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Anatole, le guérisseur
Sa vie d’aventure le mènera jusqu’au Canada. Une odyssée fertile en péripéties, avec la rencontre bouleversante d’Emeline, une comtesse répudiée, et avec la révélation inouïe du secret de sa naissance. Même si son destin bascule lors de la prise de Québec par les Anglais, de purs moments de bonheur viendront adoucir ces bouleversements. Enfin, par amour, Anatole ira jusqu’à accepter un mode de vie transgressif au sein d’une tribu amérindienne.
Cette fresque sociale, émaillée de dialogues fleurant bon le XVIIIe siècle, évoque au passage des métiers disparus tels que : guérisseur itinérant, charbonnier et coureur des bois. -
Victoire de la petite église, par l’Abbé mériel-Bucy
Le mouvement de dissidence chrétien connu sous le nom de « Petite église », est né du Concordat de 1802 mais largement préparé par l’obligation faite aux prêtres, en 1790, d’obtempérer au Serment Civique qui transformait ceux-ci en fonctionnaires publics. Cet ukase de l’Assemblée Nationale provoqua l’exil d’une nuée de prêtres dont une grande partie débarqua en Angleterre où ils formeront la petite église de Londres.
Beaucoup de ces exilés reviendront en France é l’avènement de Louis XVIII, mais le Concordat signé entre Bonaparte et le Pape Pie VII avait chamboulé le paysage catholique. Aussi, certains prêtres de retour en France (parmi eux, Mériel-Bucy dont nous dévoilons le pamphlet qui fit quelque bruit à son époque) se trouveront en conflit avec le clergé concordataire occupant leurs églises.
C’est donc ici une page de notre Histoire qui se dévoile à la lecture de ce document au vitriol.
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Le rendez-vous de Sainte-Pezenne
Las de ses pérégrinations administratives, le commissaire Yvan Martineau, solitaire et un peu taciturne, a fini, il y a quelques années, par poser ses valises à Niort [Deux-Sèvres] où il espère enfin se fixer définitivement. Une mort rendue suspecte par l’envoi de lettres anonymes va l’amener à enquêter dans le quartier, pourtant calme d’ordinaire, de Sainte-Pezenne, où sa sagacité va, encore une fois, être mise à l’épreuve et sa vie sentimentale durablement bouleversée. A l’occasion des investigations de ce policier un peu atypique, le lecteur découvrira le décor pittoresque et la légende locale qui servent de cadre à cette fiction. Il ira à la rencontre d’Yvan Martineau, découvrira sa manière un peu particulière de dénouer les fils compliqués d’une énigme policière, sa complicité avec son chat, son admiration pour les femmes, son attachement à cette ville et à cette région.
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Un été niortais
Rien ne prédisposait François Gabriel, obscur employé d’une travail niortaise, quinquagénaire solitaire, célibataire endurci, amoureux de sa ville, de son quartier de la colline Saint-André, de son chat et de la beauté des femmes dont il est un fervent admirateur mais peu le complice, à être mêlé à une affaire policière qui allait le conduire en prison et bouleverser cette saison estivale qui menaçait d’être semblable aux autres. A travers le regard croisé de plusieurs personnages, le lecteur est invité à revisiter la ville de Niort et ses alentours, à suivre les rebondissements de cette intrigue qui ont bien failli être fatals à Gabriel dont la naïveté n’a d’égale que la discrétion.
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L’histoire des Deux-Sèvres racontée aux enfants
Florent et Lucie sont en vacances chez leur oncle, dans ce département baigné par la Sèvre nantaise et par la Sèvre niortaise qui lui ont donné son nom. C’est un merveilleux voyage de découvertes, tant de l’histoire attachante de cette région, le Poitou, que de ses paysages, de ses animaux, de ses parcs d’attractions, de ses villes aux vieilles maisons du moyen-âge, sans oublier les nombreux châteaux que les Poitevins disent avoir été bâtis par la fée Mélusine. Ils vont découvrir les promenades dans le Marais secret, aux eaux recouvertes de lentilles d’eau et que les yoles conduites à la pigouille ne font qu’effleurer.
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Ma mère était comme ça !
La vie de gamins qui s’imaginent que le château de Bressuire recèle le trésor des Templiers. L’un trouvera un trésor d’une autre sorte et le perdra dramatiquement ; l’autre, naïf et timide dans ses amourettes, ne comprendra rien aux jeunes filles. Tranches de vies que la guerre viendra bouleverser. C’était aussi le temps du peu de confort dans les familles modestes, celui du poêle à charbon, des mandarines à Noël, du phonographe nasillard et asthmatique, des premiers Prisunic et des “cabinets” au fond du jardin. C’était aussi la vie d’une petite ville à la lisière du Bocage avec ses chemins creux et ses “musses” dans les haies, lesquelles ménageaient des cachettes très discrètes aux amoureux. Le temps aussi du délicieux patois des vieilles gens…