• Puis crac ! C'est la guerre aux Editions du Petit Pavé

    Puis crac ! C’est la guerre

    Entre 1914 et 1918, Jean Cailleau est sur le front. Son épouse, Pauline, l’attend à Denée en Anjou. Pendant tout ce temps, ils échangent plus de 1500 lettres !
    Cet ouvrage est exceptionnel de par l’ampleur de l’échange épistolaire et ses témoignages rares des épreuves vécues par un couple angevin d’origine modeste que la guerre a séparé.
    De la façon de gérer cette situation, de l’évolution de leur moral, de leur vision de la guerre, de la difficile éducation des enfants, de leur expérience de la violence, des épreuves matérielles – de leur vie quotidienne simplement – ils nous dévoilent tout ou presque de cette dure période qu’ils ont dû affronter… à l’unisson.

    Louis Thareaut, petit-fils des Cailleau, et Alain Jacobzone, historien, nous démontrent ainsi dans ce livre à deux voix que la mémoire et l’Histoire – l’hommage filial et l’analyse critique – peuvent faire bon ménage !

    22,00
  • 14-18 Loin du Front en Anjou aux Editions du Petit Pavé

    14-18 Loin du Front en Anjou

    On croit à une guerre rapidement victorieuse. Après les désillusions de l’été 1914, Angers s’installe peu à peu dans la perspective d’une guerre longue. Le sentiment du devoir patriotique, l’espoir sans cesse renouvelé d’une victoire militaire, la certitude de défendre le droit et la liberté font accepter les sacrifices humains et matériels : la liste des victimes s’allonge, le pain et le charbon se font rares et leur prix augmente. Mais si l’on excepte la courte dépression de l’été 1917, née de la conjonction des mauvaises nouvelles du front (échec sanglant de l’offensive Nivelle) et des problèmes de ravitaillement, le moral angevin se maintient, soutenu par une administration omniprésente et habile.

    Il fallut aussi, nécessaire solidarité en général bien admise, accueillir à Angers des milliers de réfugiés, internés et soldats ; à cette occasion, les Angevins ont souvent fait, étonnés ou agacés, la découverte de la différence. Finalement, Angers offre pendant le conflit l’image d’une société stable, bien intégrée dans l’ensemble national, où la République a soigné et renforcé son image.

    25,00
  • Les impôts en Touraine - Impôt de terre et pot de fer aux Editions du Petit Pavé

    Les impôts en Touraine – Impôt de terre et pot de fer

    La fiscalité est d’actualité et nous paraît obscure, injuste et pléthorique. Songeons dès lors à ce que pouvaient ressentir nos lointains parents devant acquitter le banvin, l’ancien cinq sols, le champart, le dixième… L’histoire des impôts et des taxes ne relève pas en elle même de la ” grande Histoire » et pourtant elle est intimement liée depuis toujours au quotidien de nos vies. Elle illustre sans fard les rapports que le peuple entretient avec le pouvoir. Elle façonne strictement les relations entre individus, entre ceux qui bénéficient de privilèges et ceux qui supportent le fardeau. Ainsi, à travers les grands moments-clés de l’histoire : le Moyen Âge avec le régime féodal, l’époque moderne avec les XVIIe et XVIIIe siècles et la monarchie absolue, la Révolution et enfin la période contemporaine, l’auteur nous livre cette histoire des impôts, de la taille à la gabelle, en passant par la dîme et les dizaines d’autres prélèvements issus de l’imagination de dirigeants, jamais à court dans ce domaine. A travers des documents d’archives, les cahiers de doléances, une large iconographie de l’époque contemporaine, nous découvrons ainsi dans ces pages les charges accablantes supportées par nombre de Tourangelles et de Tourangeaux au fil du temps, nous permettant peut-être de mieux comprendre les choix fiscaux d’aujourd’hui. Nous appréhendons également des moments très particuliers de la vie de tous les jours de nos ancêtres et partageons avec eux, à travers leurs écrits, leur espoir d’un monde plus équitable.

    24,00
  • Louise Corbin

    Louise Corbin, Sorcière en pays de Beauce

    Louise Corbin, âgée de 16 ans, a « l’indélicatesse » de se refuser au seigneur de Chartres. Nous sommes en 1686. Il ne fait pas bon se rebeller et le jeune noble décide de se venger en déclarant cette ruralitène sorcière. S’en suit une parodie de jugement et l’Evêque de Chartres tient à faire un exemple. La sentence est aussi inattendue qu’exceptionnelle. Louise Corbin tombe dans l’oubli… jusqu’à aujourd’hui.

    15,00
  • La colonie de Précigné - camp d'internement pour "indésirables" de 1914 à 1919 aux Editions du Petit Pavé

    La colonie de Précigné – camp d’internement pour “indésirables” de 1914 à 1919

    C’est dans l’ancien Petit Séminaire désaffecté de Précigné (Sarthe) que sont internés des individus qualifiés d’indésirables dés 1914.
    La Colonie, appelée également camp de concentration (terme officiel de la Préfecture) a reéu 2 116 hommes, femmes ou enfants, de 40 nationalités différentes, de décembre 1914 é décembre 1919. Ces personnes étaient internées pour une durée plus ou moins longue. Le plus souvent, ce sont des individus soupéonnés d’espionnage, des prisonniers de droit commun, des anarchistes ou antimilitaristes, des syndicalistes, des filles aux méurs légéres, ou bien des marchands ambulants. De plus, le seul fait de parler une langue étrangére, en particulier l’allemand, faisait de tout individu un suspect é écarter de toutes urgence du reste de la population. Pourtant, on retrouve parmi ces gens quelques étrangers tout simplement venus passer leurs vacances en France (c’est le cas de l’écrivain hongrois Aladar Kuncz), ou des travailleurs installés depuis plusieurs années dans les travails franéaises, ainsi que des Belges, Alsaciens-Lorrains, Luxembourgeois et Franéais évacués des zones sensibles.
    Ces é indésirables é ont été détenus é Précigné, seul village de la Sarthe possédant une structure disponible et capable d’accueillir autant de personnes.
    En France, é l’époque, on dénombre plus de 70 camps plus ou moins similaires é celui de Précigné.

    18,00
  • Au bonheur de la Poste aux Editions du Petit Pavé

    Au bonheur de la Poste

    Habitant Liré (Maine-et-Loire), Charles Guilbault a déjà 37 ans lorsqu’il est mobilisé en août 1914. La guerre va l’entraîner dans un véritable tour de France : Anjou, Lorraine, Camargue (hospitalisation), Artois, Verdun, d’où il va écrire des dizaines de lettres à sa femme Pauline Huguet. Aujourd’hui son petit-fils lui répond… [i]” Alain Douillard, dans ses réponses, propose ainsi bien plus qu’un simple commentaire des lettres de son grand-père… C’est une méditation profonde et riche, une œuvre littéraire au sens plein du terme, le dialogue entre un combattant et un écrivain… Il faut saluer non pas seulement le procédé rhétorique, même s’il est hors du commun. Il faut également admirer le style d’Alain Douillard, la qualité de ses réflexions, la personnalité dont il fait preuve, et le talent qu’il montre… Celles et ceux que l’histoire passionne… trouveront dans ce texte un mélange particulièrement heureux du documentaire et du commentaire, l’association inattendue d’un témoin et d’un écrivain. »[/i] Hervé de Charette

    20,00