Biographie
Frédéric Maillard est professeur des Ecoles, il a mis en scène Devoirs de mémoire avec ses élèves de CM1-CM2 de l’école Saint-Saturnin ...
Tous les auteurs
Frédéric Maillard est professeur des Ecoles, il a mis en scène Devoirs de mémoire avec ses élèves de CM1-CM2 de l’école Saint-Saturnin ...
Cette collection emprunte le terme « philousophe » à Victor Hugo, réunissant un cercle de philousophes dont le centre est partout et la circonférence nulle part (pour paraphraser Pascal).
« Ce projet ne se referme pas sur une réserve d’Indiens savants, ni n’est le fait de pithécanthropes quelconques. Encore moins un ‘’supplément d’âme’’ pour se divertir par la connaissance, cette collection vise au contraire à construire une pensée de l’émancipation et en utilisant le terme ‘’philousophes’’ nous voulons annoncer notre
volonté d’utiliser pour cela l’humour et l’ironie... » - Hugues Lethierry
Communiquer, écrire, jouer, dessiner, apprendre dans l’humour, c’est possible. Cet ouvrage propose des démarches, les illustre par de nombreux tableaux, fiches d’activités, dessins. Accessible à tous quel que soit le niveau scolaire, cet outil de travail donnera « de l’oxygène » à la relation éducative. En effet, l’humour conjure le désespoir, fait la nique aux mauvaises « humeurs » : où l’on boude et pontifie, il traverse et transperce les ténèbres de l’ennui avec astuce, doigté, intuition parfois. L’humour conduit à la joie de se dépasser et permet de surmonter les obstacles rencontrés tant par l’élève que l’enseignant dans différentes disciplines.
Vous en aviez assez des traités pontifiants : cet ouvrage se lit d’une seule traite, si l’on se prend au jeu ! Car il est la synthèse des périodes « zygomatiques » et philosophiques précédentes... (attention, échappement de gaz hilarants...)
L’auteur, sous couvert d’autocritique, contre-attaque tout azimut. Contre les « agélastes », tristes sires qui ne craignent rien tant que rire et sourire et manient allègrement « les ciseaux d’Anastasie ».
Ça ne t’a pas échappé, lecteur : Diogène c’est pas pour les chiens ! Loin de pompeux pensums soporifiques, étriqués, truqués, le livre, tel un Gps, nous oriente dans le cynisme antique. « In dog we trust », ce pourrait être la devise (« cynique » vient de cinos = chien). Quant à Hipparchia (jouée par Clémentine Stépanoff)… tu la découvriras…
Un livre qui ne vous tombera pas des mains ! Il faut parfois se mettre en quatre pour que des élèves se plient en deux !
Plus sérieusement, prêter à rire, cela peut donner à penser...
C’est ainsi qu’est né ce livre "Janus", mi-pédagogique, mi-philosophique, écrit par douze mains qui ne craignent pas, quand il le faut, de secouer le cocotier ! (Hommage esgt rendu à l’humour sans cacher les dommages possibles et les maladresses).
Ce livre se veut être une flânerie d’humoureux de l’humour, en son riche pays, en quelques-unes de ses contrées et champs d’expression en cherchant à témoigner, et à les partager, de ses valeurs avérées et reconnues, en particulier de résistance, face à la vie en général, ses aléas, ses difficultés et autres problèmes qui se posent à nous.
Ainsi que nul ne l’ignore, mais que d’aucuns oublient parfois, les deux seules certitudes, en effet, que nous puissions avoir en ce monde, c’est qu’un jour, nous mîmes, comme l’aurait dit Marceau avec ou sans paroles et sans un mot plus haut que l’autre, les pieds sur cette terre et qu’un jour prochain, on nous les mettra en cette même terre, le temps souvent d’une p’tite (ou grande selon la taille) bière, à moins d’être astronaute et d’être dans la lune pour sa fin !
En quelque sorte, nous sommes tous des êtres très terre à terre, ce qui est parfois bien amer à vivre !
Diogène, cet énergumène, cherchait un "homme" en plein jour dans les rues dAthènes avec sa lanterne. Nom dun chien, mais cest bien sûr : au Ve siècle avant notre ère, le cynique (de cynos, le chien) pouvait passer pour un noble idéal : celui dune recherche de la vérité, de rejet de tous les faire semblant sociaux, de retour à la Nature, découte des besoins réels.
– L’eusses-tu cru lecteur : il s’agit de penser l’humour !
C’est-à-dire d’essayer de fonder en raison des pratiques zygomatiques au nom de l’humour « démocritique » !
En partant de l’Antiquité (Diogène, Épicure), en passant par Rabelais, Spinoza, Kierkegaard… et quelques autres
Parmi les sciences sociales, la géographie fait trop souvent figure de parente pauvre. Pour (re)conquérir son rôle spécifique et utile de savoir critique sur l’espace social, elle doit radicalement revisiter ses fondements épistémologiques et philosophiques.
Ce livre se propose d’y contribuer à partir des mouvements sociauxpopulaires brésiliens, ruraux et urbains, de 1985 à nos jours. Il décrit d’abord 30 ans de mobilisation du Mouvement des Sans-terre (MST) pour la réforme agraire. Il en souligne les difficultés et les limites, avant comme après l’accession au pouvoir du président Lula, en 2003.
Ensuite, partant d’une interrogation initiale sur la « géographicité » des mouvements sociaux, sont présentés les jalons d’un parcours intellectuel de plusieurs décennies, aboutissant à la notion de mouvement socioterritorial. Fruit d’une élaboration avec le géographe brésilien B.M.Fernandes, est ainsi proposée une conceptualisation des mouvements socio-géographiques en termes de mouvements socioterritoriaux. Elle repose sur de nombreux travaux et références, géographiques et philosophiques, qui vont de H.Lefebvre à E.W. Soja, en passant par M.Foucault.
Contre les « agélastes » (ceux qui détestent rire), un spectre hante la philosophie : le cynique.
Du bout du nez à la pointe de sa queue de chien, c’est cet énergumène qui cherchait un « homme » en plein jour dans les rues d’Athènes avec sa lanterne. Nom d’un chien, mais c’est bien sûr : au ive siècle avant notre ère, le cynique (de cynos, le chien) pouvait passer pour un noble idéal : celui d’une recherche de la vérité, de rejet de tous les faire semblant sociaux, de retour à la Nature, d’écoute des besoins réels. Mais par une inversion de la vérité, le cynique est aujourd’hui faux-monnayeur, fils de Corruption et d’Artifice.
À l’inverse Hipparchia est amoureuse et savoureuse. Elle a du « chien ». Une des rares femmes philosophes connues ! Elle n’a rien perdu aujourd’hui de son mordant : elle est « mutante » plus que « militante »… Sa pensée sent le fagot. Elle a fait de sa vie un théâtre d’idées. « Non grata » mais toujours là… où on ne l’attend pas ! Nom d’une chienne rebelle !