Et puis il y a les autres, les poètes impayables, d’ailleurs on ne les achète pas ceux-là, ils sont contre les écrits laxatifs, contre les poèmes somnifères. L’art est bon pour la santé, mais à condition qu’il ne soit pas un analgésique.
En bref, ils sont pour la vraie vie, et leurs écrits devraient être reconnus d’utilité publique.
A l’ère du réchauffement planétaire et du retour à la monarchie, nous réclamons des poètes, des auteurs capables d’émotions, de compassion, de fraternité, de solidarité.
Nous réclamons des poètes, des auteurs, capables de faire descendre les mots dans la rue, comme Eluard, Aragon,
Desnos, Seghers – avec les plus beaux poèmes de la langue française – l’ont fait en période d’occupation du pays.
Et tant pis si c’est un délit,
Y en a marre
des mots qui ne mettent pas les points sur les ” i ».