans l’entre-deux guerres, celles de Germaine Couchoud-Boumard et de Lucie Louïse-Canonne dont l’investissement en faveur des familles pauvres est reconnu publiquement.
A quelques exceptions près, comme Louise Mulot, Georgette Boulestrau, certaines religieuses et institutrices, qui se sont forgé leur destin, nos dames appartiennent à la bourgeoisie. Elles ont bénéficié d’un milieu familial porteur et probablement d’une éducation soignée comme en témoignent leurs écrits.