Biographie
Éric Simon est né en 1967. Il publie assez régulièrement dans diverses revues : Verso, Les Cahiers de la rue Ventura, Traction-Brabant, Comme en poésie… ...
Tous les auteurs
Éric Simon est né en 1967. Il publie assez régulièrement dans diverses revues : Verso, Les Cahiers de la rue Ventura, Traction-Brabant, Comme en poésie… ...
Politique du grand débarras : la Troisième République de Thiers condamne à perpétuité les contestataires de la Commune de Paris. Près de 5000 communards sont expédiés au bagne de Nouvelle-Calédonie. Les déportés politiques, en attente - certains pendant 10 ans - d’une improbable amnistie, ont connu les châtiments les plus indignes, le désespoir et la faim.
Et Louise Michel, dans « l’enfer du bagne » ? Etonnante, comme toujours, une force de la nature, ouverte à l’inconnu, et révoltée de voir ses « frères » canaques et arabes, victimes de la colonisation pénale.
Marinette Delanné, Professeur de lettres et photographe, est partie par deux fois, appareil photo en bandoulière, en Nouvelle-Calédonie sur les traces de ce bagne méconnu en France. De ses voyages est né cet ouvrage, où elle associe à l’Histoire des communards déportés – dont Louise Michel – et des kanak, la beauté de cette île dont les paysages paradisiaques contrastent avec les souffrances ressenties à la visite des ruines des bâtiments du bagne...
L’Ardoise est sans doute l’une des richesses économiques les plus connues de l’Anjou. Dès l’Ancien régime on recense de nombreux sites ardoisiers, dont la qualité, la légéreté, l’étanchéité permettent son exportation à travers l’Europe. En 1900, il reste en Anjou douze ardoisières exploitées, qui fermeront peu à peu au cours du siècle.
Les lois républicaines et laïques de 1881 et 1882 mettent finau monopole de l’Église sur l’enseignement, rendant l’écolegratuite, obligatoire et laïque dans notre pays. Toutes choses qui semblent normales de nos jours ont déclenchés en cette fin du XIXè siècle jusqu’au milieu du XXè siècle une violence verbale et parfois physique dans tout l’ouest de la France entre les Républicains et les autres.
101 clichés photographiques inédits, avec les commentaires d’origine, pris en 1940-1941 au début de l’occupation Allemande dans un Paris apaisé et calme.
Les photographies de ce livre ont été prises clandestinement par un inconnu et retrouvées dans un tiroir. On ne saura sans doute jamais ce qu’il est advenu du photographe.
Le corps franc d’Indre-et-Loire trouve ses racines dans la Résistance tourangelle.
Après la libération de Tours, 212 jeunes volontaires signent un engagement et rejoignent dans les Vosges la première armée commandée par le général de Lattre de Tassigny. Hier « combattants de l’ombre », ils luttent enfin en pleine lumière. Ces soldats ont pour seule obsession de chasser l’occupant du territoire national. Début 1945, ils intègrent le 20e bataillon de chasseurs alpins du commandant Vigan Braquet mais, jusqu’à la fin de la guerre, ils ne s’embarrassent guère de discipline et entretiennent la tradition des corps francs.
Le lieutenant Louis Planchard, dit « p’tit Louis », homme de caractère, sert de guide pour raconter l’épopée de ce groupe d’hommes déterminés ; pour nous entraîner dans la traversée d’un monde dévasté par la barbarie où l’héroïsme côtoie les actes les plus méprisables.
Ce livre tente de faire surgir une histoire enfouie dans les mémoires. C’est celle de centaines de jeunes hommes de 20 ans qui ont pris en charge une partie du destin de leur village, de leur ville, de leur département au moment où tout espoir de liberté s’effaçait devant la dure réalité de l’occupation allemande.
Au début de l’année 1944, on comptait en Eure et Loir une bonne trentaine de groupes et de maquis autonomes de résistants plus ou moins affiliés aux grandes organisations du Conseil National de la Résistance telles les FTPF, Libération Nord ou l’OCM. Alors que certains entamaient le combat armé dès 1942, d’autres se structuraient pour être prêt le jour J et donner aux alliés un appui stratégique en désorganisant les forces de ravitaillement ennemies montant sur le front de Normandie.
14-18
La déclaration de guerre surprend désagréablement les Angevins. Sans doute patriotes, ils n’étaient, dans leur ensemble, ni nationalistes ni bellicistes. Quant aux pacifistes, impuissants à freiner un conflit qui les dépasse et les entraîne, ils se rallient vite et durablement à l’Union sacrée.
Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le « parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.
"Le général Patton se méfiait beaucoup d’une petite ville au sud d’Angers avec ses quatre ponts : Les Ponts-de-Cé. Pendant la guerre, il y avait plusieurs centaines d’hommes et d’officiers allemands entre Mûrs-Erigné et les Ponts-de-Cé. Après le débarquement des Alliés en Normandie, ont eu lieu d’intenses bombardements dans cette zone, entre le 28 mai, la nuit de la Pentecôte, et le 30 août. A un moment, la zone fut coupée en deux : la partie nord était sous le contrôle allemand. Angers a été libérée le 10 août, mais Patton ne s’intéressait qu’à la rive droite, et aux Ponts-de-Cé les Américains ne franchissaient pas la Loire et ne poursuivaient pas les Allemands en direction de Mûrs-Erigné....
Le XVe siècle en Anjou trouve encore écho de nos jours dans la mémoire collective. Qui ne connaît pas ces grands personnages : le roi René, Jeanne de Laval, Yolande d’Aragon ?
Au centre de l’Histoire de France, l’Anjou est alors partie prenante de la Guerre de Cent Ans, qui cesse en 1453. De grands hommes et femmes d’Anjou vont participer à la Résistance face aux Français, comme Yolande d’Aragon, puis à la libération de la France auprès de Jeanne d’Arc (Gilles de Rais, Pierre de Brézé, ou René d’Anjou).
La guerre terminée, le pays se reconstruit peu à peu, et la renaissance angevine, menée par celui qu’on appellera le Bon Roi René, offre un nouveau dynamisme à la région.