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Le choix de Jules mon père
Jules, le héros du livre, est né au XIXe siècle.
Ce sera le petit-fils d’un rabbin, plein de respect pour leur dévouement et leurs compétences, qui signera la loi pour les tirer de leur misère.
Jules recevra en 1916 la direction de la nouvelle école Saint-Pierre de Saumur. Il y restera près de trente ans à travers vents et marées. C’est dans ce décor qu’il vivra tous les évènements de la France associés aux siens propres, avec les deux grandes guerres mondiales mais aussi les congés payés, la retraite et la sécurité sociale, l’électricité, le nucléaire et la conquête spaciale.
Il prendra sa retraite dans sa famille, chez lui, à l’ombre de son clocher où l’attendra une nouvelle et dernière épreuve. -
On se ressemble
Comme un roman d’amour. Un amour filial, un amour paternel, un amour maternel… entre deux être qui se ressemblent, envers et contre tous parfois, simplement souvent.
Comme un livre qui incite à la réflexion sur l’inné, sur l’acquis, sur l’éthique emprise de sa contemporanité.
Comme un roman de suspens, un final inattendu, des émotions garanties…
Emotion garantie.
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Le Cœur populaire
Si les éditions du Petit Pavé ont décidé de rééditer ce recueil de Jehan Rictus, c’est à la fois pour permettre à celui que « les braves gens » appellent « le pauvre » de faire entendre sa voix à travers les poèmes de Rictus, mais également dans l’espoir de faire renaître, un jour, l’écriture d’une « poésie populaire ».
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Gustave Lefrançais – Histoire d’une rencontre avec un Angevin
Si les événements de la Commune de Paris ont marqué l’Histoire, les Hommes et les Femmes qui y ont participé ont souvent été oubliés, pour ne pas dire effacés, de nos manuels. 150 ans plus tard, il est temps de leur redonner la place qu’ils méritent.
» Les vaincus n’ont pas d’histoire » écrivait Benoît Malon. Pour les 150 ans de la Commune de Paris, il est temps d’en octroyer une à Gustave Lefrançais.
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Les portions bitumées
L’auteur fait de son travail un moment particulier pour parler de thématiques qui lui tiennent à cœur dans sa région natale, photographiant et illustrant de ses textes les douces portions de souvenirs que chacun conserve en soi.
Du plus loin que je me souvienne,
il y avait des tourterelles sous l’escalier,
des petits oeufs sous le toit du moulin, une selle de vélo
plantée dans la pelouse et un flipper
dans l’armoire à Jacky. -
Délits d’encre n°29
» Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
Florilège de textes
Ils ont fait de la terre… le lieu de fertiles rencontres» Grognard » Archive – Témoignage – Relique
Florilège des textes
Ils ont fait de la terre… une si belle angoisse permanente» Gavroche » Essai – Critique – Pensée
Mais l’horizon peut être vert… d’espoirs
René Dumont -
Contes d’animaux, du loup et du renard
Dans un univers où les hommes sont si proches des animaux, il n’est alors pas rare de voir les uns sous la forme des autres, à cause par exemple d’une fée ou d’un magicien jaloux.
Et bien sûr, le loup et le renard ne sont pas loin, car il ne saurait y avoir de contes d’animaux sans les y rencontrer et être témoins des multiples tours et facéties qui alimentent leur quotidien ; pour notre plus grand bonheur. -
Délaissement de la prose
De ces miroirs brisés sont tombés les pétales ;
Et les éclats ternis tels ongles de lunaires
Lacèrent, ô yeux clos, vos aveugles paupières.
La nuit, la nuit, leur verse une encre minérale.Le vaisseau de la flamme avoue la cire tendre
Un beau lac ondoyant qu’un pur reflet dévoile,
Et l’ultime miroir que lui tend son étoile
Quand souffle, qui l’efface, une haleine de cendre.Sous ton regard, sévère au trop commun partage
(Tel du noir de la nuit, et de l’or des phalènes),
S’enlacent dans la douce ignorance des chaînes
Le poids de la pensée, le liège du langage. -
Patrimoines
La première des trois histoires, Le fou rire des prolifiques, est une fantaisie aux couleurs d’une histoire ancienne. Inspiré d’une lettre de rémission signée du Roi de France Charles VIII, le tissu de l’histoire de Mathurin Chevallier, humble journalier, couturier du village de Torcé-le-Viel, est authentique. Mathurin fut le témoin bien malgré lui d’un crime ordinaire à la taverne du village. On le soupçonna. Eu égard à sa vie d’honnête sujet, le roi lui accorda une lettre de rémission, à la condition toutefois qu’il fît un pèlerinage à Notre-Dame de Cléry.
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Octobre trouble dans le vignoble
L’été indien laisse traîner en Bourgueil sa chaleur sur les vignes se colorant. Les vendanges ne vont pas tarder. En plein coeur des vignobles de Bourgueil, débute une fuite en avant, nous plongeant alors dans un univers rempli de sensations, une atmosphère d’enquête inattendue où l’attente se mêle au suspens. Le lecteur en sera le témoin : cette histoire trouble ne lui fera plus jamais regarder ses voisins avec le même sourire. Parfois, la fiction vient frôler la réalité.
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Maryvonne, Janine, Berthe et les autres
Ce sont des jeunes femmes, entre 16 et 25 ans. Issues de milieux populaires, elles travaillent chez des commerçants du centre ville de Saint-Nazaire. Toute la journée elles font les lits, la poussière, elles balaient, nettoient la salle de bains, les toilettes, elles aèrent, cirent les parquets, passent l’aspirateur, elles font les courses alimentaires, préparent le déjeuner, mettent la table, desservent, font la vaisselle, elles mettent le linge dans la machine à laver, puis l’étendent, le ramassent, le repassent, elles cousent, reprisent, elles répondent aux multiples demandes des enfants, les surveillent, les changent, les font manger quand ils sont en bas âge. Elles vivent avec.
Le livre raconte la vie avec ces jeunes femmes. Portraits de personnages mais aussi d’un milieu, d’une famille et du narrateur, le récit vibre, souvent enjoué.