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Dans les pas de Gilbert Prouteau
Philippe Prouteau n’a pas oublié de dire au revoir dans ce « testament », avec des mots, d’amour et d’espoir, d’ordre et de passe…
Le Vendéen polémiste délivre dans ce livre posthume des aphorismes, des adages, des proverbes, des sentences et des citations avec une exubérance que l’ége ne lui avait pas fait perdre.
Toutes ses curiosités de poèe sont là, la femme, l’amour, l’infidélité, la nature, la mort aussi, qu’il voyait venir d’un regard goguenard et craintif aussi.
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Un homme en morceaux
Benjamin Boix, trente-six ans, est un peintre qui ne peint plus, un homme épuisé à la mémoire défaillante. Suite à un banal entretien d’embauche, rue d’Alsace à Angers, il prend conscience de son vide. Il décide de peindre à nouveau, retrouver ce qui le constitue, retourner à la source. Fragment après fragment, il reforme le puzzle de son existence avec au départ pour seuls indices un carnet de santé incomplet et cinq balafres lui entourant les chevilles et les poignets.
Benjamin va mener une enquête sur lui-même. Il découvrira un « trou » dans sa vie d’homme, une période refoulée pendant laquelle il était étudiant à la faculté de Rennes. Une période noire et hallucinée où il se rêva peintre avant de finir dans un hôpital psychiatrique.
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Mémoires des combats d’un écrivain-historien
Dans la première partie de cette œuvre, l’auteur raconte son enfance dans le Haut-Anjou pendant la guerre, son parcours d’ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l’immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables.
Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d’otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d’autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l’a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue.
A partir de là, le Chancelier de l’Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C’est le début de la deuxième partie de l’œuvre où Louis Oury révèle les adversités qu’il dut surmonter, que ce soient les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes et les trois tentatives d’assassinat de sa personne. Mais aidé d’Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles.
On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu’il s’était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l’historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l’association des familles d’otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l’officier ennemi. -
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Femmes
Etienne Tritt, poète et rêveur, nous offre des peintures fragiles, des instants étonnés en guise de partage. Femmes est son troisième livre publié aux Editions du Petit Pavé. Il s’évertue à ne pas s’enfermer dans un style, il explore sans cesse d’autres horizons. Après sa poésie dans Diaphane, sa nouvelle Un Américain à Bourgueil, ce sont des soliloques qu’il nous propose dans cet ouvrage. Sa magie transforme les mots en couleur et son porteplume en pinceau.
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Louis l’idéaliste
Tu n’as jamais rien fait comme les autres, Louis. Qu’on en juge : en 74 ans d’existence, tu auras été, en très résumé, enfant intelligent, jeune soldat enthousiaste, homme d’affaires raté, manifestant de l’Action française, cultivateur normand puis gentleman farmer breton, résistant convaincu, pacifiste militant et journaliste communiste. Mais, toujours, idéaliste sincère, rêveur actif, dont la vie s’est profondément enracinée dans l’histoire en train de se vivre. Presque obligé : tu avais 8 ans en 1900, 22 en 1914, 47 en 1939, 64 en 1956… Toute ta vie, tu as voulu un monde meilleur, tu l’as cherché… de droite à gauche et tu as agi pour tenter de le faire exister.
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Douleur angevine
Maltraitée par son entourage depuis le décès de sa maman, Eglantine s’est perdue. La jeune fille joyeuse et lumineuse qu’elle était ne demande qu’à reprendre sa place.
Comment y parviendra-t-elle ?
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L’histoire du Bourbonnais racontée aux enfants… et aux grands
L’histoire du Bourbonnais est complexe et passionnante. Nombre d’événements historiques n’ont-ils pas un lien avec cette province ?
Cette histoire est ici dévoilée, dans un ouvrage simple et ludique, qui s’adresse aux enfants, aux adolescents, et aux plus grands…
Le lecteur navigue à travers ces pages, d’où se dégage un passé qui foisonne d’événements, de faits guerriers, de péripéties. Elles le conduiront du territoire des Eduens au département de l’Allier, en passant par la seigneurie de Bourbon. Un ouvrage rythmé de nombreuses illustrations, récits historiques ou romancés et de quelques jeux et activités : mots mêlés ou entrecroisés, questionnaire à double choix…
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Contes de Bulgarie
Des animaux qui parlent, peuplant les montagnes des Balkans, au rustre aubergiste en passant par le célèbre « Pierre le Rusé », ces contes nous entraînent dans des mondes lointains et inconnus où l’imaginaire éveille à une réalité… d’un pays d’une somptueuse et d’une très riche culture.
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Rien ne se perd
Le président de la République se nomme Georges Pompidou lorsque ce récit commence.
Clément, 17 ans, apprenti menuisier, dessine depuis toujours, il accepte un soir d’accompagner son ami d’enfance au centre culturel de sa ville…
Ce sera pour Clément le départ d’une vie d’artiste peintre, via les Beaux-arts, tout à la fois sombre et lumineuse.
Le roman commence dans une cité HLM de banlieue et se termine vingt ans plus tard à Paris. -
La chaise du fond
» ça paraissait idiot, mais c’était la première fois que je montais dans un taxi. Nous glissâmes dans les artères de la capitale, Edith me gratifiait de quelques commentaires. Je contemplais le panorama par la vitre, les yeux avides et la bouche étonnée. Je brûlais mes décors, le papier de ma chambre et ses mouettes imbéciles, figées dans un azur propret. Mon bureau et la maquette du trois-mâts qui n’avait connu comme alizé que mon souffle lorsque je séchais devant mes devoirs. Tout se consumait, mon cartable et ma trousse d’écolier, les jouets que je tenais pour m’endormir. Le bol avec mon prénom, les livres de Stendhal, de Flaubert et de Balzac que je n’avais jamais ouverts, officiellement en tout cas. Mon enfance tout entière se consumait. Je ne voulais rien garder, rien trier. J’entrais dans une nouvelle vie, une vraie que j’allais bâtir moi-même. Mes yeux me piquaient. C’était drôlement fort l’espoir quand on n’avait pas l’habitude. »