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Fillette de guerre – Souvenirs d’enfance à Saumur durant l’Occupation
Saumur a connu, à son échelle de petite ville de province, tous les drames de la deuxième Guerre Mondiale : bataille pour la défense de la Loire, bombardements, résistance, déportation, représailles, charnier. Sa célèbre Ecole Militaire ayant concentré un grand nombre de soldats allemands, la ville se sentait vraiment occupée. La Kommandantur en centre ville et son immense drapeau à croix gammée rappelaient aux habitants qu’ils n’étaient plus vraiment en France. Ce récit historique est avant tout les souvenirs de l’enfant qui regarda et écouta durant l’occupation vivre ses parents, ses grand-parents, mais aussi les rumeurs de la fameuse bataille des Cadets de Saumur résistant à l’envahisseur en 1940, l’attente de l’arrivée des américains libérateurs en 1944, ou plus grave les représailles allemandes contre les résistants, ou le départ au maquis des jeunes voulant éviter le STO.
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Deux enfances à la campagne : Une en Touraine et dans le pays berrichon, une dans le Perche sarthois
Années trente à quarante, en Touraine : une enfant d’ouvrier dans un quotidien difficile qui va s’assombrir un peu plus dans la tourmente de la guerre. Par la force des choses, à vingt-trois ans, Annie Massé deviendra chef de famille.
Elle ne peut compter que sur elle-même pour affronter toutes les corvées de la maison. Malgré tout, la solidarité des voisins existe bel et bien… Le souvenir d’une réunion de famille, d’une odeur de pomme qui mûrit, d’un bouquet de lilas qui embaume la pièce suffit à son bonheur.Années cinquante, le Perche sarthois, un enfant de ruralité dans un monde en pleine mutation. La campagne s’industrialisait, le ruralité devenait tributaire des banques, des subventions de la politique agricole commune.
Le citadin se moquait, jalousait ces culs-terreux qui vivaient au grand air et bénéficiaient d’aides à tout-va. Cela ne facilitait pas les relations quand on était coincé sur la terre et qu’on enviait les camarades de la ville vivant dans le confort. Ils deviendront néanmoins des défenseurs de la nature. -
Graindacier
Dans la campagne bocagère d’un département de l’Ouest, le ruralité Camille Déret, la trentaine, travaille dans la ferme de ses parents, avec le statut social d’aide familial. Le temps venu, c’est-à-dire à la fin des années soixante, peut-il espérer reprendre l’exploitation à son compte, alors que l’agriculture traditionnelle et familiale subit les assauts répétés du modèle planifié et subventionné par les décideurs ? GRAINDACIER et les six personnages principaux du roman placent sans ménagement le lecteur devant les contradictions de l’évolution impitoyable de l’agriculture des quarante dernières années. Si le public contemporain admet généralement que l’agriculture productiviste n’a guère respecté l’environnement des campagnes, souvent il ignore qu’elle a sans doute ébranlé les fondements de la conscience ruraliténe.
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Louise Une femme libre
Louise, jeune veuve au tempérament de feu, exerce la profession de modiste. Survient la Guerre 39-45. Son frère est tué lors de l’invasion allemande. Attisée par un mental à toute épreuve et sa sensualité à fleur de peau, elle ne tarde pas à rencontrer un bel officier allemand. Son comportement va scandaliser sa famille et la petite ville engoncée dans ses principes. Enceinte, elle s’exile à Paris. Après bien des péripéties, dont son appartenance à un réseau de Résistance, sa présence au pays lors de la Libération lui vaut de sérieux déboires… mais l’arrivée d’un Résistant qui n’est autre que son premier amour, rallume sa joie de vivre. Sa quête du bonheur s’arrêtera-t-elle là … Nenni ! en 1944, la guerre n’est pas finie… Ce roman aux rebondissements multiples est l’histoire d’une jeune femme en avance sur les idées arrêtées et l’intolérance de son époque. Elle se veut libre et heureuse au féminin. Elle va se battre pour tenter d’y parvenir, malgré la violence du contexte historique.
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Les gants de velours – Une enfance en Anjou pendant l’Occupation
La campagne angevine pendant la Guerre de 1940-1945, avec ses privations et sa débrouillardise. Une enfant de quatre à six ans découvre ses sensations et le monde incompréhensible des adultes. Tandis que le sadisme et la violence se déchaînent au loin, dans ce huis clos de la famille le mal se fait insidieux sous des aspects bucoliques et trouble l’âme de l’enfant.
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Destins croisés au bagne au bagne de Cayenne
Parti de Guinée avec une compagnie d’infanterie coloniale, le sergent Fignac séjourne à Cayenne en 1943. Il doit participer à la libération de la Guadeloupe, tenue par un partisan de Pétain, l’amiral Robert, à qui on laisse le temps, officieusement, de s’éclipser. Le passage à Cayenne change le sous-officier Fignac. D’abord indifférent, il subit une évolution psychologique au contact d’une jeune fille et de sa famille, d’authentiques Guyanais. Les bagnards de Cayenne, ces hommes sans foi ni loi, forment l’arrière-plan de ce roman.
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Le carillon des temps maudits, avoir vingt ans en 1940…
La vie n’a pas été un ruisseau tranquille pour les jeunes qui ont eu la malchance d’avoir vingt ans pendant les années 1939-1945. Ce roman, inspiré de faits réels, a pour cadre un village vendéen. Il nous fait partager la vie de ses jeunes gens, dont beaucoup seront victimes de la déportation ouvrière ; certains y ont trouvé la mort, d’autres s’évaderont ou se cacheront. Malgré tout, l’amour saura se frayer un chemin dans ces instants douloureux.
« C’est en pensant à cette jeunesse, envers laquelle la grande Histoire sera indifférente, que j’ai voulu conter cette histoire, à la mémoire de ceux, surtout, qui sont morts sous les bombes et dont les restes reposent peut-être encore sous les fondations de somptueux buildings qui s’élèvent, majestueux, dans le pays où ils sont morts. » André Deguil
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Rue du 14-Nivôse
Un enfant, que ses parents éloignèrent de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, le temps que dureraient les hostilités, se réfugia en 1943 à Chantoisé-sur-Dêne, bourg imaginaire de la campagne sarthoise. Son destin voulut qu’il y ferait sa vie et ne le regretterait pas. Il lia son existence à celle des habitants, au paysage et ses vieilles pierres. Entre une modernité difficile et les ombres qui peuplent son passé, Chantoisé, pétri de grandeur et de petitesses, comme tout ce qui est humain, continue de filer à sa façon l’histoire séculaire d’un monde rural en profonde évolution. Rue du 14-Nivôse est une chronique composée de vingt-trois récits. A travers l’évocation d’événements ordonnés dans le temps, l’auteur espère donner à entendre ce que peut être l’âme d’un village de l’Ouest.
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La petite fille avec un cerceau
Sous ce titre qui évoque le temps des amours tendres, l’auteur répond à ses lecteurs qui souhaitaient une suite à son précédent roman « Ma Mère était comme ça ! » dont le cadre était celui de Bressuire, petite ville du Bocage vendéen, dans les années 30 à 40. Ce nouveau roman aurait ainsi pu s’intituler « Deux Bressuirais à Paris ».
En effet, Pierre Dane s’amuse à conter ici son débridement de jeune provincial au contact de la vie parisienne. Il croise, dans la capitale, la vie de Jéréme, un autre enfant du Bocage, à la poursuite d’un amour sans espoir qui aura son terme – mais aussi son désenchantement – au Moulin de la Galette.
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Sabots et Galoches
Mon Anjou des années 1940. Comment passer son enfance sur les bords de Loire durant la seconde Guerre Mondiale.