• La ville atlantique

    Une ville ouverte sur la mer… Saint-Nazaire…
    Décennies 1950, 1960…

    « Ville glissant de partout à la mer » écrivait Julien Gracq.
    Une enfance et une adolescence dans cette ville, indissolublement liées avec le port, les plages, l’horizon derrière lequel on imagine les Amériques. Et puis le damier des rues que l’on arpente
    pour aller à l’école primaire, à St Jo, pour faire un tour en ville, le soir, après le collège. Les librairies, nombreuses, distribuées autour de l’axe central, l’avenue de la République, la rencontre d’un libraire passionné, qui à l’enseigne du « Tiers-livre » accueille, conseille, guide.
    Vivre dans une ville fait ressentir celle-ci comme le prolongement de son corps. On est un élément d’un organisme et on bat avec lui. Impossible de s’abstraire du pouls de la ville. Sortir, c’est  étendre les jambes à travers les rues. Celles-ci sont presque soi et on ne saurait se dissocier de leur topographie.
    Tout part de l’immeuble aux carreaux de céramique jaune, le père du narrateur tient un magasin de photographie, véritable univers avec la boutique, le studio, le laboratoire… Et un jour, il faut quitter ce centre-ville, pour un quartier chic, à la sortie de la ville, face à la mer.
    « La mer, la mer, toujours recommencée ! » écrivait Paul Valéry.

    16,00
  • Saint-Nazaire - Histoire ouvrière et mémoire populaire - T5 aux Editions du Petit Pavé

    Saint-Nazaire – Histoire ouvrière et mémoire populaire – T5

    En 40 ans, l’association a joué un rôle central pour la connaissance du mouvement ouvrier local, un rôle irremplaçable car, en raison notamment de l’absence de faculté dans la ville portuaire, cette histoire a été plutôt délaissée par les universitaires. En outre, elle a assuré des parutions sur les réalités industrielles et les mobilisations ouvrières alors même que ces thématiques, tout comme la notion de classe sociale et singulièrement celle de classe ouvrière, étaient passées au second plan de l’agenda médiatique et académique dans les années 1980 et 1990. Depuis, les sciences sociales se sont à nouveau emparées de ces questions en explorant les mutations de la condition ouvrière et, plus généralement, les recompositions incessantes des classes populaires.

    Construit initialement à partir d’un texte inédit de Jean Aubin sur les années 1960, qu’il avait rédigé pour le tome 4 de la série ” essais et documents », ce livre, qui comprend un texte de Robert Gautier, également décédé, sur le mouvement coopératif, est une manière de rendre hommage à ces deux co-fondateurs de l’AREMORS. Il s’agit aussi de poursuivre un travail au long cours de recherches sur l’histoire d’une région ouvrière emblématique, adossé à des publications mêlant rigueur historienne et souci de s’adresser au plus grand nombre. Un projet d’histoire populaire qui n’a en rien perdu de sa pertinence.

     

    Extraits de la préface de Julian Mischi

    28,00
  • Paysages

    Paysages, Pouvoir et Colères du Sillon à l’Estuaire

    A l’heure des Grands débats, des nouvelles communes, des grands discours sur le développement durable et la démocratie participative. À l’anniversaire de la grosse colère des Gilets jaunes en 2018, après le vrai-faux Grand débat de 2019 et à la veille des élections locales de mars 2020, c’est une approche inédite des “espèces d’espaces” périphériques qui est proposée ici, à partir du cas représentatif d’une collectivité du périurbain nantais, entre Sillon de Bretagne et Estuaire de la Loire. Point par point, cet audit passe au scanner géographique le territoire de cette communauté de communes, entre Nantes et
    Saint-Nazaire.
    Il commence par l’examen de l’espace perçu, celui des paysages, du relief et de sa géologie, du climat, de l’hydrographie, des représentations du territoire dans la littérature, l’histoire locale et le marketing touristique. Ce faisant, il se démarque d’emblée du tableau habituel de l’espace conçu tracé par les aménageurs à l’usage des décideurs, moyens élus et financeurs.

    25,00
  • Mauricette

    Mauricette, l’insoumise de la poche de Saint-Nazaire

    Jamais Mauricette ne se serait crue capable d’héroïsme. La guerre de 1939-45 la révèle à elle-même. Dans sa presqu’île guérandaise occupée, elle se découvre résistante. Vient le temps de la Poche de Saint-Nazaire – août 44 – mai 45. La France est libérée, sauf quelques forteresses (Festung, en allemand) où les occupants s’incrustent. C’est le cas de Saint-Nazaire et de ses environs (dont la presqu’île guérandaise). Neuf longs mois très difficiles. On est coupé du monde. Tout manque. L’occupant, lui-même « empoché», devient plus agressif. C’est dans ce contexte extrême que Mauricette, plus Résistante que jamais, rencontre un officier allemand très différent des autres…

    22,00