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Vu d’ici
12,00 €Extrait du poème Vu d’ici
VU D’ICI
J’avais des souvenirs de nefs végétales, aux voutes gigantesques, obscures et froides, parcourues d’odeurs tièdes de résine et d’humus
de parois de grés rose supportant quelque ruine médiévale
de lacs encaissés et noirs, mystérieux, sous une averse d’orage
de vallons, de collines, de rondeurs, moutonnant dans la brume éfaufilée :
Le contrepoint dominical et vosgien d’une enfance alsacienne.J’ai pris racine dans les écarts de la Vallée de la Haute-Meurthe, scrutant au jour le jour un coin de terre lorraine :
Les échos sempiternels des travaux forestiers, dans la fumée et les relents de branches calcinées
Les usines muettes dans les vallées en déshérenceLes jours momifiés par l’intarissable entrelacs de la neige
La torpeur, angoissante et séculaire, de hameaux échoués au tréfonds d’une combe, où germent les romans de Pierre Pelot
Le parfum des framboises et des brimbelles à l’entour des chaumes
Les arcades des rues de Remiremont. Des aubes de givre
Le pas magistral d’un cerf, traversant le sous-bois
Les hôtels délabrés de cités thermales en perdition
Les vestiges de Grand. Le Théâtre du Peuple, à Bussang
Des troupeaux, des automnes, des torrents, le silence
L’aile dessillé d’un lac, au rimmel de jonquilles, sous le ciel glacial et bleu d’un matin de Pâques
Des randonneurs, des bûcherons, des skieurs, des chasseurs
Le regard fraternel et les toiles de Robert George
La pluie. Des souvenirs de guerre. La Tour de la Liberté é Saint-Dié-des-Vosges
Les fermes abandonnées aux griffes des broussaillesLe sourire épanoui de Jacques Géhin. Et la pluie …
Des bois mitraillés, des statues de Jeanne d’Arc, des hauts-fers
La flambée de l’été sur les fougères et les sapins
Les rues d’Épinal, les touristes, les amis. Les gens …
La voix de Gérard Delon, colportant mes poèmes
Fontenoy-le-Château, icône des Vosges profondes … -
Mon Anjou des années cinquante
14,00 €Laissons-nous conter le quotidien, dans les années 50,d’une jeune sarthoise et de sa fille, qu’elle prénomme Josette. Suivons-les dans leurs déménagements chez le grand-père sarthois d’abord, puis en Anjou. Ne nous étonnons pas de les retrouver une décennie plus tard sur le point d’emménager dans une cité HLM, alors symbole de nouveauté et de confort.
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Putain de vélo !
15,00 €C’est la cour des miracles et bien que je ne distingue pas nettement les choses,
il y a un paquet de Quasimodo dans cette pièce. J’en fais sans doute partie et
je suis le seul à ne pas le savoir, à ne pas m’en rendre compte.Né en 1969 à Angers, Jérôme Phelippeau nous livre une histoire
pleine d’émotions, une véritable leçon de courage et de lucidité.
Après son accident en 1994, il lui aura fallu dix années pour achever son témoignage.Aujourd’hui père de famille, il se devait à ce travail de mémoire, à cette thérapie comme il le dit lui-même.
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Près des sources cruelles, Où boivent les poèmes aventureux
12,00 €Au croisement d’une inspiration réaliste, jusqu’é la conscience douloureuse et tragique, et d’une inspiration onirique, jusqu’é l’émerveillement menacé et farouche, se concentre l’étrange matière de Prés des Sources cruelles.
Le vers libre et aventureux, en contestation avec lui-même dans son acclimatation des contraintes exquises, y côtoie le vers classique, é la belle ordonnance constamment bousculée par l’image insolente.
Et, parcourant tout le recueil, l’exigence s’émeut d’une éthique de vérité, de combat et de fraternité
Le premier poème :
Ami lecteur,
puisses-tu être mon dissemblable,
et mon ennemi.La parole qui vient é toi
est une parole sincère,
qui se masque pour te défier,
et pour que tu arraches
le masque qui colle é son visage,
et qu’ainsi tes mains saignent
d’un sang étranger.Ami lecteur,
puisses-tu être ton dissemblable,
et ton propre ennemi,
afin que tu habites
dans la distance entre toi et toi,
où nous nous rejoignons.Cholet, 10 mars 2004
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Un homme trois fois français
22,00 €Un histoire qui échappe à la règle générale : celle d’un petit garçon qui a été « le plus beau bébé de France », le bébé Cadum des années 30 qui souriait avant la guerre sur nos panneaux d’affichage. Et on imagine mal que ce bambin qui a fait sourire la France entière ait pu un jour être le numéro 178177 d’un camp de la mort, au temps de l’holocauste. « Un livre simple, émouvant, qui doit rappeler à tous les Français que ni les individus ni les peuples ne peuvent durer s’ils ne respectent pas les enseignements du passé. Chaque chapitre mérite d’être lu avec émotion et intérêt : l’étoile jaune, Blechhammer, Buchenwald, Langenstein, la Libération, Lutétia, la recherche des parents. Oui, un beau livre qui mérite d’être connu. » Pierre BLOCH Ancien Ministre
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Contes d’Anjou
14,50 €Jugeant que le rêve a droit de cité dans notre 21ème siècle, ces deux auteurs sont allés réveiller les héros attachants des contes d’hier (les elfs, sorciers, sorcières, loups-garous, fées et autres fantômes) pour raconter leurs nouvelles aventures. Ils les ont fait pénétrer dans notre quotidien où ils ont trouvé à jouer leur rôle de perturbateurs malicieux ou d’aimables magiciens. Cela les a ravis d’être à nouveau en vedette Ils ont même accepté qu’on les croque…
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L’histoire du BERRY racontée à ma fille
14,50 €Pour la premiére fois, un auteur raconte aux enfants l’histoire du Berry et des deux principaux départements qui en sont issus : le Cher et l’Indre.
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Pour une histoire de soleil
12,00 €L’auteur a déjà été entre deux vies ; souvent. Cette fois, elle pensait avoir arrêté ses pas dans ce sud- ouest devenu sien, à cause d’un vieux hasard. Le destin en décide autrement. Elle va le quitter définitivement pour L’Anjou qui la rapproche de ses enfants. La nostalgie, déjà, s’insinue parmi les incertitudes et rend la traversée difficile. Chaque étape qui en réduit le temps devient une épreuve Comme autant de nouvelles à vous conter.
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Le Parler Maraîchin Vendéen, du Pays de Riez au Pays de Retz
22,00 €…permettant d’appréhender le parler maraîchin, démon-trant qu’à côté d’un patois traditionnel se dessinent déjà les prémices d’une langue vivante. On y trouve également avec bonheur d’amusantes histoires, pleines d’esprit, qui ont un triple avantage : celui tout d’abord de mettre en forme littéraire ce parler savoureux ; celui d’évoquer à grands traits les vies familiales et sociales du XIXème et du début du XXème ; et enfin celui de restituer l’humour qui, faisant oublier les difficultés de l’époque, était devenu le garant de la qualité de vie, particulièrement présente dans notre Marais. Louis Guedon
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Au bonheur de la Poste
20,00 €Habitant Liré (Maine-et-Loire), Charles Guilbault a déjà 37 ans lorsqu’il est mobilisé en août 1914. La guerre va l’entraîner dans un véritable tour de France : Anjou, Lorraine, Camargue (hospitalisation), Artois, Verdun, d’où il va écrire des dizaines de lettres à sa femme Pauline Huguet. Aujourd’hui son petit-fils lui répond… [i] » Alain Douillard, dans ses réponses, propose ainsi bien plus qu’un simple commentaire des lettres de son grand-père… C’est une méditation profonde et riche, une œuvre littéraire au sens plein du terme, le dialogue entre un combattant et un écrivain… Il faut saluer non pas seulement le procédé rhétorique, même s’il est hors du commun. Il faut également admirer le style d’Alain Douillard, la qualité de ses réflexions, la personnalité dont il fait preuve, et le talent qu’il montre… Celles et ceux que l’histoire passionne… trouveront dans ce texte un mélange particulièrement heureux du documentaire et du commentaire, l’association inattendue d’un témoin et d’un écrivain. »[/i] Hervé de Charette
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Méfiez-vous !
9,00 €Quelques récits entre le fantastique et la poésie, qui nous laissent apercevoir d’étranges et fascinants personnages. Un regard neuf sur les sentiments composant nos vies.
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La Maison d’Adam, miroir d’une époque
15,00 €C’est une histoire peu banale que Marie-Odile Moreau-Saulnier a entrepris de nous conter : La Maison d’Adam. Si ce n’est pas le travail d’un historien de profession, c’est bien celui d’une amoureuse de la chose historique et de sa ville d’Angers. Elle nous fait partager dans ce volume le fruit de ses observations sur les sculptures accrochées à la façade de cette maison, avec des descriptions sur les maisons à pans de bois, ses lectures sur cette période charnière entre le Moyen Âge et la Renaissance, et une prise en compte très approfondie de source historique sur la Maison d’Adam. Nul doute que les Angevins, ainsi que les visiteurs de la capitale angevine, accueilleront très favorablement cette œuvre locale sur le bâtiment le plus représentatif du patrimoine et rayonnement angevin au Moyen Âge.