• N°5 – Octave MIRBEAU essais et actualités – 2024

    Plus d’un siècle après sa disparition, commémorée partout dans le monde en 2017, Octave Mirbeau, l’auteur de Sébastien Roch, de Dingo et du Journal d’une femme de chambre, est plus que jamais d’actualité, au moment où se déchaînent la barbarie des guerres et le terrorisme des fanatiques, illustrant tragiquement l’inhumanité de l’espèce humaine. Intellectuel engagé, libertaire, dreyfusard, combattant de la laïcité, écologiste avant la lettre, chantre attitré de Monet, de Rodin, de Van Gogh et de Camille Claudel, Octave Mirbeau n’a cessé de se battre pour des valeurs éthiques et esthétiques, la Vérité, la Justice et la Beauté. Avec la seule arme de sa plume, il a dénoncé sans relâche toutes les formes d’oppression, d’exploitation et d’aliénation. Il est, par excellence, le grand démystificateur, celui qui tente d’ouvrir les yeux des « aveugles volontaires » face à « l’horreur d’être un homme ».

    26,00
  • Femmes de ma mémoire – Sortez de l’ombre…

    Il est dans une vie des personnes qui marquent notre chemin, que ce soit par un conseil, une rencontre, un geste, un soutien, un sourire…
    De ces personnes qui l’ont marquée, Régine Albert, écrivaine et herbretaise de toujours, a souhaité sortir de l’ombre 40 femmes dont elle nous offre ici les portraits.
    Elle nous propose ainsi des biographies personnelles, où chaque femme, célèbre ou inconnue, retrouve sa place dans l’histoire des Herbiers, cette ville qui a vu grandir et s’épanouir l’auteure.
    C’est ainsi que nous retrouvons au fil des pages, la remmailleuse de bas ; la modiste, professions aujourd’hui disparues ; la conteuse de l’émission « radio au pays » ; l’ouvrière de l’usine de chaussures ; l’infirmière candidate au Conseil Départemental…

    18,00
  • Rosa Bonheur et George Sand

    Correspondance posthume à l’aube du féminisme

    Rosa Bonheur offre une vision du monde rural proche de celle des romans de George Sand. La description du paysage chez la Bonne Dame de Nohant et le rôle qu’elle attribue aux boeufs de la Mare au Diable révèlent une sensibilité et une proximité avec le règne animal évoquant celles exprimées dans le célèbre tableau de Rosa Bonheur « Labourage nivernais ».
    Si la peintre animalière ne s’est pas directement inspirée des pages de l’écrivaine berrichonne, il est vraisemblable qu’un même sentiment, l’amour de la nature, exalté par le Romantisme, a provoqué une interprétation analogue du labourage d’un champ.

    12,00
  • Écologie politique et totalitarisme vert !

    Sandrine Rousseau, Marine Tondelier, Jean-Marc Jancovici, tous nous alertent sur la fin du monde. Pour l’éviter, il faudrait ne plus voyager, manger végétarien, ne plus faire d’enfant, ne plus rouler en voiture. Bref, revenir deux cents ans en arrière. Mais comme ce régime drastique ne plaît pas aux citoyens, nos ténors d’un monde plus vert en appellent à l’autoritarisme, à la dictature.
    Une déviance qui vient de loin, de la lutte contre le progrès et les Lumières qui a connu son point d’orgue au XXe siècle avec le nazisme et Polpot grands défenseurs des droits de la nature. Il est temps d’établir la généalogie de l’écologisme politique et de mesurer les risques qu’il présente. Allons-nous subir les affres d’un fascisme vert ? C’est le danger que nous encourons aujourd’hui.

    12,00
  • Sous l’uniforme noir des Khmers rouges

    En conflit avec le régime pro-américain du général Lon Nol parvenu au pouvoir au Cambodge dès 1970, Kho Vani, pharmacienne cambodgienne formée en France, rejoint le maquis khmer rouge en avril 1971 en compagnie de son mari Chorn Hay et d’un certain nombre d’intellectuels. Tenue au silence et au secret, elle survit et accouche seule en pleine forêt tropicale.
    La victoire des Khmers rouges de 1975 occasionne son retour à Phnom Penh, évacuée de ses millions d’habitants. Le régime marxiste agraire et l’Angkar (son armée secrète) règnent par les sévices, tortures, séances d’autocritique, désinformations et délations.
    Quand les Vietnamiens envahissent le Cambodge en décembre 1978, elle fuit avec son fi ls vers la Thaïlande pour essayer de rejoindre l’Europe mais est rattrapée par le destin qui l’emporte à Pékin puis à Paris, enfin en Corée du Nord.
    « Nous ne sommes que des fétus de paille emportés par le vent » aime-t-elle dire.

    17,00
  • Paris, capitale d’un empire colonial

    Vous apprendrez ainsi… comment a été financée la construction de l’actuel palais de l’Élysée en 1720 ; qu’une statue inaugurée en 2022 évoque les exactions commises aux Antilles en 1802 par l’armée de Bonaparte ; qu’un monument imposant glorifie un homme surnommé « général maziaka » (le Cruel) à Madagascar ; l’identité de l’homme qui a défendu le ciel de la capitale pendant la Première Guerre mondiale ; pourquoi a été construite la mosquée de Paris ; que la façade d’un édifice Art déco proche de la Madeleine figure les animaux de tout l’empire colonial français ; que Hô Chi Minh est venu trois fois ici avant une guerre tout à fait évitable ; que la guerre d’Algérie s’est aussi déroulée en partie à Paris…

    28,00
  • L’engagement mémoriel

    Hélène Cabrillac, fille de Résistant, voit son père arrêté en 1943. Louis Legendre sera conduit en prison, torturé puis envoyé au camp nazi de Bunchenwald.
    Hélène avait trois ans et demi en avril 1945, lorsqu’elle comprend que son père ne reviendra pas. Ce drame la marquera à vie et la conduira à témoigner et poursuivre le devoir de mémoire des ces hommes et femmes disparus dans leur combat de Résistant. Elle devient vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et membre du jury du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation). C’est dans ce cadre qu’elle rencontre les élèves du lycée Saint-Benoît d’Angers, récompensés pour leur travail sur Les fusillés de Belle-Beille (paru aux éditions du Petit Pavé en 2020).

    C’est cette même équipe pédagogique qui a accompagné des élèves du lycée dans la réalisation de cet ouvrage, revenant sur le destin de Louis Legendre, sur leur rencontre avec Hélène Cabrillac, et la participation à un travail d’hommage aux derniers Résistants disparus ces dernières décennies.

    Un ouvrage complet qui à travers une rencontre et l’engagement d’enseignants revient sur le pourquoi de la nécessité de se souvenir du passé, de notre Histoire, sur l’importance du témoignage et la nécessité de conserver la mémoire de ces époques si sombres.

    25,00
  • Petit chat avait un jardin

    Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je m’sens tout flagada…
    Titi n’est pas un chat à mémère, ça non ! Et puis, il fait ce qu’il veut, quand il veut. Mais lorsqu’une extrême fatigue le prend, il ne peut plus rien faire de ses journées et tente d’appeler à l’aide. Papa, Maman et Lucie comprennent que quelque chose cloche…

    10,00
  • Après l’incendie

    Dans un monde où il ne sera bientôt plus possible d’enfanter, le parcours croisé de deux individus se profile.
    Celui du chercheur qui, le premier, a mis en évidence le dépeuplement sans avoir été entendu et va connaître une descente aux enfers.
    Celui d’un inconnu qui, dans le futur, chemine à travers une France désertique à la recherche d’un alter ego.

    14,00
  • Délits d’encre n°40

    « Grognard » Archives – Témoignage – Relique
    Rappel de la violence dans l’Histoire (De Gaulle – Ibarruri – Mitterrand)
    « Gribouille » Littérature – Découverte – Florilège
    Poésie de la semaine sanglante par Jean-Baptiste Clément
    « Gavroche » Essai – Critique – Pensée
    Théorie de la violence par Friedrich Engels

    10,00
  • Ma liberté de parole

    « Je dis ce que je pense. Je l’ai fait toute ma vie, et ça fait avancer les choses ! » Le franc-parler de Mylène Canevet convainc ou agace. Abrupt, mais sincère, il donne toujours à réfléchir.

    Son enfance a forgé la personnalité de Mylène. Sa naissance, déjà, n’est pas la bienvenue et la petite fille puis l’ado seront ballottées d’une famille, d’une ville, d’un pensionnat ou d’une école à l’autre. « Souvent, j’en ai bavé, mais je ne regrette rien », résume-t-elle. Son entrée dans l’âge adulte l’amène à découvrir l’indépendance, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la CFDT, les grandes amitiés… et son mari – 50 ans que Jean-Yves et elle se sont épousés. Lancée à plein régime dans l’univers associatif et l’éducation populaire, Mylène incarnera pendant de longues années l’association « Vivre Ensemble » à Trélazé. Elle va y accompagner un nombre incroyable de femmes puis de jeunes. Ce sera, simultanément, l’engagement politique, via le Parti socialiste.

    Cet ouvrage fut écrit avec la complicité d’Yves DURAND, ancien journaliste du Courrier de l’Ouest et de RCF Anjou. Également ex-chroniqueur à La Croix, il est membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Art d’Angers (49).

    20,00
  • Florilège des contes d’une grand-mère

    George SAND, célèbre auteure du XIXe siècle, a soixante-huit ans lorsqu’elle écrit quelques contes pour distraire ses petites-filles et leur montrer les bienfaits de la nature. Une sélection de ces contes, mêlant à la fois folklore et fantastique, est ici présentée, démontrant qu’avec l’auteure de La Mare au diable l’écriture pour la jeunesse, pleine d’imaginaire et de distraction, peut aussi développer une force émotionnelle et philosophique…
    Un trésor d’écriture oublié à redécouvrir, accompagné d’activités ludiques sur George Sand et ce florilège de quatre contes pour grandir…

    12,00