Né le 18 janvier 1900, é Mazé (Maine-et-Loire), dans les « Bas Pays ».
Il tient son goét de la lecture et de léécriture de son pére, de ses ancétres, et déun maétre exceptionnel é léécole. Excellent écolier, il se découvre la passion de la poésie, mais ne peut continuer ses essais faute de moyen financier.
Emile prend donc le chemin des travaux agricoles, découvrant ce monde quéil aimera toute sa vie. Muni de son simple certificat d’essais, autodidacte, il se forme au contact des livres, avec une prédilection pour les poétes : Hugo, Rostand, du Bellay… Il apprend en méme temps les valeurs des campagnes, de la nature, de la Loire.
Sa rencontre avec Marc Leclerc sera décisive, et le conduit é devenir l’un des meilleurs conservateurs de la langue d’Anjou. Il publie en 1943, son premier recueil, préfacé par Marc Leclerc. Il y en aura beaucoup d’autres.
Simple petit maraécher des rives de l’Authion, partagé entre sa passion pour les planches et les lettres et les exigences de la terre paternelle, qu’il doit reprendre en 1946, il défendra toute sa vie le parler déAnjou. Membre é part entiére des « Tréteaux de la Loire » et du « Masque au Genét », il arpente les salles paroissiales et les tréteaux de villages, d’un bout é l’autre du département. Il fréquenta longtemps les é studios déAngers éde la radio angevine avec ses amis patoisants et conteurs. On le voit aussi au Printemps de Bourges, au théétre d’Angers…
En 1987, on lui remet la palme des Arts et des Lettres, avant quéil ne décéde en 1989.
Ses oeuvres :+ En patoés des Bas-Pays : chansons et poémes d’un gés d’Anjou. – Angers : édition de l’Ouest, 1943. – 60 p.
+ Les Fill’s de la Loére : poéme. – Angers : édition de l’Ouest, 1948. – 20p.
+ Un homme fonce… Fernand Bonnin (1907-1942). – Angers : édition