Biographie
Jean-Yves Martin est docteur en géographie et professeur agrégé. Dans les années 1990, ses travaux ont d’abord porté sur les questions d’identité ...
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Jean-Yves Martin est docteur en géographie et professeur agrégé. Dans les années 1990, ses travaux ont d’abord porté sur les questions d’identité ...
Une revue dans la tradition des revues littéraires qui ont marqué leur époque, pour garder le "sens critique" et des "débats" sur la littérature, la philosophie, les idées.
Abonnement simple aux Délits dencre - 40 € les 4 numéros, une parution par saison (frais de port inclus)
L’année 2020 devait être pour les éditions du Petit Pavé l’année des fêtes anniversaires de 25 ans de publication.
Devait ! car le machin-truc « Covid 19 » en a décidé autrement.
Le « Délits d’encre » de l’automne est donc pour nous l’occasion de célébrer ces 25 ans avec un numéro anniversaire ; un numéro à ne pas manquer, qui porte bien son titre : « Un 25e anniversaire au temps du coronavirus ».
Ce numéro fait découvrir les écrits des auteur(e)s reconnus (Daudet, Flaubert, Anatole France et même Sand et Zola) contre la Commune de Paris de 1871 et à l’opposé les écrits pour la Commune de Paris de 1871 des chansonniers, compositeur-poètes, les laissés pour compte de la culture officielle (Pottier, JB Clément, Bouvier, etc). Après cette lecture, vous ne lirez plus james un auteur(e) de la même façon.
Le mot négritude, selon les manuels, est apparu pour la première fois sous la plume d’Aimé Césaire dans les années 30, dans la revue « L’étudiant Noir », elle-même créée à Paris dans les années 30. La Négritude devient, dans les années 40, un courant littéraire et politique rassemblant des écrivains noirs francophones revendiquant l’identité noire et sa culture.
Ces écrivains et intellectuels noirs (Damas, Césaire, Senghor, Diop...) ont pour objectif de rendre la dignité aux peuples noirs après des années de frustration culturelle et politique. La Négritude avait comme double objectif de réhabiliter le « nègre » en valorisant son histoire, sa culture et participer ainsi à la construction de la civilisation universelle, ce qui est à l’opposé du communautarisme abondamment médiatisé de nos jours.
Consacrer un numéro de délit d’encre à « Damas et la Négritude » et donc au « Déni de l’Histoire Africaine » reste de nos jours un délit.
On peut définir la science-fiction comme le genre littéraire qui tient compte de l’être humain face aux avancées de la science, que ce soit dans la vie quotidienne comme dans sa vie sociale et économique.
De nos jours, la science fait des avancées de plus en plus rapidement. Elle n’a plus que quelques années de retard sur la littérature, contrairement à l’époque de Jules Verne où la science-fiction faisait rêver, aujourd’hui elle nous angoisse sur l’avenir de l’Homme et de la planète.
Les poètes maudits ! par Paul Verlaine
Suivi dun hommage à Antonin Artaud et dun essai sur la folie des poètes.
Les mots du Délit
En même temps que vos impôts
Vous pouvez faire monter vos bières
Un jour vous n’aurez que la peau
Messieurs les mecs des ministères
Y en a marre.
La chanson de l’ami Ferré, Y en a marre, semble plus que jamais d’actualité, sur les ronds-points mais aussi au bistrot du commerce et même dans le grand débat national organisé par le gouvernement.
Nous avons donc sollicité nos auteurs et poètes pour nous écrire sur ce thème « Y en a marre » dans le plus grand pluralisme comme vous pourrez en juger (2 pages maxi, mais comment demander à un auteur, à un poète, de traverser dans les clous ?)
Il ne s’agit pas là de faire de la politique en poète, mais de faire une poésie qui nous rappelle qu’il faut être de notre temps, de notre époque, comme l’ont été Ferré, Brassens, Brel, mais aussi Hugo, Rimbaud, Baudelaire, Zola, Picasso, Léger...
Bien sûr il y a des auteurs, des poètes, qui ne font pas de mal à une mouche, même pas à une mouche à merde, des techniciens de surface de la page blanche, larbins des gens d’en haut, parce que ça ne coûte pas cher et que peut-être, enfin ils l’espèrent, ça peut rapporter gros.
Les mots du Délit
Entendez mes mots
Ils sont sincères
Ecoutez mes mots
Ils sont d’un frère
Ce sont les mots de ceux qui souffrent
Et si jamais je pleure
Je mêlerai mes larmes
Aux armes des damnés de la Terre.
Ce numéro détient la clé des mots. Cette clé qui ouvre les portes qui font libérer, surélever les mots et l’esprit. Nous y entrons comme dans un miroir. Nous y voyons s’éveiller nos espoirs comme nos désespoirs. Des auteurs poètes nous y déchiffrent des signes venus d’ailleurs que nos rêves ont abandonné sous nos petits pavés.
Gribouille : Boris Vian, du scandale à la pléiade
Grognard : Testament politique d’Olympe de Gouges
Gavroche : Sur les écrits polémiques de Louis-Ferdinand Céline
« Grognard » Archive - Témoignage - Relique : Une vision de l’an 2000 par Jean-Marc Côté
« Gavroche » Essai - Critique - Pensée : Une ville idéale - Amiens en l’an 2000 - par Jules Vernes
« Gribouille » Littérature - Découverte - Florilège Nouvelles pour un futur