Biographie
Arlette Dupuis a été professeure des écoles. Née aux Ponts-de-Cé, elle a toujours vécu dans le Maine-et-Loire.
Son livre Quand le pic noir sera ...
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Arlette Dupuis a été professeure des écoles. Née aux Ponts-de-Cé, elle a toujours vécu dans le Maine-et-Loire.
Son livre Quand le pic noir sera ...
Quelques romans historiques. Loin d’être la spécialité du Petit Pavé, certains des ouvrages présentés ici trouvent leur inspiration dans l’Histoire de nos régions, du Gaulois résitant Dumnacus, au retour de Napoléon, en passant par le Bagne de Cayenne.
1210, en Terre Sainte, dans le port égyptien de Damiette. Maria, veuve, veut retourner avec ses enfants dans son pays natal près de Nantes. Jehan, chevalier templier, remplit une mission pour l’Ordre et souhaite rentrer dans les Pyrénées, revoir sa famille qui a embrassé la religion cathare et est persécutée par l’Inquisition.
Juin 1940. Fuyant l’invasion allemande, la longue colonne de piétons et de véhicules chargés de ce que l’on a pu ou voulu sauver, avance lentement sur la route de Poitiers à Angoulême. Des vélos, des charrettes à bras, des mulets, des chevaux, quelques voitures : un convoi d’exode vers la zone Sud… La colonne qui a grossi à chaque étape est triste, presque résignée. La fatigue et le désarroi se lisent sur les visages.
Un jeune couple détonne dans le marasme ambiant.
Il est vêtu d’un habit militaire, Elle porte une robe en mousseline blanche à fleurs. Ils sont beaux. Lui est brun, mince et
élancé, Elle, une fine petite blonde aux yeux d’un bleu maritime.
Ils se tiennent par la main en amoureux. Ils marchent d’un bon pas, doublant la cohorte par le bas-côté. Ils ne disent
rien. Ils sourient. Ils savent pourtant que le chemin sera long pour aller jusqu’à Sète, sans doute un mois ou deux pour parcourir cette distance à pied. Il s’appelle Jean, Elle Zlata.
Au décès de sa mère, Anatole quitte son travail de régisseur au domaine d’Albret et part sur les chemins de France. La jument Philomène et le chien Socrate représentent désormais son unique famille. Dans sa roulotte, onguents et potions médicinales abondent pour soigner les bonnes gens. Dans un village du Bas-Poitou, il est accueilli chez les Verger qui lui renvoient l’image de ce qui lui manque cruellement : une vraie famille. Après maints démêlés, un coup du sort ternira sa réputation et changera le fil de son existence.
Le père est mort, victime à retardement (vingt ans après !) de la Grande Guerre. Reste la mère, Charlotte et quatre frères : Jean, Yves, Gilles et Claude – respectivement 23 ans, 21 ans, 18 ans et 14 ans en juin 40.
« Nous avions le grand bonheur de vivre avec trois petits êtres qui nous délassaient de toutes nos peines d’un jour par une caresse d’un instant. Puis crac ! c’est la guerre, la terrible catastrophe, la dure séparation… »
Jean Cailleau, 3 décembre 1915
Nous sommes en mars 1793. L’insurrection gronde en Vendée, dans les Pays de Retz et dans les Mauges. La région se soulève contre la Constitution civile du clergé et contre l’enrôlement des hommes pour partir à la guerre.Le père Auré fait partie des premiers paysans qui rejoignent l’armée du chevalier Charette pour combattre les Bleus. Hélène, sa fille aînée, est éprise d’Antoine Beauval, héritier d’une riche famille de commerçants républicains. Au moment où débute la période la plus noire des guerres de Vendée, la jeune paysanne catholique, animée d’un sentiment très pur, affrontera tous les dangers pour l’amour de ce fils de bourgeois aux mœurs libertines.
Il existe une Grotte des Korrigans sur la Côte Sauvage, juste à la sortie du Pouliguen... Une grotte bien ordinaire où jamais personne n’a aperçu le moindre korrigan !
Cependant, elle envoûte Renaud Lucas. Il y découvre, dans une sorte de transe, des pans entiers de l’histoire de sa presqu’île guérandaise, de plus de 6000 ans à nos jours – et même...
Et même au-delà, dans un avenir quelque peu inquiétant !
Au XIIIe siècle, un ménestrel, Arnauld, se retrouve dans la tourmente de la construction des cathédrales. Sa vie, ses combats, ses amours y seront sculptés pour léternité.
Deux anges que lhistoire a séparés, deux statues jumelles, célèbres dans le monde entier, ornent la cathédrale de Reims. Deux sourires orphelins lun de lautre qui auraient pu passer ensemble léternité, mais qui pleurent de se chercher, sans pouvoir se trouver. Quelques mètres seulement les éloignent dans leur désespoir.
Voutré, novembre 1965. Un simple surnom jeté dans la cour d’école, à la figure d’une jeune élève, Camille, fille d’un carrier de la Kabylie, a suffi pour faire remonter du passé une succession d’événements. Dans les mois qui suivent, le poids des secrets de famille, le strict respect des promesses engagées auront des conséquences imprévisibles, bouleversant du même coup la vie paisible du village.
1858. La carrière de la Kabylie ouvre pour répondre à la forte demande en pierre de la capitale, confrontée, sous le règne de
Napoléon III, à la construction des boulevards imaginés par le baron Haussmann.
1917. Le 26 novembre, 150 poilus condamnés aux travaux publics débarquent un matin du train de Paris, pour effectuer leur peine à la carrière de Kabylie.
Roman historique qui vaut aussi bien pour sa vision pertinente de la France sous la révolution que pour son côté romanesque et maritime.
Les deux héros, Yann et Marie-Kerguelen, surnommée Mariker, emportés par l’enthousiasme de la liberté avant de tomber dans l’engrenage de la Terreur, passent de veillées d’armes aux Tuileries aux geôles parisiennes, de la fuite en Angleterre aux fédérés brestois... tenant le lecteur en haleine avec cette question : finiront-ils malgré tout par conquérir leur liberté et vivre leur amour ?