Biographie
Jean-Louis Cerisier, artiste-peintre et instituteur à la retraite, sillonne inlassablement la région des Pays de La Loire depuis plus de trente ans à la recherche de ces ...
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Jean-Louis Cerisier, artiste-peintre et instituteur à la retraite, sillonne inlassablement la région des Pays de La Loire depuis plus de trente ans à la recherche de ces ...
Pour les 150 ans de la Commune de Paris, il est important de rendre hommage aux hommes et femmes oubliés qui ont participé activement à cette insurection du Peuple de Paris.
Le Petit Pavé a choisi de rendre hommage à Gustave Lefrançais, Premier Président de la Commune de Paris. Combattant sur les barricades pendant la semaine sanglante. Réfugié à Genève et condamné à mort par contumace. Eugène Pottier, l’auteur de l’Internationale, lui dédiera cet hymne.
L’itinéraire de Marcel Albert est celui d’un enfant du bocage vendéen, né dans une famille modeste, qui a grandi à Rocheservière, d’où il démarrera, en 1963, son entreprise de confection de vêtements pour enfants. C’est la fabrication des soyeux poils de la marionnette Pollux, du Manège enchanté, qui fera décoller l’entreprise et lui permettra de sinstaller aux Herbiers, dont il deviendra ensuite le maire (1995), après être rentré en politique avec le soutien d’Yves Gonnord.
Il était temps de faire connaître Audiberti (1899-1965). Né au crépuscule du XIXe siècle et mort au milieu du XXe, il a poursuivi la lancée des réformateurs de la poésie (Hugo, Mallarmé) et de la littérature tout entière.
Mais, à part Le Mal court et Le Maître de Milan, qui a lu ses vingt-six pièces, vingt-trois romans et quinze recueils de poèmes ? Son œuvre, qu’on dit baroque, est riche, forte, essentielle, déroutante parfois, détonante toujours ; elle ne se laisse que peu enfermer dans les codes, dans les cadres. Mais c’est un plaisir de lecture sans cesse renouvelé. Sa « pensée est bousculée, harcelée, précipitée sans cesse par des sautes de verbe d’une brusquerie incomparable » selon André Pieyre de Mandiargues.
Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L’enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d’une mère institutrice et d’un père employé d’une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L’inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l’aiderait peut-être à se désinhiber... L’expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s’empare de l’adolescence, ne le quittera plus.
Gaston Couté, poète de la fin du XIXe et début du XXe siècle, est un auteur pour aujourd’hui. Comme nous, il a connu un changement d’époque. Il a vécu la fin d’une forme de société rurale, comme nous vivons la fin de la société industrielle. Il a vu, comme nous les voyons aujourd’hui, les conséquences sociales de ce changement. Il a perçu les désarrois provoqués par la perte des références anciennes. Il a également connu les difficultés et les espoirs de celles et ceux qui cherchaient un chemin dans un monde en mutation.
Ses textes, dénonçant l’appétit des puissants qui en veulent toujours plus, parlent plus que jamais à notre époque. Les paroles des laissés-pour-compte des changements résonnent toujours justes dans la société d’aujourd’hui.
André Savignon né en 1878, mort en 1947, fut un être dune extraordinaire complexité. Journaliste nouvelliste et feuilletoniste, il eut des difficultés à simposer dans le domaine littéraire et cest par un tour de passe-passe quil obtint le prix Goncourt 1912.
Il connut alors un certain lustre mais inférieur à ses prédécesseurs. Son style âpre et devancier pour lépoque ne plaisait pas aux écrivains et lecteurs traditionnels. Ce quil décrivait, sil convenait bien aux amateurs de folklore, offensa les Bretons du pays qui lui reprochèrent des outrances.
La carrière quil ne pourrait, il le savait, réussir en France en raison de son caractère décorché vif, il lobtint en Angleterre grâce à sa parfaite connaissance de la langue et des mœurs Cette vie indépendante, y compris en son privé, lui convint. Il parvint en quelques années à devenir un correspondant économique et politique de premier plan. Il multiplia pareillement les tentatives littéraires mais nobtint que des succès mitigés.
Comment expliquer que l’écriture de Maurice Genevoix dégage un tel charme ? Comment se fait-il qu’elle impose aussi puissamment, aussi invariablement, une douce et bienveillante présence dans l’esprit du lecteur ? Certes, cet écrivain est servi par une élégance stylistique rare, une musicalité, un contrepoint subtil entre la gravité et l’extase, une capacité à restituer des images, qui confinent au sortilège.
Dans sa maison du Pin Perdu, à Huismes, près de Chinon, en Indre-et-Loire, Max Ernst a renoué avec les différentes cordes de son art : la peinture, la sculpture, le collage, le frottage, l’oscillation (le dripping)... Il a écrit, même beaucoup, fidèle à une pratique qui remonte à l’adolescence. Il a pris des notes. Ses dix années tourangelles lui accordèrent le temps de s’arrêter : sur sa vie, son œuvre, ses amis. Huismes, comme naguère Sedona en Arizona, lui permit donc de se poser et de réfléchir. Mais, plus qu’à Sedona, il s’est trouvé tel qu’en lui-même, dans cette situation mallarméenne bien connue.
Joachim du Bellay est né il y a 500 ans. La douceur angevine de ses vers coule encore à nos oreilles, comme la Loire entre ses rives. Orphelin de père et mère, de santé fragile, il laisse une œuvre empreinte d’une douce et immortelle nostalgie.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1792, un coup de feu retentit dans l’appartement qu’occupe, à l’Hôtel de ville de Verdun, Nicolas Beaurepaire, commandant de la place assiégée par les troupes du duc de Brunswick.
Suicide, comme le décrète le chirurgien chargé du constat ? Meurtre, comme certains l’affirmeront par la suite ?
Une énigme de l’Histoire dont ce livre présente les diverses facettes.