Biographie
Jipègue est graphiste créa et directeur artistique indépendant. Il pense aussi que Waterworld est un film injustement sous-estimé, mais cela ne vous intéresse ...
Tous les auteurs
Jipègue est graphiste créa et directeur artistique indépendant. Il pense aussi que Waterworld est un film injustement sous-estimé, mais cela ne vous intéresse ...
« Grognard » Archive - Témoignage - Relique : Une vision de l’an 2000 par Jean-Marc Côté
« Gavroche » Essai - Critique - Pensée : Une ville idéale - Amiens en l’an 2000 - par Jules Vernes
« Gribouille » Littérature - Découverte - Florilège Nouvelles pour un futur
Gavroche : Introduction au Nouveau Roman
Fribouille : Les auteurs majeurs du Nouveau Roman
Grognard : Manifeste pour un art révolutionnaire indépendant d’André Breton, Diego Rivera et Léon Trotski
Grognard : extrait de La Hollande par Paul Verlaine
Gribouille : florilège, poèmes pour un voyage contemplatif et conscient
Gavroche : Hommage à la Catalogne libre - extrait de George Orwell
On dit que la nouvelle est "l’enfant rebelle" de la littérature française.
La nouvelle est un genre littéraire apparu à la fin du Moyen Age avec des thèmes réalistes en réaction au conte, beaucoup plus ancien, qui était lié à la morale.
Depuis les nouvellistes ont développé d’autres possibilités du genre, allant du policier au fantastique, en passant par la nouvelle érotique, comme aussi pour le conte qui peut être désormais amoral, voire immoral.
Gavroche : il y a cent ans... Octave Mirbeau - par William Cherbonnier
Grognard : un gentilhomme d’Octave Mirbeau - préface par Pierre Michel
Gribouille : un gentilhomme - roman inachevé par Octave Mirbeau
Ce numéro vous parle d’un temps que les moins de vingt ans veulent rarement connaître.
Et pourtant, et pourtant !
En ce début de campagne électorale, les candidats prônent tous la « rupture » avec le passé, le plus souvent pour nous proposer les mêmes recettes politiques, économiques, culturelles du passé. Quelle ironie !
Les mots du Délit
« Ce n’est pas la violence mais le bien qui supprime le mal »
Guerre et paix - Léon Tolstoï
Vous-êtes vous déjà demandé pourquoi vous pouvez tenir un livre entre vos mains ?
Eh bien, ne cherchez pas de réponse philosophique du genre « c’est un outil qui permet de résister », ou encore « c’est pour accéder à la culture ». Car c’est tout simplement parce qu’il existe. Et s’il existe, c’est parce qu’un éditeur s’est intéressé à un manuscrit puis à un auteur, puis qu’il a pris le risque de l’éditer.
Bien sûr il est désormais possible de « faire » un livre à l’unité par Internet, donc de faire exister un livre sans prendre de risque. Mais qui, dans ce cas, en dehors des proches et de la famille de l’auteur, osera lire un livre – pour lequel aucun tiers n’a pris le risque d’investir son argent, son temps – juste pour son style, son univers ?
Autrement dit, sans éditeur, pas de livres, et sans risque, pas d’édition.
Même si par ces temps de zapping, d’éphémère, de marchandisation de tout et des restes, l’avenir de l’édition – et notamment la petite édition – n’est « guère épais », elle est là, elle résiste et continue de prendre des risques ! Pour s’en convaincre dans ce numéro, un méli-mélo de textes du Petit Pavé et de l’Autre LIVRE retrouvés pour l’occasion, une nouvelle pour conserver le goût de l’écriture et, pour l’exemple, des archives des « Lettres françaises » de 1944, qui nous encouragent malgré les évènements à poursuivre le risque de délit d’encre.
Il y a peu de limites aux motifs avancés par une société humaine (et sa police) pour utiliser l’état d’urgence en état de siège, celui-ci étant le meilleur moyen de dicter à l’individu ses actes, ses idées, ses sentiments les plus intimes et tout cela dans un climat de peur.
Sans compter les dommages collatéraux, résumons quelques-uns de ces délits poétiques et politiques, il y a bien sûr André Chénier exécuté pour un autre, le délit religieux, comme pour Marot qui n’a pas eu le droit de se faire Huguenot, ou encore le délit du refus que l’on peut illustrer par le poète résistant Robert Desnos.
Le folklore français est certainement l’un des plus riches du monde, ceci par le simple fait que la langue française a toujours trouvé des poètes qui savaient la travailler et qui, ayant l’amour de leur art, ont su lui donner un passé digne de son prestige. Il était normal qu’à travers tous ces textes, il se trouvât des œuvres le plus souvent chantées que l’on qualifiait à l’époque de « Gaillardes ». Elles ont traversé, vous le jugerez vous-même dans les pages qui suivent, sans encombre les années et les siècles pour nous parvenir presque intactes en ce XXIe siècle.