Rabelais évoque, durant plusieurs chapitres de Gargantua, la fouace.
La description qu’il en fait est celle d’une fine galette de froment :

é Qu’on en fist cinq charretées en icelle nuyt et que l’une fust fouaces faictes é beau beurre, beaux moyeux d’oeufz, beau saffran et belles épices. é

L’origine des fouées reste, malgré Rabelais, incertaine. Le nom varie d’ailleurs d’une région é l’autre : fouace, fougasse, fougassette, fouasse… selon que l’on soit en Auvergne, Languedoc, Provence ou Val de Loire…

A partir de ces incertitudes culinaires, Nadine Effray se plaét é recréer des contes de fées, nous les faire vivre et partager é travers la cuisine.

D’ailleurs, une tradition galloise conte un moyen de retenir les fées ; il s’agit de leur offrir un pain é peine cuit. Cela n’est pas sans faire penser au symbole de l’hostie.

Aprés avoir quitté la forét de Brocéliande (Saveurs de fées) de son précédent livre, Nadine Effray invite le lecteur pour une promenade dans l’imaginaire de la forét de Mervent ; invitation ludique qui remet au goét du jour la légende de Mélusine, tout en préparant et savourant une spécialité originale : la fouée.