-
Délits d’encre n°7
Nous sommes loin des colloques savants d’aujourd’hui sur du Bellay, et d’un seul coup je me sens décomplexé vis-à-vis de mon regard sur ce poète défenseur de la langue française et auteur régionaliste, ce poète de l’exil, de la nostalgie, de l’apologie du renoncement au confort bourgeois.
Il a été le contestataire, bien que grand croyant, des institutions religieuses et comment il a aimé son terroir – l’Anjou avec sa Loire et son village de Liré – l’ordre ruralité, le goût du bons sens et de la famille.Et tant pis si c’est du délit !
C’est un du Bellay régional, populaire, désacralisé que nous vous proposons dans cet ouvrage.
C’est pourquoi nous commençons par la pièce de 1909 de Maurice Couallier » Au tombeau de Virgile », qui met en scène du Bellay, pièce qui sera jouée jusque dans les années 50 par les troupes de comédiens amateurs en Anjou.
Suit un choix de poèmes de du bellay, puis une courte présentation du poète, de ses traces en Anjou et de sa rencontre avec l’autre grand poète angevin du XVIe siècle, Jean-Antoine de Baïf. -
-
La Femme, comme une gourmandise
Être invitée et se demander pourquoi.
Ida Lespagnol s’est saisie du prétexte pour rencontrer poètes et romanciers, se souvenir de tentations regrettées et s’en nourrir, s’interroger sur la vie.
Un délicieux voyage d’émotions, de rendez-vous sensuels et inattendus, une fête des sens ponctuée de folies singulières et de friandise mise à nue.
Marguerite Duras, Proust, Verlaine, Balzac, Sagan, Paul Valéry, Ovide et bien d’autres seront conviés aux festins des quatre saisons.
Avec ce troisième livre, fruit d’un séjour solitaire en résidence d’auteur à Vauvert, Ida Lespagnol nous offre une délicieuse et audacieuse gourmandise à savourer et partager sans retenue.
-
Canards, coqs et moutons
L’auteur tente ici, dans un style simple et amusant, d’imaginer la perception de ces événements si importants que pouvait avoir « l’honnête homme » du siècle des Lumières. C’est pourquoi les articles relatifs aux ballons sont « la chair » de cet ouvrage.
Les nombreux extraits de presse présentés ici sont accompagnés d’un éclairage plus moderne mais, lumière d’aujourd’hui ou bougie d’hier, vous aurez le choix et pourrez donc lire, selon votre humeur, avec ou sans perruque poudrée…
-
La Forêt de Chandelais – Histoire de la forêt et de ses forestiers
La forêt de Chandelais est un symbole dans ce pays baugeois de bois et de forêts. Forêt royale pendant l’Ancien Régime, domaniale depuis la Révolution. Son histoire est celle des forestiers qui y ont travaillé au cours des siècles : sabotiers, scieurs de long, tonneliers, fendeurs…
A travers archives, documents, photos d’époque, témoignage, Jean-Claude Colinet propose la première histoire de ce site si particulier en Anjou.
-
Délits d’encre n°6
Gavroche – Ferré vu par Roland Marx
Gribouille – Poèmes de Gérard Lemaire
Grognard – Discours de Jean Jaurès à Lyon le 25 juillet 1914
-
Histoire de Juigné sur Loire
L’association CEPAJE désirant sauvegarder ce travail a décidé de rassembler en un volume tous les textes des bulletins parus. Elle y a ajouté les références des articles consultés, ainsi que de nombreux compléments sur l’histoire du village et de sa région, présentant ainsi la première monographie de Juigné sur Loire, très richement illustrée.
-
Avant, j’aimais bien aller chez Papy et Mamie
Le témoignage de l’enfant aborde avec tendresse et optimisme le délicat problème du vieillissement et de la dépendance.
-
L’Anjou du XVé siècle
Le XVe siècle en Anjou trouve encore écho de nos jours dans la mémoire collective. Qui ne connaît pas ces grands personnages : le roi René, Jeanne de Laval, Yolande d’Aragon ?
Au centre de l’Histoire de France, l’Anjou est alors partie prenante de la Guerre de Cent Ans, qui cesse en 1453. De grands hommes et femmes d’Anjou vont participer à la Résistance face aux Français, comme Yolande d’Aragon, puis à la libération de la France auprès de Jeanne d’Arc (Gilles de Rais, Pierre de Brézé, ou René d’Anjou).
La guerre terminée, le pays se reconstruit peu à peu, et la renaissance angevine, menée par celui qu’on appellera le Bon Roi René, offre un nouveau dynamisme à la région.
-
Un mythe populaire angevin, le braconnier Rouget
Deux cents ans après sa naissance, Rouget le braconnier est devenu un mythe, dépassant le simple fait divers régional. En 1882, Ferdinand-Jacques Hervé-Bazin publie en feuilleton dans Le Petit Angevin « Rouget ou le braconnier d’Anjou », inscrivant ainsi son histoire dans l’esprit des grands romans du XIXè siècle.
Au fil des décennies, l’histoire de Rouget le braconnier se transmet de génération en génération, et inspire plusieurs auteurs (Dominique Lambert, Jules Davy, Louis Oury…) ou cinéaste (Gilles Cousin). Dans son village natal, il revit depuis 1971 par la pièce de théâtre écrite par Jules-Alphonse Davy en 1970, et jouée tous les ans à Daumeray devant une salle comble en hommage à la mémoire de ce mythe populaire angevin.