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Retour au village natal
Dans les années 60, la campagne mayennaise forme un monde à part, une sorte d’enclave au sein de laquelle s’est ancrée une population avide de grands espaces et de calme. Pour un étranger au pays, la vie s’y déroule paisiblement, au rythme lent des activités agricoles, et pourtant, depuis quelques années… par le biais de la télévision, le monde moderne frappe de plus en plus fort à la porte. Il cohabite désormais avec des traditions ancestrales qui refusent de mourir. Surviennent les événements de mai 68 et leurs cortèges de manifestations revendicatives qui, dans les villes, font table rase de hiérarchies solidement établies. Débarquée de force dans les foyers ruraux par les canaux de la télévision ou de la radio, cette révolution citadine s’introduit même dans les villages les plus reculés, mais semble si éloignée des préoccupations quotidiennes des gens du cru !
Quel est donc ce corbeau qui inquiète la population avec ses lettres anonymes ? Que cherche celui que l’on appelle « le faiseur d’enfants », ce personnage issu de superstitions ancestrales ?
Possède-t-il un réel pouvoir pour rendre fécondes les femmes stériles ?Modernité et traditions ne font pas toujours bon ménage !
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La vie sans ailes
Quelle folie humaine, quel malheureux concours de circonstances l’avaient amenée là ?
C’est ce que découvrent ses deux sœurs à travers la correspondance échangée trente ans plus tard et les investigations d’un enquêteur recruté par leurs soins.
Le titre La vie sans ailes joue sur les mots ailes / elle et souligne le manque fondamental intevenant très tôt dans la vie de Beauvale, et qui en détermine le destin. -
Noémie, une femme indépendante
Dans la rue elle est une femme d’une cinquantaine d’années, vêtue d’un imperméable, et qui semble perdue dans ses pensées. Elle ne vous voit ni ne vous entend – elle a la vue basse et entend haut. Chez elle le piano couleur miel trône dans le salon. Elle y joue avec plaisir et énergie, donne des leçons à cet enfant de 9 ans qui l’observe.
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Quand le pic noir sera de retour…
Après la mort de sa mère, Elise est persuadée que celle-ci hante la maison et lui demande des comptes. Elle décide alors de s’adresser à elle pour revisiter le passé tel qu’elle l’a vécu. Pratiquement isolée du reste du monde, en proie à une sorte de fièvre paranoïaque qui donne son rythme au récit, elle tape sur son ordinateur – personnage à part entière –, un réquisitoire implacable. L’ombre du Pic noir, mystérieux messager qu’elle attend inlassablement, plane sur son histoire. Mais au cours de ce
» dialogue », une autre vérité se fait jour qu’Elise se refuse à admettre, jusqu’au dénouement… -
Tanguer
Dans les années 60, l’heure est à l’émancipation de la femme, et même si Marceau gagne de l’argent et veut changer de voiture, Elvire, elle, c’est sa vie qu’elle veut changer. Mais comment s’y prendre alors que tout près, les oiseaux de la volière se moquent de leur lancinant manège ?
Tangage d’une femme dans les années 60, tiraillée
entre son désir de liberté et la vie qu’elle s’est choisie ! -
La dernière Dame de la Licorne – Adieu au XXe siècle
La Licorne, une maison d’un village en Mayenne.
Stéphanette, handicapée, est la dernière propriétaire de cette demeure.
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La Femme, comme une gourmandise
Être invitée et se demander pourquoi.
Ida Lespagnol s’est saisie du prétexte pour rencontrer poètes et romanciers, se souvenir de tentations regrettées et s’en nourrir, s’interroger sur la vie.
Un délicieux voyage d’émotions, de rendez-vous sensuels et inattendus, une fête des sens ponctuée de folies singulières et de friandise mise à nue.
Marguerite Duras, Proust, Verlaine, Balzac, Sagan, Paul Valéry, Ovide et bien d’autres seront conviés aux festins des quatre saisons.
Avec ce troisième livre, fruit d’un séjour solitaire en résidence d’auteur à Vauvert, Ida Lespagnol nous offre une délicieuse et audacieuse gourmandise à savourer et partager sans retenue.
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Les chagrins d’Iréne
Irène, ma mère née en janvier 1909, décédée à l’âge de quatre-vingt-onze ans, a traversé le siècle précédent ensanglanté par le carnage des deux guerres mondiales. Aînée des dix enfants d’une famille pauvre, sa vie a été jalonnée d’épreuves :
– Une enfance besogneuse dès l’âge de treize ans, un père handicapé par les séquelles de la guerre des tranchées (une jambe gelée), son mariage avec Paul, un homme de qualité, suivi de la mort de Claude, son premier bébé, la mort de Paul déporté-résistant dans un sinistre camp de concentration d’Allemagne du nord, le combat d’Irène pour survivre et élever dignement son second fils ;
– Remariée douze ans plus tard, elle perdit son second mari Edmond foudroyé par une crise cardiaque après quatre ans de vie commune.
Quelques rayons de soleil toutefois ont éclairé les dernières années de sa vie : le mariage de son fils et la naissance de son unique petite-fille Isabelle, future maman de Marie et Lou.
Irène que les malheurs n’ont pas épargnée, a reporté tout son amour sur son fils, son soutien, sa raison de vivre. Elle lui a trop donné peut-être ! … Mais peut-on reprocher à une mère d’avoir trop aimé son unique enfant, auteur de ce livre qui a tenu à lui rendre hommage ? -
Douleur angevine
Maltraitée par son entourage depuis le décès de sa maman, Eglantine s’est perdue. La jeune fille joyeuse et lumineuse qu’elle était ne demande qu’à reprendre sa place.
Comment y parviendra-t-elle ?
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L’amour n’est pas sous le marbre blanc – Le bonheur d’Ida
Ida jeune fille. Ida mariée, mère. Et puis Ida grand-mère. En toutes circonstances, malgré les épreuves pénibles, elle gardera toujours un sens aigu du bonheur.
Sa fille Sabine et Louis, son gendre, partiront en vacances pour la première fois. Ils ne reviendront jamais, ne laisseront aucune trace. Leur destin sera surprenant. Ida élèvera seule leurs deux enfants. Elle ne parlera jamais des raisons du départ de son mari, Antoine.
Louis disait de son fils, bébé, qu’il était grognant. L’enfant pleurait peu, mais émettait en effet des grognements, comme si vivre lui était déjà un fardeau. Lucien serait-il heureux un jour ?
Morgiane, sa sœur, chanteuse célèbre, dans les paroles de son dernier succès, Taj Mahal, ne parle-t-elle pas d’un homme cher à son cœur, voué à un destin particulier, inaccessible ? Mais leur union ne mourra jamais. « Mon âme vit dans ton âme. L’amour n’est pas sous le marbre blanc. »