Biographie
Né en 1957 à Saint-Nazaire, Philippe Bodard, dabord instituteur puis permanent syndical, il est élu Conseiller régional en Maine-et-Loire en 1992.
Puis il ...
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Né en 1957 à Saint-Nazaire, Philippe Bodard, dabord instituteur puis permanent syndical, il est élu Conseiller régional en Maine-et-Loire en 1992.
Puis il ...
Le roman régional est-il vraiment un style de roman à part entière ? Il reste un romain contemporain, un témoignage de vie, un récit d’une époque. Il est ancré dans un patrimoine régional, des coutumes et des références locales. Il touche souvent les lecteurs d’une manière plus familière, plus intime. Il n’en reste pas moins souvent d’une qualité littéraire indéniable. Bazin, Rabelais, Daudet, Pagnol, n’ont-ils pas été justement reconnus pour leurs romans régionaux ?
Au travers de cette suite de Souvenance, paru en 2010, le témoignage d’une enseignante de la seconde moitié du XXe siècle sur la difficulté d’être à la hauteur de l’enjeu : enseigner, véritable gageure de nos jours...
Cœur en Croûte, grande épopée qui se déploie de la fin de la Première guerre aux années 50, dans l’ouest de la France… ou le destin hors norme d’un petit tonnelier qui pour sortir de sa condition se lance dans l’aventure fromagère. Malgré les épreuves, il persévèrera dans la « voie lactée » pour faire de son ambition un ciel étoilé de réussites.
Au travers de son existence, c’est toute une page de ce fleuron du terroir français qui se déguste !
Dans les années 60, la campagne mayennaise forme un monde à part, une sorte d’enclave au sein de laquelle s’est ancrée une population avide de grands espaces et de calme. Pour un étranger au pays, la vie s’y déroule paisiblement, au rythme lent des activités agricoles, et pourtant, depuis quelques années... par le biais de la télévision, le monde moderne frappe de plus en plus fort à la porte. Il cohabite désormais avec des traditions ancestrales qui refusent de mourir.
Voutré, novembre 1965. Un simple surnom jeté dans la cour d’école, à la figure d’une jeune élève, Camille, fille d’un carrier de la Kabylie, a suffi pour faire remonter du passé une succession d’événements. Dans les mois qui suivent, le poids des secrets de famille, le strict respect des promesses engagées auront des conséquences imprévisibles, bouleversant du même coup la vie paisible du village.
1858. La carrière de la Kabylie ouvre pour répondre à la forte demande en pierre de la capitale, confrontée, sous le règne de
Napoléon III, à la construction des boulevards imaginés par le baron Haussmann.
1917. Le 26 novembre, 150 poilus condamnés aux travaux publics débarquent un matin du train de Paris, pour effectuer leur peine à la carrière de Kabylie.
De l’extérieur, la cité n’est pas très attrayante. Elle peut même transpirer l’hostilité, aidée en cela par de nombreux faits divers qui alimentent toutes sortes de fantasmes et de clichés.
Autour du héros Auguste, coiffeur de son état, rebouteux de notoriété, gravitent des personnages secondaires
« consistants » : Suzanne, sa femme ; René, son fils ; des habitants de Durtal, et certains de la campagne proche, mais surtout des voisins immédiats.
Avec les héros de la Résistance, dans le cadre de la guerre et de la Libération, les élus, les gendarmes, le maire confronté aux échéances électorales... C’est donc une véritable chronique de village dont il est question.
La Licorne, une maison dun village en Mayenne.
Stéphanette, handicapée, est la dernière propriétaire de cette demeure.
La vraie passion de Louis est l’éécriture. Une passion qui prend forme dans ces pages où une promenade denéenne est l’occasion pour lui de laisser cjeminer ses pensées au-delà du temps et des sentiers battus.
Ernée est une petite ville provinciale située à une vingtaine de kilomètres de Fougères. Davantage nourrie des coutumes bretonnes que de celles du Maine, elle s’est développée grâce la puissante industrie de la chaussure à la fin du XIXe siècle. Cette activité a d’ailleurs fini par prospérer démesurément, déborder, au point d’envahir en quelques années la petite cité mayennaise, pour s’y établir en maîtresse des lieux durant une centaine d’années, puis de décliner, avant de disparaître complètement, vers 1980, terrassée par la crise économique.
Né aux frontières de la ville et de la campagne, je me suis toujours senti à la fois citadin et proche de la nature. D’un côté, il y avait l’agitation de la cité au moment des sorties d’usine, de l’autre un monde rural, silencieux et secret, ancré dans ses coutumes ancestrales. Deux mondes contradictoires, déséquilibrés, à la fois si proches et si lointains. Une double appartenance que je revendique cependant haut et fort, tant elle m’a apporté de réconfort dans mon enfance et de liberté dans ma vie d’adulte.
Mauricette, infirmière, connaîtra durant la guerre 39-45, la résistance, l’occupation allemande, l’empochement de l’ennemi sur la presqu’île guérandaise, et une histoire peu commune avec un officier allemand, bien différent des autres.