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Petits dérangements en famille
Autant de personnages englués dans des situations parfois dramatiques, souvent cocasses, qui se retrouvent au cœur de ces douze nouvelles. Avec une précision quasi chirurgicale, l’auteur dissèque les tourments enfouis en profondeur au sein des névroses familiales et conjugales.
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Fragments nocturnes pour une chanson d’aube
À peine avais-je achevé « Lettres d’Elseneur » que je songeais à un prolongement possible. Mais, afin d’éviter au mieux redites ou paraphrases, ce serait en renonçant au mode épistolaire. J’ai d’abord, suivant mon habitude, trouvé le titre : « Fragments nocturnes pour une chanson d’aube ». Ce qui exprimait un double désir : écrire des proses brèves qui évolueraient (dans leur écriture même) comme en état de rêve – et donner à entendre, ces textes s’ajoutant aux lettres et poèmes antérieurs, la » chanson d’aube » que si longtemps j’avais rêvé de composer. Poésie onirique ? Non pas dans la transcription de rêves mais à travers des récits dont le mouvement suivrait les impulsions spontanées qui caractérisent le rêve. Si nos imaginations nocturnes se nourrissent d’éléments quotidiens bien réels, il en va de même de l’écriture poétique quand elle s’en remet au pouvoir de l’intuition et de la libre pensée analogique. D’où une transition en douceur des « Lettres » aux « Fragments nocturnes », ceux-ci ayant pour substrat le souvenir de la même figure féminine : Ophélie, absente et présente dans les méandres de la mémoire, Ophélie qui a illuminé ma vie – Ophélie entre deux eaux, entre rêve et amour fou.
M. P. -
Zola, l’amoureux
« Je fais le tour du jardin, les murs de la maison m’appellent, je rentre à l’intérieur et grimpe l’escalier du grenier. Enfin j’ose, j’ouvre la fenêtre, les volets, le soleil inonde le parquet et laisse flotter une lumière rosée. Alexandrine est sortie la première, la poitrine imposante et le regard lointain, puis Jeanne, la jolie Jeanne à la chevelure miraculeuse et la peau parfumée. Tout sourire, il s’est précipité dehors avec son box 7 pour les photographier. »
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Mille et un châteaux du Maine-et-Loire – Dans les années 1900
Combien y a-t-il de châteaux, manoirs, gentilhommières et autres belles demeures en Maine-et-Loire ? Difficile question à laquelle peu ont osé répondre : soixante-dix? trois cents ? mille cinq cents ? La seule certitude est que notre département est d’une richesse historique et patrimoniale incroyable ! Et que seul un passionné comme Luc Simon pouvait tenter humblement de livrer, enfin, un inventaire de tous ces châteaux, manoirs, demeures qui parsèment l’Anjou.
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Délits d’encre n°20
Quel vision la société de 1900 portait sur le futur, et particulièrement sur l’an 2000. Quelles craintes, quels espoirs, quel imaginaire ? A travers une série de carte postale ancienne de Jean-Marc Côté, commentée et expliqué par William Cherbonnier, le sujet est abordé de manière simple et ludique.
Un texte de Jules Verne sur la ville du futur nous rappelle son génie.
Tandis que des écrivains actuelles apportent leur regard sur le XXe siècle… -
Talmont – Les Sables 2016-2017 – L’éternel recommencement
Daniel Brochard ne cherche pas à plaire. Il est libre, il est vrai. Il ne saurait être autrement, il écrit avec son sang.
Mais c’est notre humanité inquiète, compliquée de dégoûts douloureux et de désirs timides, qui est mise en abyme dans cet éternel recommencement. éternel recommencement de la vie dans la mort, de la mort dans la vie, de la vie dans la vie…
Daniel Brochard ne cherche pas à plaire ? Sans doute, mais n’est-ce pas pour mieux atteindre à une fondamentale fraternité ?
J.H -
Le Guédeniau – Histoire d’un village entre champs et forêts – 1789 à 1950
La diversité des milieux et des paysages a peut-être donné aux habitants un art de vivre. Les populations de forestiers venus de tous les coins de France et surtout d’Auvergne sont bien accueillies et s’installent parfois au village, apportant avec elles d’autres façons de faire, de parler, de vivre. Et finalement enrichir de leurs caractères différents le monde des villageois.
Dans ce livre riche de documents et de témoignages, la personnalité du village apparaît peu à peu, qui nous le rend attachant. -
Richard, où t’as mis le corps ?
« Richard, où t’as mis le corps ? », dont le titre adresse un clin d’œil à Boris Vian et à l’une de ses chansons, en dit long sur l’aventure dramatico-burlesque qui attend le lecteur… Si l’intrigue et les rebondissements tiennent bien du polar, Christian Milleret revisite le genre. Franchement décalé, totalement déjanté, le récit nous entraîne dans une enquête tortueuse, peuplée de personnages aussi louches que truculents.