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Huit ans à Nouméa
1880 : La littérature est riche de récits et souvenirs de communards arrêtés en 1871, puis déportés, et récemment amnistiés, ayant raconté leur exil en Nouvelle-Calédonie.
Et pourtant…
Un récit a sombré dans l’oubli, celui d’Albert LEBLANC : Huit ans à Nouméa.
Publié en épisodes par le journal le Rappel au cours de l’année 1880, ce récit n’a jamais été publié en livre et a traversé près de 150 années, complètement ignoré du grand public.
Huit ans à Nouméa est une chronique de la déportation. Le lecteur y découvre la dureté des conditions de transfert en bateau pendant de très longues semaines pour rallier Nouméa, la rudesse de vie des prisonniers, la brutalité de l’administration pénitentiaire à leur égard que l’auteur dénonce. Mais ce récit se veut aussi positif. L’auteur y souligne la solidarité entre les déportés, leur ingéniosité pour faire face à leurs nouvelles conditions de vie et leur sens de classe, leur fierté d’être des ouvriers, « arborant bien haut le drapeau du travail ».
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Du caillou en héritage
Sophie et Daniel n’ont pas eu de nouvelles de leur grand-mère Marguerite partie vivre en Nouvelle-Calédonie treize ans auparavant.
Un matin d’octobre 1971, Sophie reçoit un télégramme de Nouméa les conviant à ses obsèques. En fouillant dans le passé, la jeune femme va découvrir le destin singulier de cette grand-mère et le secret de famille dont elle était issue.
Daniel est inspecteur de police, Sophie journaliste. Leur ténacité va les entraîner dans une enquête pleine d’embûches. Racisme, discrimination, post-colonialisme, l’histoire nous plonge dans la Nouvelle-Calédonie des années 70 avec ses tabous, ses disparités sociales et culturelles, la naissance du mouvement indépendantiste et le « boom du nickel ».
D’une enquête sur une ancêtre disparue, à la découverte d’un pays et de son Histoire…